Le conseil des prud’hommes de Roubaix n’explique pas cette décision, jugée «scandaleuse» par le salarié débouté.
Les prud'hommes ont débouté le salarié qui avait mangé une clémentine.
L’affaire est surprenante. Fin 2017, un salarié de La Redoute du site logistique de Wattrelos avait été mis à pied un jour pour avoir mangé une clémentine en dehors de son temps de pause. Il avait alors perdu 70 euros de salaire brut avant de contester la décision devant le conseil des prud’hommes.
Son argument de défense : sa pause avait été prise lors d’un arrêt de la chaîne de production, une micro-panne et il avait «diligemment» déposé ses épluchures sur son bureau. La direction avait alors jugé qu’il risquait de détériorer son outil de travail.
Ce jeudi 14 novembre, les prud’hommes de Roubaix ont confirmé cette décision de l'entreprise, jugée «scandaleuse» par le salarié et les syndicats. Les motivations des prud’hommes n’ont pas été rendues publiques. «Je suis sous le choc. La sanction de la Redoute était déjà complètement disproportionnée, et là j'ai l'impression que la justice n'existe pas», s’est exprimé le salarié débouté au micro de France Bleu. Il n’exclut pas de continuer ses démarches.
Il y a quelques mois, La Redoute a été condamnée par ce même conseil pour avoir ponctionné sur les salaires de ses employés le temps de déplacement jusqu’au lieu de pause, soit environ 5 minutes.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
On pourra dire ce qu'on veut mais la clémentine ça ne pardonne pas...
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
La décision peut paraître injuste, mais les juges ont sûrement redouté que ça fasse jurisprudence et de ce fait que n'importe quel salarié puisse casser la croûte quand bon lui semble...
Son argument de défense : sa pause avait été prise lors d’un arrêt de la chaîne de production, une micro-panne et il avait «diligemment» déposé ses épluchures sur son bureau. La direction avait alors jugé qu’il risquait de détériorer son outil de travail.
C'est strictement honteux!
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
Son argument de défense : sa pause avait été prise lors d’un arrêt de la chaîne de production, une micro-panne et il avait «diligemment» déposé ses épluchures sur son bureau. La direction avait alors jugé qu’il risquait de détériorer son outil de travail.
C'est strictement honteux!
C'est surtout de la part d'une direction sans état d'âme qui veut mettre la pression sur leurs salariés..
En tout cas il est possible de faire appel de cette décision, là je crois que les prud'hommes n'ont pas voulu trop se mouiller..
Crapulax a écrit : ↑15 novembre 2019 16:28
C'est strictement honteux!
C'est surtout de la part d'une direction sans état d'âme qui veut mettre la pression sur leurs salariés..
En tout cas il est possible de faire appel de cette décision, là je crois que les prud'hommes n'ont pas voulu trop se mouiller..
quand même, pour avoir mangé une clémentine ... y'en a qui ont vraiment du temps à perdre
ce n'est pas avec ce type de management qu'on obtient le meilleur de ses salariés, il y a hélas beaucoup d'abrutis en mal de pouvoir qui ne l'ont pas compris
À la télé ils disent tous les jours : 'Y a trois millions de personnes qui veulent du travail.' C'est pas vrai : de l'argent leur suffirait." Coluche
Je viens de repenser aux catalogues de la Redoute... ...Il y en avait un pour l'été et un pour l'hiver...Dans ce dernier il y avait les jouets à la fin...
Pardon pour ce HS...
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
Lion blanc a écrit : ↑15 novembre 2019 16:33
C'est surtout de la part d'une direction sans état d'âme qui veut mettre la pression sur leurs salariés..
En tout cas il est possible de faire appel de cette décision, là je crois que les prud'hommes n'ont pas voulu trop se mouiller..
quand même, pour avoir mangé une clémentine ... y'en a qui ont vraiment du temps à perdre
ce n'est pas avec ce type de management qu'on obtient le meilleur de ses salariés, il y a hélas beaucoup d'abrutis en mal de pouvoir qui ne l'ont pas compris
Il suffit d'un p'tit chef peteux et hargneux pour te retrouver avec une sanction qui vient d'on ne sait où, j'ai vécu ça quand j'étais délégué syndical...Ou alors si tu serts bien la soupe du boss on ferme les yeux sur tes petites infractions pas bien méchantes. .