De toute évidence vous ne savez pas ce qu'a été la guerre coloniale en Algérie et dans l'empire.latresne a écrit :quo vadis a écrit :
Même les appelés ont compris à qui ils avaient affaire s'agissant de vous les Pieds Noirs...
Ne vous en prenez qu'à vous et à votre violence systémique, comme si la violence coloniale de l'Etat ne vous suffisait
pour que vous preniez vos aises.
Les indigènes que les pieds noirs rencontraient étaient assassinés sur le champ soutenus en cela par les maires.
Et les fours à chaux étaient mis à contribution pour faire disparaître les centaines de cadavres, en cas d'enquête.
Quant aux militaires eux-mêmes, les sous officiers faisaient la tournée des centres d'interrogatoires dans les
camps de concentration, avec des camions bâchés, pour prendre les suppliciés mourants après tortures ou les cadavres.
Les premiers étaient achevés au pistolet ou au poignard.
Les femmes étaient aussi torturées avec des bouteilles dans le vagin, et suspendues par les membres, comme les
ados et adultes masculins, de l'eau sous pression qui leur déchiraient les intestins.
Plusieurs observateurs à la fois en Algérie et en Métropole ont évoqué votre Gestapo d'Algérie.
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De tte évidence ,vous ne savez pas ce qu'est un camp de concentration . Ni la gestapo .
Votre comparaison est une insulte pour ceux qui ont connu et l'un et l'autre pendant la G .
La torture...les camps appelés avec euphémisme..."camps d'internement" voire "d'hébergement"....la routine.
Chaque matin l'on retrouvait au moins un enfant mort de froid, de maladie et ou de faim.
Des camions bâchés venaient chercher les cadavres des personnes ayant succombé à la torture ou les mourants des sévices des tortures, qui seront achevés au poignard ou pistolet.
Claude Bourdet, né le 9 octobre 1909 à Paris et mort le 20 mars 1996 à Paris, est un résistant (alias Lorrain, dans la Résistance), déporté, Compagnon de la Libération, écrivain, journaliste, polémiste et militant politique français de l'UGS puis du PSU.
Il soutient aussi la lutte anti-coloniale, dénonce la répression à Madagascar et la torture en Algérie dans un article du 6 décembre 1951 intitulé « Y a-t-il une Gestapo en Algérie? »
Il réitère ses accusations dès le début de la guerre dans « Votre Gestapo d'Algérie », le 13 janvier 1955.
La torture a été pratiquée durant cette période sur les populations algérienne et française par les forces coloniales (l'armée française, l'OAS, les forces de police) dans des proportions qui, selon des historiens comme Pierre Vidal-Naquet, concerneraient des centaines de milliers d'Algériens.
La torture policière existait déjà largement en Afrique du Nord avant l’insurrection de 1954, comme en témoigne la mise en garde lancée, dès cette date, par l'écrivain François Mauriac.
Elle avait été systématiquement utilisée lors de la colonisation du pays, notamment lors de la campagne du général Bugeaud6, mais elle fut consacrée et institutionnalisée comme arme de guerre par l'armée, qui a reçu tous les pouvoirs lors de la « bataille d'Alger ». Celle-ci fut en 1957, un « point de non-retour » à cet égard.
Toutefois, le passage à la guerre totale et à la systématisation de la torture précède l'année 1957 et correspond, selon la thèse de Raphaëlle Branche, à l’arrivée à la tête de l’état-major d’Alger du général Raoul Salan en décembre 1956.
Une loi votée le 31 juillet 19688 en confirmation des deux décrets du 22 mars 19629,10 amnistie l'ensemble des infractions commises en Algérie par l'armée française et ses partisans. Cette loi prévoit dans son article 1 que « Sont amnistiées de plein droit toutes infractions commises en relation avec les événements d'Algérie. Sont réputées commises en relation avec la guerre d'Algérie toutes infractions commises par des militaires servant en Algérie. ».
Cette loi empêche les victimes de poursuivre au pénal mais théoriquement pas au civil, bien que cette interprétation de la loi ait été remise en cause par divers juristes, dont William Bourdon. Celui-ci estime que cette loi « s'oppose aux principes du droit international selon lesquels l'amnistie ne peut être accordée aux auteurs de violations des droits de l'homme les plus graves tant que les victimes n'ont pas obtenu justice par une voie de recours efficace ».
Toute la panoplie y est....viols des femmes et des hommes, tortures, assassinat...etc...
Et je m'aperçois que la pédagogie dans ce domaine est fortement lacunaire.
L'enseignement a du pain sur planche.
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