vivarais a écrit : ↑27 octobre 2020 10:15
jjimmy s'il était né dans une famille européenne serait chretien et moi dans une famille turque musulman seule l'intelligence permet de passer outre l'instruction et la tradition
Pas nécessairement. Les probabilités sont certes importantes quant au fait que vous suiviez la religion de vos parents mais cela ne reste qu'une probabilité. J'ai un Frère qui n'est pas Musulman par-exemple. De même, ma Mère était témoin de jéhovah étant jeune. De même, quid de tous ceux qui se convertissent ou qui apostasient ?
Le cheminement spirituel n'est pas forcément (je dis "forcément" car cela peut l'être en certains cas) une question d'intelligence. L'intelligence ne se résumant pas au fait de suivre une voie autre que celle tracée, en partie, par son environnement familial ou social de manière plus générale.
stirnersept9 a écrit : ↑27 octobre 2020 18:20"Il faut savoir renoncer à certains droits pour que la fraternité puisse s'exprimer dans notre pays"
Mohammed Moussaoui, président du conseil français du culte musulman, sur le droit à la carricature
Ce conseil, soi disant modéré, veut donc que l'on se plie aux lois coraniques.
il demande aux français ( selon quelle légitimité ?) de renoncer à leur façon de vivre, à leur liberté de penser, à leur laïcité
(Et je ne tiens pas à être fraternel avec les membres d'une secte qui n'a rien à faire dans mon pays.)
C'est un raccourci de votre part qui ne traduit nullement une pensée qu'il a tenté d'expliciter de manière plus nuancée que ce que vous présentez présentement. En l'occurrence, exercer un droit n'est pas nécessairement sage en toute circonstance. J'ai le droit de dire à ma collègue que je la trouve moche mais serait-il sage que je le fasse ?
Vous conviendrez, j'imagine, que non (et malgré tout, je dispose de ce droit). Si je m'interdit de l'exercer c'est parce que je considère que cela n'est d'aucune utilité concrète et, qui plus est, très insultant pour la personne à laquelle je m'adresserais. Personne ne souhaite interdire la critique d'une religion. L'on peut expliquer ô combien l'on trouve absurdes telles ou telles dispositions religieuses mais le fait de produire un dessin insultant et humiliant ne relève nullement de la critique.
Critiquer est une chose, insulter en est une autre (même si cela est un droit).
danielle49 a écrit : ↑27 octobre 2020 21:18
Cela dit, pas de panique, la France moderne et développée, la France de demain, est en marche ! https://i.goopics.net/OEe4w.jpg
T’as raison ça vaut le coup de se dépêcher d’ apprendre l’arabe pour être au top dans la France de demain. Je me suis trompé sur Macron, en fait il veut préparer les jeunes Français à cette France multiculturelle chère à son cœur. Allons y gaiement.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
vivarais a écrit : ↑27 octobre 2020 10:15
jjimmy s'il était né dans une famille européenne serait chretien et moi dans une famille turque musulman seule l'intelligence permet de passer outre l'instruction et la tradition
Pas nécessairement. Les probabilités sont certes importantes quant au fait que vous suiviez la religion de vos parents mais cela ne reste qu'une probabilité. J'ai un Frère qui n'est pas Musulman par-exemple. De même, ma Mère était témoin de jéhovah étant jeune. De même, quid de tous ceux qui se convertissent ou qui apostasient ?
Le cheminement spirituel n'est pas forcément (je dis "forcément" car cela peut l'être en certains cas) une question d'intelligence. L'intelligence ne se résumant pas au fait de suivre une voie autre que celle tracée, en partie, par son environnement familial ou social de manière plus générale.
Je pense que pour respecter les âneries qu'a débité un illuminé il y a des centaines d'années….
Il faut avoir des trous d'air dans le cigare…et de plus pour assassiner des gens pour un dessin là c'est sous vide a l'intérieur …
Parler d'intelligence par croire au père noël
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
stirnersept9 a écrit : ↑27 octobre 2020 18:20"Il faut savoir renoncer à certains droits pour que la fraternité puisse s'exprimer dans notre pays"
Mohammed Moussaoui, président du conseil français du culte musulman, sur le droit à la carricature
Ce conseil, soi disant modéré, veut donc que l'on se plie aux lois coraniques.
il demande aux français ( selon quelle légitimité ?) de renoncer à leur façon de vivre, à leur liberté de penser, à leur laïcité
(Et je ne tiens pas à être fraternel avec les membres d'une secte qui n'a rien à faire dans mon pays.)
C'est un raccourci de votre part qui ne traduit nullement une pensée qu'il a tenté d'expliciter de manière plus nuancée que ce que vous présentez présentement. En l'occurrence, exercer un droit n'est pas nécessairement sage en toute circonstance. J'ai le droit de dire à ma collègue que je la trouve moche mais serait-il sage que je le fasse ?
Vous conviendrez, j'imagine, que non (et malgré tout, je dispose de ce droit). Si je m'interdit de l'exercer c'est parce que je considère que cela n'est d'aucune utilité concrète et, qui plus est, très insultant pour la personne à laquelle je m'adresserais. Personne ne souhaite interdire la critique d'une religion. L'on peut expliquer ô combien l'on trouve absurdes telles ou telles dispositions religieuses mais le fait de produire un dessin insultant et humiliant ne relève nullement de la critique.
Critiquer est une chose, insulter en est une autre (même si cela est un droit).
Dire a une dame qu'elle est moche ça ne se fait pas ..
Dire que ta religion est une secte d'assassins on a le droit de le dire ..
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
stirnersept9 a écrit : ↑27 octobre 2020 18:20"Il faut savoir renoncer à certains droits pour que la fraternité puisse s'exprimer dans notre pays"
Mohammed Moussaoui, président du conseil français du culte musulman, sur le droit à la carricature
Ce conseil, soi disant modéré, veut donc que l'on se plie aux lois coraniques.
il demande aux français ( selon quelle légitimité ?) de renoncer à leur façon de vivre, à leur liberté de penser, à leur laïcité
(Et je ne tiens pas à être fraternel avec les membres d'une secte qui n'a rien à faire dans mon pays.)
C'est un raccourci de votre part qui ne traduit nullement une pensée qu'il a tenté d'expliciter de manière plus nuancée que ce que vous présentez présentement. En l'occurrence, exercer un droit n'est pas nécessairement sage en toute circonstance. J'ai le droit de dire à ma collègue que je la trouve moche mais serait-il sage que je le fasse ?
Vous conviendrez, j'imagine, que non (et malgré tout, je dispose de ce droit). Si je m'interdit de l'exercer c'est parce que je considère que cela n'est d'aucune utilité concrète et, qui plus est, très insultant pour la personne à laquelle je m'adresserais. Personne ne souhaite interdire la critique d'une religion. L'on peut expliquer ô combien l'on trouve absurdes telles ou telles dispositions religieuses mais le fait de produire un dessin insultant et humiliant ne relève nullement de la critique.
Critiquer est une chose, insulter en est une autre (même si cela est un droit).
"Critiquer est une chose ,insulter en est une autre (mm si cela est un droit)."
Quand CH publie les caricatures ce n'est pas pour insulter les musulmans mais pour divertir ses lecteurs relativiser l'importance des religions et expliquer indirectement la liberté d'expression .Question d'interprétation.
CH est une auberge espagnole.
latresne a écrit : ↑28 octobre 2020 00:13
Quand CH publie les caricatures ce n'est pas pour insulter les musulmans mais pour divertir ses lecteurs relativiser l'importance des religions et expliquer indirectement la liberté d'expression .Question d'interprétation.
CH est une auberge espagnole.
Quand je dis à ma collègue qu'elle est moche, ce n'est pas pour l'insulter mais pour divertir mes autres collègues qui pourront s'amuser de la situation. Question d'interprétation.
C'est un raccourci de votre part qui ne traduit nullement une pensée qu'il a tenté d'expliciter de manière plus nuancée que ce que vous présentez présentement. En l'occurrence, exercer un droit n'est pas nécessairement sage en toute circonstance. J'ai le droit de dire à ma collègue que je la trouve moche mais serait-il sage que je le fasse ?
Vous conviendrez, j'imagine, que non (et malgré tout, je dispose de ce droit). Si je m'interdit de l'exercer c'est parce que je considère que cela n'est d'aucune utilité concrète et, qui plus est, très insultant pour la personne à laquelle je m'adresserais. Personne ne souhaite interdire la critique d'une religion. L'on peut expliquer ô combien l'on trouve absurdes telles ou telles dispositions religieuses mais le fait de produire un dessin insultant et humiliant ne relève nullement de la critique.
Critiquer est une chose, insulter en est une autre (même si cela est un droit).
"Critiquer est une chose ,insulter en est une autre (mm si cela est un droit)."
Quand CH publie les caricatures ce n'est pas pour insulter les musulmans mais pour divertir ses lecteurs relativiser l'importance des religions et expliquer indirectement la liberté d'expression .Question d'interprétation.
CH est une auberge espagnole.
la parution des caricatures n'a pas pour but de distraire ses lecteurs, mais d'instruire la liberté de blasphème.
latresne a écrit : ↑28 octobre 2020 00:13
Quand CH publie les caricatures ce n'est pas pour insulter les musulmans mais pour divertir ses lecteurs relativiser l'importance des religions et expliquer indirectement la liberté d'expression .Question d'interprétation.
CH est une auberge espagnole.
Quand je dis à ma collègue qu'elle est moche, ce n'est pas pour l'insulter mais pour divertir mes autres collègues qui pourront s'amuser de la situation. Question d'interprétation.
si je vous ciblais oui se serait une insulte
mais si je critique l'islam c'est générique
lorsque vous parlez des mécréants comme des sous chiens qui faut rééduquer ce n'est pas pareil que si vous vous adressez personnellement à un collègue de travail
mais cela vous depasse et vous ne faites la différence entre concernant tout le monde et faire de quelqu'un une tete de turc (Dans un sens plus figuré, cette "tête de Turc" est la personne dont on se moque, en général méchamment.
danielle49 a écrit : ↑27 octobre 2020 21:18
Cela dit, pas de panique, la France moderne et développée, la France de demain, est en marche ! https://i.goopics.net/OEe4w.jpg
T’as raison ça vaut le coup de se dépêcher d’ apprendre l’arabe pour être au top dans la France de demain. Je me suis trompé sur Macron, en fait il veut préparer les jeunes Français à cette France multiculturelle chère à son cœur. Allons y gaiement.
Pourquoi, tu crois que tu vas vivre tout seul dans ton petit monde de culs blancs?
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
stirnersept9 a écrit : ↑27 octobre 2020 18:20"Il faut savoir renoncer à certains droits pour que la fraternité puisse s'exprimer dans notre pays"
Mohammed Moussaoui, président du conseil français du culte musulman, sur le droit à la carricature
Ce conseil, soi disant modéré, veut donc que l'on se plie aux lois coraniques.
il demande aux français ( selon quelle légitimité ?) de renoncer à leur façon de vivre, à leur liberté de penser, à leur laïcité
(Et je ne tiens pas à être fraternel avec les membres d'une secte qui n'a rien à faire dans mon pays.)
C'est un raccourci de votre part qui ne traduit nullement une pensée qu'il a tenté d'expliciter de manière plus nuancée que ce que vous présentez présentement. En l'occurrence, exercer un droit n'est pas nécessairement sage en toute circonstance. J'ai le droit de dire à ma collègue que je la trouve moche mais serait-il sage que je le fasse ?
Vous conviendrez, j'imagine, que non (et malgré tout, je dispose de ce droit). Si je m'interdit de l'exercer c'est parce que je considère que cela n'est d'aucune utilité concrète et, qui plus est, très insultant pour la personne à laquelle je m'adresserais. Personne ne souhaite interdire la critique d'une religion. L'on peut expliquer ô combien l'on trouve absurdes telles ou telles dispositions religieuses mais le fait de produire un dessin insultant et humiliant ne relève nullement de la critique.
Critiquer est une chose, insulter en est une autre (même si cela est un droit).
Ca commence par renoncer a une caricature, puis c'est au tour du contenu du coran, puis des interprétations, ça finit par celui qui qui refuse de se convertir a l'islam est une offense aux musulmans. DOnc non on ne va pas renoncer a des dessins qui se moquent d'un concept vague et d'un personnage très largement sur estimé...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
latresne a écrit : ↑28 octobre 2020 00:13
Quand CH publie les caricatures ce n'est pas pour insulter les musulmans mais pour divertir ses lecteurs relativiser l'importance des religions et expliquer indirectement la liberté d'expression .Question d'interprétation.
CH est une auberge espagnole.
Quand je dis à ma collègue qu'elle est moche, ce n'est pas pour l'insulter mais pour divertir mes autres collègues qui pourront s'amuser de la situation. Question d'interprétation.
Si je dis que Mahomet, couchant avec une fillette, Aïcha, âgée de 9 ans, commet un acte qui ferait de lui aujourd'hui un pédophile, est-ce que je commets un blasphème ou est-ce que j'énonce une simple vérité ? Ou les deux, au prétexte que l'on ne peut énoncer une vérité qui nuirait à l'image d'un prophète, c'est à dire d'un homme.
Quand je dis à ma collègue qu'elle est moche, ce n'est pas pour l'insulter mais pour divertir mes autres collègues qui pourront s'amuser de la situation. Question d'interprétation.
Si je dis que Mahomet, couchant avec une fillette, Aïcha, âgée de 9 ans, commet un acte qui ferait de lui aujourd'hui un pédophile, est-ce que je commets un blasphème ou est-ce que j'énonce une simple vérité ? Ou les deux, au prétexte que l'on ne peut énoncer une vérité qui nuirait à l'image d'un prophète, c'est à dire d'un homme.
Rappel (wikipedia : "Ainsi, certains pays n'ont jamais pénalisé le blasphème (exemples : États-Unis, Chine, Japon) ou ont aboli leurs lois sur les propos blasphématoires (exemples : France, Canada, pays scandinaves), tandis que d'autres appliquent encore une législation pénalisant les blasphémateurs, par des sanctions allant de la simple amende (exemples : Italie, Autriche, Brésil) jusqu'à la peine de mort (exemples : Nigéria, Iran, Arabie saoudite), en passant par diverses peines d'emprisonnement (exemples : Allemagne, Russie, Inde)"
Modifié en dernier par papibilou le 28 octobre 2020 14:57, modifié 1 fois.