Eax a écrit :Vous vous êtes jamais demandé(e) comment vous êtes arrivé(e) là.
Plus sérieusement qu'est ce qu'on est, je me suis toujours imaginé à quelques reprises que j'étais le seul à vivre certaines situations.
A vrai dire je ne sais comme vous expliquer ce que je ressens.
Tu es conscient de tout pleins de fonctions en même temps. Pris séparément ces fonctions sont assez basiques, mais regroupés ils forment quelque chose d'unique.
Par exemple, quelques fonctions:
- tu vois
- tu entends
- tu ressens physiquement (stress, angoisse, plaisir)
- tu penses
Une situation de parait d'autant plus unique qu'elle renvoie à ton cerveau des stimuli nouveaux qui tentent de se fondre sur tes expériences vécues, conscientes ou inconscientes. Et d'une certaine manière, être conscient que chaque situation est unique c'est se rendre compte qu'on ne maîtrise pas tout à fait où l'on va, sinon qu'on est conscient que l'on accepte nos choix et nos envies, être conscient de cela, c'est terrible d'une certaine manière, car on se rend compte qu'il suffirait de nous laver le cerveau et d'y mettre d'autres données, que la conscience s'y adapterait parfaitement: simplement parce que la conscience n'est qu'un phénomène, malgré son apparente complexité.
Et donc, même si l'être tend naturellement à se fondre sur des formats types pour réussir dans la vie en société (base de tout être vivant, quelque soit sa complexité), finalement chaque situation est cependant unique dans "l'instant" où nous le vivons, mais ça ne l'est que pour la conscience, car en réalité le cerveau est déjà déterminé à recevoir et ordonner ces informations nouvelles. Mais là où ça devient plus complexe, c'est notre pensée récursive. En d'autres termes: être conscient de cela, influence également le cerveau...c'est un cercle vicieux sans fin, des paramétrages à l'infini, dans le seul but de tendre vers quelque chose d'insaisissable pour notre conscience: c'est l'évolution de la vie.
Pour la question de qui nous sommes: à l'échelle de la société on est nos choix, nos passions, nos métiers, nos amours, nos conneries...à l'échelle de l'univers...je n'ai pas de réponse, la vie en elle même me parait absurde. Rien ne me pousse à vivre sinon qu' échelle du quotidien j'y trouve mon compte dans des sentiments agréables, des sentiments de volontés et des croyances...ce sont des artifices pour nous faire avancer sans trop se poser de question, mais on est en droit de se demander: avancer, ou mourir, ça ne change rien, d'une certaine manière, puisque le but ultime de la vie m'échappe.