Kabé a écrit : ↑06 janvier 2025 17:57
UBUROI a écrit : ↑06 janvier 2025 17:15
Les Mahorais sont masos pour voter pour les moins disants
Masos ou pire!
Oui, mais bon : tant qu'on n'a pas essayé l'alternative, on ne sait pas. Et, puisque les pouvoirs en place depuis des décennies n'ont pas foutu grande chose... Ce n'est pas que j'approuve, et le RN/FN ne s'est jamais préoccupé des problèmes des Mahorais, donc il n'y a pas vraiment beaucoup à attendre de ce parti (autre que des belles promesses, encore une fois, et de plus), mais quand on se sent délaissés par les pouvoirs en place on cherche ailleurs. Je crois qu'il n'y ait aucun parti qui a eu des proposition concrètes pour les problèmes (d'immigration et d'autres) à Mayotte...
L'alternative qu'est le RN est déjà testée dans certaines mairies.
"Gestion municipale du RN : quel bilan ?
Politique culturelle, gestion des comptes publics, sécurité, probité, qu’est-ce que la gestion des communes "qui ont essayé" nous enseigne sur la conduite du pouvoir du Rassemblement national ?
Une dizaine de villes françaises sont aujourd’hui administrées par des membres du Rassemblement national. Vitrines de la normalisation du parti d’extrême droite, ces villes constituent de véritables laboratoires du parti à l’échelle locale. Qu’est-ce que l’administration de ces communes peut-elle nous apprendre sur la façon dont ce parti exerce le pouvoir ? Pour le savoir, nous recevons trois invités : Camille Vigogne Le Coat, reporter au Nouvel Obs, autrice de l’enquête intitulée "Les rapaces, enquête sur l’exercice du pouvoir du RN" dans la ville de Fréjus, dans le Var (éditions Les Arènes, 2023), Jean-François Poupelin, journaliste indépendant, à l’origine d’une enquête Mediapart sur le bilan du RN municipal ainsi que Safia Dahani, docteure en sciences politiques de l’IEP de Toulouse, post-doctorante en sociologie à l’EHESS, co-directrice de l’ouvrage Sociologie politique du Rassemblement national (Presses universitaires du Septentrion, 2023).
Une réalité en "trompe-l’œil"…
La reporter Camille Vigogne Le Coat pointe des réalités municipales "en trompe-l’œil", prenant l’exemple de David Rachline, maire de Fréjus. Elle observe en effet "un système local corruptif très loin de la gestion saine que pourraient en apparence laisser paraître les chiffres de la mairie". C’est aussi la position de Safia Dahani : la "construction médiatique de la réalité municipaliste du RN est éloignée de son investissement territorial". Elle précise d’ailleurs que ces résultats ont été, pour partie, "montés en épingle" et érigés en "symbole" au cours de ces dix dernières années.
…qui cache une gestion locale en demi-teinte
La gestion municipale du Rassemblement national n’est pourtant pas sans conséquence sur les services publics de ces localités. Le journaliste Jean-François Poupelin rappelle que David Rachline a baissé de 20 % le budget des écoles depuis le début de son mandat, en 2014. Selon lui, ces problématiques sont liées aux sujets de prédilection du Rassemblement national, qui gravitent autour du "triptyque" défini par Marine Le Pen en 2014, à savoir "la baisse des impôts, le renforcement de la sécurité et la suppression des subventions des associations communautaires". Safia Dahani nuance ce bilan par la question de la parité, exigence plus respectée par le Rassemblement national que par les autres partis de droite. Elle note cependant que "les femmes, lorsqu’elles sont conseillères municipales, quittent plus souvent leur mandat en cours de route", faute de formations personnalisées."
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Donc cela donne une idée ce que serait le RN à l'échelle nationale. Un parti adaptant son discours suivant les événements du moment pour ensuite voter le contraire au Parlement européen.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells