225 ème anniversaire de la mort de Marat.
Posté : 13 juillet 2018 11:00
Jean-Paul Marat (Mara) était d'origine sarde (1743-1793). Médecin, journaliste, écrivain engagé, scientifique (électricité), il s'exile en Grande-Bretagne avant la Révolution. De retour en France, il fut médecin des Gardes du Corps du Comte d'Artois (frère de Louis XVI).
Il fonde un journal dés 1789. Il n'aura de cesse de mettre en garde les dérives de certains députés et journalistes pro-monarchie. Après la tentative de fuite de Louis XVI à l'Etranger (Varennes - 1791), il bascula dans le camp républicain.
Marat disait : "Coupez 100 têtes; ça évitera d'en couper bien plus !". Nous sommes assez loin du personnage assoiffé de sang que l'Histoire-"ABC" nous décrit.
Homme proche des petites gens, il vivra modestement avec sa compagne et sa soeur; supportant une maladie de peau l'obligeant à prendre souvent des bains pour calmer la douleur. Député ayant voté la mort de Louis XVI en janvier 1793, opposé aux députés girondins (révolutionnaires tièdes), il sera trainé en justice par eux; mais sera acquitté (printemps 1793). Il sera l'un des instigateurs de leur chute quelques semaines plus tard (31 mai 1793). La jeune normande Charlotte Corday, inspirée par les girondins, l'assassina d'un coup de couteau dans son appartement le 13 juillet 1793. Marat se soulageait alors dans sa baignoire-sabot.
Il fonde un journal dés 1789. Il n'aura de cesse de mettre en garde les dérives de certains députés et journalistes pro-monarchie. Après la tentative de fuite de Louis XVI à l'Etranger (Varennes - 1791), il bascula dans le camp républicain.
Marat disait : "Coupez 100 têtes; ça évitera d'en couper bien plus !". Nous sommes assez loin du personnage assoiffé de sang que l'Histoire-"ABC" nous décrit.
Homme proche des petites gens, il vivra modestement avec sa compagne et sa soeur; supportant une maladie de peau l'obligeant à prendre souvent des bains pour calmer la douleur. Député ayant voté la mort de Louis XVI en janvier 1793, opposé aux députés girondins (révolutionnaires tièdes), il sera trainé en justice par eux; mais sera acquitté (printemps 1793). Il sera l'un des instigateurs de leur chute quelques semaines plus tard (31 mai 1793). La jeune normande Charlotte Corday, inspirée par les girondins, l'assassina d'un coup de couteau dans son appartement le 13 juillet 1793. Marat se soulageait alors dans sa baignoire-sabot.