Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
Posté : 20 juin 2010 21:25
" Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? "
Voilà le sujet de dissertation tombé au BAC Littéraire jeudi. Qu'en pensez-vous ?
Dans une première partie, j'ai dit que oui :
- oublier le passé peut aider à se donner un avenir, notamment lorsque le passé est traumatisant et nous empêche d'avancer, car nous sommes figés dessus. J'ai pris comme exemple la Seconde Guerre mondiale, où ceux qui n'ont pas pu supporter de vivre avec les horreurs qu'ils ont vu se sont suicidés.
- oublier comme une solution, un moyen pour trouver le bonheur.
- oublier le passé, même si c'était synonyme de "renier", ce pouvait être bénéfique dans le sens, où cela peut unifier les personnes. J'ai pris pour exemple, De Gaulle, qui au lendemain de la guerre, fait croire à une France entièrement résistante et met de côté l'Occupation et la collaboration.
- oublier comme avec Descartes, qui oublie volontairement ce qu'il a appris pour ne garder que ce qui est indubitable et universelle pour avancer.
- oublier comme le Voyageur sans bagage, qui est bien content d'avoir oublié son passé en voyant quel personne affreux et il était, et est alors heureux de pouvoir repartir à zéro.
Dans une deuxième partie, j'ai donc dit que non:
-oublier le passé peut-être dangereux et peut servir à manipuler les populations comme dans 1984 d'Orwell, où il explique très bien que contrôler le passé permet de contrôler le futur.
- Dangereux aussi, car si l'on oublie le passé, on oublie les erreurs que l'on a commise et l'on risque de les faire à nouveau dans le futur. A ce moment, c'est un pas en arrière.
- Même chose pour les découvertes scientifiques, certaines prennent appuies sur des recherches plus anciennes et les garder en mémoire aide au progrès.
- importance de l'identité, savoir qui nous sommes, le passé de notre famille, de notre pays,...,
Pour la dernière partie, j'ai fait la synthèse :,
- On n'est pas forcément maître d'oublier le passé ou de faire ce qu'on l'on veut de son avenir, notamment parce que nos choix passés peuvent encore avoir des conséquences à l'avenir et qu'à ce moment-là il faut peut-être être stoïcien, car cela ne dépend plus de nous et il faut l'accepter pour avancer.
- Avec Les Mots pour le dire de Marie Cardinal, j'ai expliqué que notre cerveau oubliait parfois tout seul des événements trop traumatisants pour que l'on puisse continuer à vivre, mais qu'un jour si l'on tombe malade à cause de ces souffrances oubliées, il fallait s'en rappeler pour les analyser, les comprendre et ainsi pouvoir les mettre de côté (j'ai aussi voulu parler du livre Shutter Island, mais j'ai oublié...).
- Pascal pour dire que le bonheur n'est souvent pas dans le passé ou dans l'avenir comme on a l'habitude de le penser, mais le plus souvent, le bonheur est dans le présent.
- Le film Eternal sunshine of the spotless mind pour montrer que c'est pas parce qu'on a la volonté d'oublier que c'est une bonne idée et qu'on ne peut pas changer d'avis après...
- Les sociétés dites primitives qui n'ont pas la même notion du temps que l'Homme moderne, mais une notion cyclique et que donc le passé et l'avenir leur importe peu.
Voilà le sujet de dissertation tombé au BAC Littéraire jeudi. Qu'en pensez-vous ?
Dans une première partie, j'ai dit que oui :
- oublier le passé peut aider à se donner un avenir, notamment lorsque le passé est traumatisant et nous empêche d'avancer, car nous sommes figés dessus. J'ai pris comme exemple la Seconde Guerre mondiale, où ceux qui n'ont pas pu supporter de vivre avec les horreurs qu'ils ont vu se sont suicidés.
- oublier comme une solution, un moyen pour trouver le bonheur.
- oublier le passé, même si c'était synonyme de "renier", ce pouvait être bénéfique dans le sens, où cela peut unifier les personnes. J'ai pris pour exemple, De Gaulle, qui au lendemain de la guerre, fait croire à une France entièrement résistante et met de côté l'Occupation et la collaboration.
- oublier comme avec Descartes, qui oublie volontairement ce qu'il a appris pour ne garder que ce qui est indubitable et universelle pour avancer.
- oublier comme le Voyageur sans bagage, qui est bien content d'avoir oublié son passé en voyant quel personne affreux et il était, et est alors heureux de pouvoir repartir à zéro.
Dans une deuxième partie, j'ai donc dit que non:
-oublier le passé peut-être dangereux et peut servir à manipuler les populations comme dans 1984 d'Orwell, où il explique très bien que contrôler le passé permet de contrôler le futur.
- Dangereux aussi, car si l'on oublie le passé, on oublie les erreurs que l'on a commise et l'on risque de les faire à nouveau dans le futur. A ce moment, c'est un pas en arrière.
- Même chose pour les découvertes scientifiques, certaines prennent appuies sur des recherches plus anciennes et les garder en mémoire aide au progrès.
- importance de l'identité, savoir qui nous sommes, le passé de notre famille, de notre pays,...,
Pour la dernière partie, j'ai fait la synthèse :,
- On n'est pas forcément maître d'oublier le passé ou de faire ce qu'on l'on veut de son avenir, notamment parce que nos choix passés peuvent encore avoir des conséquences à l'avenir et qu'à ce moment-là il faut peut-être être stoïcien, car cela ne dépend plus de nous et il faut l'accepter pour avancer.
- Avec Les Mots pour le dire de Marie Cardinal, j'ai expliqué que notre cerveau oubliait parfois tout seul des événements trop traumatisants pour que l'on puisse continuer à vivre, mais qu'un jour si l'on tombe malade à cause de ces souffrances oubliées, il fallait s'en rappeler pour les analyser, les comprendre et ainsi pouvoir les mettre de côté (j'ai aussi voulu parler du livre Shutter Island, mais j'ai oublié...).
- Pascal pour dire que le bonheur n'est souvent pas dans le passé ou dans l'avenir comme on a l'habitude de le penser, mais le plus souvent, le bonheur est dans le présent.
- Le film Eternal sunshine of the spotless mind pour montrer que c'est pas parce qu'on a la volonté d'oublier que c'est une bonne idée et qu'on ne peut pas changer d'avis après...
- Les sociétés dites primitives qui n'ont pas la même notion du temps que l'Homme moderne, mais une notion cyclique et que donc le passé et l'avenir leur importe peu.