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Si l'homme est bon, pourquoi est-il méchant ?
Posté : 04 mai 2010 08:45
par tisiphoné
si l''homme est bon, pourquoi est-il méchant?
Re: Si l'homme est bon, pourquoi est-il méchant ?
Posté : 04 mai 2010 13:14
par Sov Strochnis
Quand tu dis homme tu parles de l'espèce j'imagine, qui inclue la femme.
Et bien saches qu'il n'y a pas que l'homme qui est méchant. Certains animaux aussi sont cruels sans raison. Certaines conditions nous poussent à agir d'une certaine manière, peut-être que c'est une réponse qui a marché longtemps dans la survie de l'espèce (l'évolution des "mèmes"). La méchanceté n'est que le résultat de l'addition de différents facteurs du milieu externe et interne de l'individu. Plus on est nombreux, plus l'homme est en proie à un conditionnement qui va le rendre dingue, trop de stimuli, trop de contraintes, sa liberté est entravée. La frustration est un exemple, mais la perception de la frustration est une éducation, on décide d'agir positivement ou négativement.
Re: Si l'homme est bon, pourquoi est-il méchant ?
Posté : 04 mai 2010 16:04
par supprimé 1
Là, on affronte deux grandes écoles philosophiques : l'une considère que l'homme est mauvais par nature et qu'il faut donc lui construire des limites (lois, règles de vies, morale religieuse...).
L'autre école considère que l'homme est bon, et que ça méchanceté est un dérapage majeur, mais qui, par rapport à ses actes de progrès et de bienfaisance, créer une solde positive sur le long terme.
Après, je soutien Kant sur ce point : l'homme ne progresse que du mauvais côté de la barrière, mais il progresse ! De nos erreurs, nous pouvons en tirer une leçon pour mieux avancer...
Re: Si l'homme est bon, pourquoi est-il méchant ?
Posté : 04 mai 2010 17:58
par Sov Strochnis
doublon a écrit : Là, on affronte deux grandes écoles philosophiques : l'une considère que l'homme est mauvais par nature et qu'il faut donc lui construire des limites (lois, règles de vies, morale religieuse...).
L'autre école considère que l'homme est bon, et que ça méchanceté est un dérapage majeur, mais qui, par rapport à ses actes de progrès et de bienfaisance, créer une solde positive sur le long terme.
Après, je soutien Kant sur ce point : l'homme ne progresse que du mauvais côté de la barrière, mais il progresse ! De nos erreurs, nous pouvons en tirer une leçon pour mieux avancer...
Deux écoles en effet, la première qui est à nuancer aujourd'hui puisque qu'elle se basait sur des faits historiques, aujourd'hui on sait que la violence apparait vraiment avec l'instauration de classes sociales à l'intérieur des sociétés, alors que la chefferie évitait encore les violences internes, celle de classes conditionne les individus qui sont traités selon d'où ils sont nés et ne peuvent pas progresser vers une autre sphère comme la politique s'ils étaient artisans. Les sociétés traditionnelles étaient alors moins violentes si on considère la liberté qu'elles avaient par rapport au milieu externe (y'avait plus d'espace, donc moins d'éttoufement démographique.)
Enfin pour la deuxième école, Nietzsche l'avait bien remarqué aussi, les "méchants" servent à équilibrer et éviter que les "bons" se reposent sur leurs lauriers, histoire de créer de vraies valeurs, quoi. Du coup quelque soient les résultats il semble que ça fasse partie d'une évolution cohérente qui n'est plus une simple évolution biologique à la Darwin mais un néodarwinisme qui intègre les "mèmes" > la transmission de techniques, de savoir, d'idéaux, etc.
Heureusement ce sujet évite le "bien et mal", il faut tenter de voir le truc de loin, de considérer des faits, des résultats, une évolution dans l'univers , et non de la morale qui est trop un concept humain.