Se joue dans ce beau WE d'automne... une parodie de référendums d'"autodétermination" des populations " qui ont survécu aux bombardements, qui ne se sont pas expatriées vers l'occident salvateur, qui n'ont pas été déportées de force après "filtration" vers la Russie immonde.
Poutine nous garantit que le droit électoral sera respecté!
Ses observateurs feront respecter la loi!
- Qui a vu les listes électorales, qui connaît le nombre d'inscrits pour chacune des 4 régions, car on ne parle plus du Donbass...mais du sud aussi?
- Qui vérifiera la validité des votes des "votants"?
Mariani notre chantre de la russophilie des droites nationalistes et populistes?
Lavrov à l'ONU s'est retrouvé bien seul en stigmatisant l'UKraine nazie!
Une place pour lui aussi lors du futur procès contre les criminels russes!
Au Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie seule contre tous
Les représentants chinois et indien ont pris leur distance avec les surenchères de Moscou lors de la 77e Assemblée générale des Nations unies. Les dirigeants occidentaux ont, eux, poursuivi leur dénonciation de l’attaque des forces russes en Ukraine.
Par Philippe Ricard(New York, envoyé spécial)
Publié aujourd’hui à 10h00, mis à jour à 11h07
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Sergueï Lavrov n’est resté dans la salle que le temps de prononcer une virulente diatribe contre « l’Etat totalitaire nazi », qui serait selon lui en place en Ukraine. Il n’empêche, le ministre des affaires étrangères russe s’est retrouvé isolé comme jamais, jeudi 22 septembre, à New York, lors d’une réunion du Conseil de sécurité, qui restera comme le temps fort de la 77e Assemblée générale des Nations unies, Chine et Inde plaidant pour mettre un terme aux hostilités, deux jours après la mobilisation « partielle » décrétée par le président russe, Vladimir Poutine.
En principe, la séance devait être consacrée à « la lutte contre l’impunité » des crimes dont sont accusées les forces russes engagées en Ukraine. Un sujet douloureux, une semaine après la découverte d’une fosse commune et des nouvelles atrocités commises contre les civils dans la ville d’Izioum, tout juste libérée de la férule russe. « Il n’y a pas de paix sans justice », a asséné la ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna, qui présidait les débats. Au moment où Vladimir Poutine joue l’escalade dans l’espoir de reprendre la main face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, le rendez-vous a mis en lumière l’isolement croissant du chef du Kremlin.
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« Toute annexion de territoires appartenant à un Etat par un autre Etat résultant de la menace ou de l’usage de la force constitue une violation de la charte des Nations unies et du droit international », a d’abord rappelé Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, alors que quatre régions ukrainiennes occupées s’apprêtent à voter, dans les prochains jours, sur leur rattachement à la Russie. Pour lui, les menaces de conflit nucléaire proférées par Vladimir Poutine, mardi, sont de surcroît « absolument inacceptables ».
Envoi d’enquêteurs et de médecins français à Izioum
Les membres du Conseil de sécurité ont ensuite profité du moment pour dire leurs quatre vérités à l’émissaire du président russe, même si Sergueï Lavrov était absent lorsque ses homologues ont pris la parole. « Que le président Poutine ait choisi cette semaine, alors que la plupart des dirigeants de ce monde se réunissent à l’ONU, pour verser de l’huile sur le feu qu’il a allumé démontre son mépris total pour la charte des Nations unies », a lancé Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain. « Si la Russie arrête de combattre, la guerre cesse. Si l’Ukraine arrête de combattre, c’est la fin de l’Ukraine », a-t-il jugé, en assurant que les Etats-Unis allaient continuer à soutenir Kiev, en dépit des menaces du chef du Kremlin. « Plus la Russie connaît de revers, plus elle multiplie les agressions contre les civils, a observé M. Blinken. On ne peut pas laisser Poutine s’en sortir comme ça. »
« La guerre a été accompagnée de tant d’atrocités que la Russie doit en être tenue responsable », avait estimé, un peu plus tôt, Catherine Colonna, aux côtés du chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba. Comme dans la banlieue de Kiev, au printemps, la France va d’ailleurs envoyer, a-t-elle annoncé, une équipe d’enquêteurs et de médecins légistes, pour contribuer aux investigations menées à Izioum. Mais, au nom de « l’efficacité », Mme Colonna voit d’un mauvais œil la création, souhaitée par Kiev, d’une cour spéciale chargée de juger le « crime d’agression » de l’Ukraine par la Russie. A ses yeux, c’est la Cour pénale internationale qui doit être en première ligne, aux côtés des autorités judiciaires ukrainiennes.
La Chine appelle à la « désescalade »
Un peu plus tard, la réunion a permis de constater la distance de plus en plus nette que la Chine, pourtant « partenaire » de la Russie, semble désormais vouloir prendre avec la guerre menée en Ukraine. Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a invité les deux camps à un « dialogue sans précondition, afin de ramener la paix ». Il a suggéré de « travailler ensemble à la désescalade », en particulier dans le domaine de la sécurité nucléaire, sur le site de la centrale de Zaporijia, occupé par les forces russes. Il a encore souligné l’attachement de son pays à « la souveraineté et à l’intégrité territoriale » des Etats, en conformité avec la charte des Nations unies. On semblait loin des appels à la mise en place d’un ordre international alternatif lancés par le président chinois, Xi Jinping, et Vladimir Poutine, lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï, la semaine précédente.
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En position de pivot entre l’Occident et la Russie, l’Inde a, elle aussi, fait part de ses préoccupations. Sans aucune ambiguïté, le ministre des affaires étrangères indien, Subrahmanyam Jaishankar, a appelé à la « cessation des hostilités ». « L’impact du conflit est ressenti même dans les régions les plus éloignées », a-t-il observé, tout en remarquant par ailleurs qu’« il ne peut y avoir aucune justification pour violer les droits humains ».
Sergueï Lavrov, lui, a continué à défendre la Russie bec et ongles, au point de dénoncer l’« impunité » dont bénéficieraient des autorités ukrainiennes « russophobes » et « racistes ». « Les Etats-Unis et leurs alliés, avec la complicité d’organisations internationales des droits de l’homme, ont couvert les crimes commis par le régime de Kiev », a-t-il affirmé, non sans assimiler, une nouvelle fois, le pays envahi à l’« Allemagne nazie ».
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Pitoyable peuple incapable de virer ces zozos; seuls les riches pourront fuir comme des "braves". Resteront les pauvres gens et les zombifiés par la télé et l'alcool de patate.