c'est rassurant de voir que quelques uns ne se contentent pas de répéter bêtement les bobards qu'on leur sert, mais ils sont hélas bien peu nombreux ;
aux autres : à défaut de faire consensus sur l'utilité de tous les vaccins imposés, et si vous avez quelques neurones capables de travailler un peu, posez vous la question de savoir pourquoi on passe brusquement de 3 à 11 vaccins obligatoires ...
aurions nous eu, en l'espace de quelques mois, des épidémies telles qu'elles justifient de passer cette loi dès le début du quinquennat comme s'il s'agissait d'une urgence absolue ??
non bien sûr, alors quelle est la raison d'une telle précipitation ? je vous donne une piste ...
il faut se pencher sur les actions engagées depuis plus d'un an par un groupe de 2500 personnes, dont une bonne part de médecins, pour comprendre le "comme c'est bizarre ..."
Pour résumer très brièvement :
- Depuis 2008, ceux qui ont constaté la rupture du vaccin DTP (seuls vaccins obligatoires) sans aluminium n'ont eu de cesse de réclamer son retour.
- En 2015, une pétition signée par plus d'un million de personnes a été adressée à la ministre de la Santé qui s'est refusé à agir contre les labos ; une procédure a donc été engagée auprès du Conseil d'Etat
- le 8 février 2017, le Conseil d'Etat rend une décision favorable aux requérants, et enjoint la Ministre de la Santé de prendre des mesures afin de rendre disponibles les seuls vaccins obligatoires
Conclusion : la prétendue utilité des 11 vaccins que l'on cherche à imposer aujourd'hui n'est en fait qu'un moyen de contourner la décision du Conseil d'Etat ; et force est de constater qu'il est plus facile et évident pour nos pouvoirs politiques de contraindre des millions d'individus que la minorité, néanmoins très puissante, que représente le lobby pharmaceutique.Le Conseil d’État juge cependant que les dispositions législatives créant trois obligations de vaccination impliquent nécessairement que les personnes qui doivent exécuter ces obligations puissent le faire sans être contraintes de soumettre leur enfant à d’autres vaccinations, auxquelles elles n’auraient pas consenti librement.
Or le ministre chargé de la santé dispose de plusieurs pouvoirs qui sont de nature à garantir que cette possibilité soit offerte :
- il peut sanctionner les laboratoires et entreprises qui ne respectent pas leur obligation d’élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion des pénuries de vaccins et leur obligation de prévenir les risques de rupture de stock ;
- il peut demander au ministre chargé de la propriété intellectuelle de soumettre le brevet d’un médicament au régime de la licence d’office afin d’assurer sa mise à disposition en quantité suffisante ;
- il peut saisir l’Agence nationale de la santé publique, qui a le pouvoir de procéder à l’acquisition, la fabrication, l’importation et la distribution de médicaments pour faire face à leur commercialisation ou production insuffisante.
Dans ces conditions, le Conseil d’État estime que le ministre chargé de la santé ne pouvait pas refuser de faire usage de ses pouvoirs pour permettre de rendre disponibles des vaccins ne contenant que les trois vaccinations obligatoires.
Le Conseil d’État annule donc le refus du ministre. Il lui enjoint, par conséquent, dans un délai de six mois, et sauf à ce que la législation évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires, de prendre des mesures ou de saisir les autorités compétentes pour permettre de rendre disponibles des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination prévues par le code de la santé publique.