Hdelapampa a écrit : ↑16 avril 2020 01:32 Un seul exemple:
Il y a quelques années encore, l'énorme majorité des Français pensaient que la consommation quotidienne de viande rouge était un progrès sanitaire et que ça rendait fort et intelligent...que c'était, bref, "bon pour la santé". Et de fait, ils étaient en bien meilleure santé que pendant l'Occupation quand ils en étaient privés.
Où en est-on on aujourd'hui?
Quelle était la vraie explication?
Si Maman pense que l'eau sucrée va soulager Bébé, elle va le faire avec de l'espoir, une attente forte très bien perçue par l'enfant qui voudra satisfaire maman; il sera sensible à sa tendresse rassurante. Donc oui, l'eau sucrée marche peut-être.
Mais je ne l'affirme pas: c'est à prouver expérimentalement.
Je n'ai jamais dit que tous les médicaments allopathiques étaient efficaces. Je veux bien ne pas être d'accord avec toi sur la base de ce que tu dis et sur ce que je dis. Si on discute de ce que nous ne pensons ni toi, ni moi, ça va devenir très difficile.
Rassure toi, je suis pour le déremboursement de TOUS les médicaments dont l'efficacité par eux-mêmes n'est pas prouvée. Le placebo peut être utilisé en aveugle pour le patient et dans ce xas il ne doit rien coûter (même si le patient doit pouvoir croire qu'il coûte).
Non ce qui est le plus contesté c'est le principe du "semblable" qui soigne le "semblable".
D'où ma question sur les abâts de canard et la grippe, restée à ce jour sans réponse.
J'attire ton attention sur le fait que la "découverte" de Benveniste est...postérieure à l'invention de l'homéopathie. En aucun cas donc, la mémoire de l'eau ne peut être à l'origine de cette "médecine".
C'est une "justification" a posteriori qui vient au secours de la dilution-dynamisation.
Mais comme je l'ai dit l'expérimentation par d'autres n'a pas pu donner les mêmes résultats, ce qui la rend suspecte.
Bjr Hdelapampa.
Je ne vais pas me répéter en vous faisant part de mon vif intérêt pour votre réponse à Lotus d'hier soir et qui ne semble pas l'avoir vraiment sortie de ses rails, dommage...
Je comprends tout à fait que la démarche scientifique implique de sortir de la ''stérile affirmation belliqueuse des croyances'', vu qu'elle se borne à un échange sans issue du genre : ''tu crois ! rep : tu crois que je crois etc...''
Mais dans la controverse qui nous occupe, je trouve bien dommage de devoir se priver de cet instrument de comparaison entre l'homéopathie et les croyances religieuses.
Dans ces deux cas de figure, je note un point commun : une sentence implacable qui peut se résumer en quelques mots et se voit opposer, des décennies ou des siècles durant, des montagnes d'ouvrages, de discours et de démonstrations intellectuelles plus ou moins farfelues.
Je propose pour l'une : ''si la mémoire de l'eau existe, prouvez-le !''
et pour l'autre : ''les hommes ont inventé les dieux, l'inverse reste à prouver''
Bref, la demande de preuve est le pivot incontournable de nombre de réflexions humaines et peut s'étendre à une infinité de disciplines - droit, économie, écologie, médecine etc...-
Cette observation à dû occuper l'esprit d'innombrables penseurs depuis l'antiquité jusqu'à nos jours et je les imagine, me disant : ''ce que tu dis n'est pas faux, mais tu dois le prouver !''