Barbapoutre a parlé de l'entropie, ce qui était le départ de ma réflexion.
Je suis tombé sur un bouquin que j'ai depuis qqs temps, et en lisant certains passages,
je ne peux m'empêcher de ressortir cette obsession obsessionelle qui m'obsède :
l'univers par son histoire, n'est fait que de passage du compliquè à du plus compliquè.
Il ne sait pas simplifier les choses.
Si vous avez lu le dernier bouquin d'Epstein par exemple :roll: , et que vous avez envie de le jeter par dessus une falaise,
( ce qui peut effectivement m'arriver
)
en ayant arraché les pages de la reliure, votre bon sens va vous dire qu'il est improbable, voire impossible que les pages
jetées et dispersées , se retouvent dans l'ordre du départ, bien empilées sur un rocher.
La probabilité que celà arrive est faite de chiffres qui ne signifient plus rien, tellement c'est improbable.
Votre bon sens a raison, car l'expérience de notre vie, n'a jamais vu un oeuf cassé se reconstituer,
et pourtant tous les ingrédients y sont....dans l'oeuf parterre.
Mais voilà, vous , moi, nous, nous sommes des choses auxquelles nous nous sommes habituées, et pourtant
la probabilité qu'elles existent est d'une improbablité encore plus grande que le livre qui pourrait se reconstituer.
Le fait aussi de pouvoir communiquer par ordi, montre qu'il est dominé des improbabiltés de la matière,
processeurs, écran, que des trucs beaux, organisés, qui défient les lois de l'univers.
Le temps , par contre va faire tendre tout celà vers la complexité, on va se transformer un jour en poussière, et nos atomes vont se diluer dans le complexe "normal". idem pour tous le sobjets que notre improbabilté aura créés.
Tous sera dilué dans le complexe sans retour vers l'organisé.
Alors pour la question du départ, je crois que notre existence qui est une stabilité du compliqué,
est en fait une complication de celui ci..
Voilà, je voulais vous faire profiter de mon vertige...