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Je vous laisse réfléchir à cette question existentielle

si on part du principe que la pensée est une efflorescence du sentiment........

On peut jouir de la vie sans vraiment y penser comme le font les enfants.

Tu parles de plaisir à vivre ou de plaisir sexuel ?

Comment jouir sans conscience les deux vont de pair

Comment jouir sans conscience les deux vont de pair

Il faudrait peut-être définir le terme jouir, sans quoi on clos rapidement le débat comme ici.
Pour ce qui est de la jouissance sexuelle, d'expérience je trouve que c'est une réaction très organique, donc le lien avec la conscience est un peu flou.

Une définition possible disponible sur la toile :
Profiter d’une chose que l’on a, que l’on possède, en goûter le plaisir, l’agrément, etc; Avoir l’usage, la possession actuelle de quelque chose et en tirer tous les profits, tous les avantages, etc; Éprouver un vif plaisir, un orgasme, etc.

La notion de possession ressort pas mal, et il ne s'agit pas d'un caractère propre à la conscience, car c'est une notion que l'on retrouve chez tous les animaux territoriaux. La notion de plaisir en revanche tient plus du processus conscient. Elle n'y est pas réduite, mais est décuplée par elle, tout comme la douleur qui est aussi exacerbée par la conscience (l'exemple tout bête est l'entaille qui commence à vous piquer depuis que vous l'avez vue, alors que cela fait déjà 10min que vous vous l'êtes faite).