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je viens de perdre un être cher a mon coeur ,la douleur,les larmes ,l'insomnie sont omniprésente,je revois cet être partir,quand cela s'arrêtera-t-il?
Le temps guéri t-il vraiment ? je le crois pas........

On est fait de nos expériences. Donc...on n'oublie jamais. Cependant ces souvenirs peuvent devenir autre chose que de la douleur. Le mal nous envahie parce qu'il n'y a plus rien à faire, c'est trop tard, le temps il ne peut rien et on ne peut pas demander au temps de nous guérir car on se guéri soi-même. Faire un deuil on connait les conventions merdiques, vêtu de noir, se recueillir, etc...mais le deuil on se le créé, il faut se créer des étapes, marquer le temps d'actes qui pourront dans notre mémoire servir de repères. Fabriquer une œuvre à son nom, ne pas dormir plusieurs nuits en accomplissant des rituels à soi, accomplir un exploit personnel, partir dans la nuit pour marcher dans toute la France: sentir qu'un court instant on est autre chose, se surpasser, se montrer que la vie est plus que les limites qu'on s'est un jour fixé. Il faut transformer ses pensées, ça se transforme pas tout seul. Mais parfois on est triste mais c'est normal c'est du souvenir cristallisé, c'est du sentiment qui remonte et il n'y a rien à faire.

axl a écrit : je viens de perdre un être cher a mon coeur ,la douleur,les larmes ,l'insomnie sont omniprésente,je revois cet être partir,quand cela s'arrêtera-t-il?
Le temps guéri t-il vraiment ? je le crois pas........

Pk déjà faire son deuil ? Il ne faut pas avoir peur ou honte de pleurer, de crier, d’exprimer ce trop plein de tristesse, de rage, d'injustice. Quand tu te sentiras "vide", une autre étape viendra celle de la reconstruction, du goût de la vie et de ses plaisirs. Mais il ne faut pas brûler les étapes.

Le temps ne guérit rien. Il adoucit un peu la douleur, l'énorme chagrin se transforme en doux souvenirs. Une page se tourne et la vie reprend ses droits.

j'ai versé toutes les larmes de mon corps,j'en ai pas honte! mais c'est les insomnies,les pertes d'appétit.......

dépense toi physiquement, déchire toi chaque jour dans un sport, va courir le matin, entreprends pleins de projets...Bref.

dis toi qu'il vit à travers toi

J'ai l'alcool amer quelquefois encore!

Tout ce que je peux dire,c'est que les conneries de psys ne servent à rien,les autres,meme si c'est dans un but de réconfort ne servent à rien,personne ne peut t'aider,la blessure et la déchirure est propre à chacun,c'est un "ressenti" personnel,aucune autre personne ne peut comprendre la douleur!En parler sans arret c'est donnner une omniprésence qui peut etre "handicapente" dans le chemin du deuil.Je sais,c'est encore plus cruel peut etre d'etre seul mais dis toi que ton jardin n'a qu'une clef et c'est toi qui l'a,dés que "ca flanche nostalgie",ouvre la porte,le sourire se lira sur tes lèvres,meme si tes yeux seront rougis,interprètes ce comme des "larmes de joie" puisque se souvenir c'est revivre mentelement les bons moments.

Le temps effectivement aide à apaiser la douleur. Je crois qu'il n'y a pas de recette miracle. Il faut je pense tant que cela est possible se dire qu'il y a un temps pour être triste et un temps pour aller de l'avant. Chacun verra du temps dont il a besoin.
Mais il faut essayer peut-être de se donner une date butoir, de se dire qu'à partir de tel moment, même s'il reste de la tristesse, ce qui est légitime il faut empêcher que cela vienne annihiler toute énergie constructive. Il faut peut-être se faire violence. Comme cela a été dit, faire du sport, se fixer des objectifs personnels ou professionnel, accomplir un voyage... chacun trouvera son équilibre. Il faut parvenir à trouver quelque chose qui nous fasse aller de l'avant.
Les enfants... un ou une compagne... se projeter dans l'avenir de manière constructive...
Bon courage à toi.

d'accord avec toi crapulax,pour moi les psys sont des piques sous!
ils prennent des sommes astronomiques pour soi disant t'écouter ,alors qu'ils ont les pensées ailleurs et t'apportent aucune réponse!
le temps m'apportera plus de réponses

axl a écrit : d'accord avec toi crapulax,pour moi les psys sont des piques sous!
ils prennent des sommes astronomiques pour soi disant t'écouter ,alors qu'ils ont les pensées ailleurs et t'apportent aucune réponse!
le temps m'apportera plus de réponses

Je vous trouve bien radical tous les deux, je pense que certaines personnes ont eu besoin des services de psy et vont mieux
après bien sur? les expériences sont toutes différentes.

un fou est un saint d'esprit qui s'ignore , alors les psys ont du boulot

tisiphoné a écrit : Je vous trouve bien radical tous les deux, je pense que certaines personnes ont eu besoin des services de psy et vont mieux
après bien sur? les expériences sont toutes différentes.

Exactement Tisi mais transférer sa peine est impossible,comme je l'ai indiqué et si ce ne sont ni les proches ni la famille qui peuvent aider au deuil ce n'est surement pas une personne totalement étrangère à ta vie qui va t'apporter du bien,autant se confesser à un chien,le rapport est "le meme".De plus le psy ve te prendre de la tune grave juste pour arriver à te parler "du problème".Bien sur cette réflexion n'engage que moi.On pourrait aussi parler de "ce guignolage" mental en matière de suivi pour une dépendance.A force d'avoir été manipulé ou de manipuler (meme indirectement),on peut arriver à son but,les psys ont eux meme trop de failles,il suffit d'etre observateur pour reconnaitre des stigmates ou meme des mots qui trahissent leurs faiblesses, ou "un état d'esprit vicieux et roublard" peut assurément prendre le dessus!En gros,"prends moi pour ce que je veux que tu me prennes sans savoir pour quoi je te prends!Ca marche que leurs histoires quand les personnes ont des carences (interieures) ou en position de "souffrance" voir aussi une méconnaissance de leur interieur et de leur "je".
Axl,si tu as la chance d'avoir un ami,je dis bien un ami,pas un super pote alors si la peine est trop lourde,laches un peu de leste devant la personne qui te connait de A à Z.

oui,j'ai une très bonne ammie et elle vaut tous les psy du monde!

Dans notre monde de l’instantané et de l’éphémère, on voudrait se “ débarrasser ” de la souffrance le plus vite possible. Mais le processus de guérison prend du temps. Négliger ces différentes étapes, c’est risquer de gommer la mort par des paroles trop rapides : “ Il est heureux maintenant, il va nous aider. ” Même si elles sont vraies, elles demandent de donner du temps au temps, le temps de mettre en place une nouvelle relation avec le défunt. Tout ce que son départ a bousculé demande un nouvel équilibre. La vie a repris sa place. Et aimer de nouveau, ce n’est pas trahir celui qui est parti.