Relax a écrit : ↑03 février 2023 08:54
lotus95 a écrit : ↑02 février 2023 23:14
Tu n'as rien récusé du tout , tu ne comprends visiblement pas comment fonctionnent les cotisations et ce qu'elles représentent ; je t'invite donc à lire et relire la définition Insee de la rémunération d'un salarié postée plus haut ;
que les cotisations soient salariales ou patronales , elles font partie de la rémunération des salariés , et le système des retraites est financé à 80% par les cotisations, c'est un fait , il n'y a rien à contester là dedans.
Donc payé par l'employeur ou non ne veut strictement rien dire , l'entreprise n'est qu'un intermédiaire entre le salarié et les organismes sociaux.
Je pense qu'il faut s'en tenir aux fondamentaux : comme leurs noms l'indiquent les cotisations salariales sont payées par le salarié, les cotisations patronales sont payées par l'employeur.
Il faut garder une certaine rigueur dans le raisonnement sinon on parvient à des conclusions farfelues ....

Non, la forme ne prévaut pas sur le fond , tu n'es pas dans la rigueur lorsque tu te contentes d'un raisonnement superficiel qui se limite à des mots , au lieu de chercher à comprendre leur signification réelle.
Les cotisations patronales sont versées par l'employeur
pour le compte du salarié , et au même titre que les salaires versés , elles rémunèrent le travail effectué par le salarié. La seule nuance est que les salaires représentent un revenu immédiat , alors que les cotisations représentent un revenu de remplacement différé dans le cadre d'un système assurantiel
et il me semble que la définition Insee de la rémunération d'un salarié n'a rien de farfelu , qu'elle ne cadre pas avec tes credos , je veux bien le croire , mais ça ne change rien au fait que les cotisations patronales font bel et bien partie de la rémunération du salarié.
Définition
Ensemble des rémunérations en espèces et en nature que les employeurs versent à leurs salariés en paiement du travail accompli par ces derniers :
salaires et traitements bruts en espèces et en nature, cotisations sociales effectives et imputées à la charge des employeurs.
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1399
Pour le 2ème point, je répondais à ton affirmation arbitraire qui disait que les impots ne finançaient pas les retraites ; je te réponds le contraire, c'est bien que tu l'admettes finalement.
Entrons dans le détail : la retraite relève d'une assurance, les droits s'acquièrent en cotisant.
C'est le principe-même du système par répartition.
Y'a des exceptions à ce principe, notamment les fonctionnaires dont les pensions sont inscrites au budget de l'état mais ils cotisent néanmoins pour avoir des droits, c'est toujours un système d'assurance.
Et l'autre exception, c'est le minimum retraite versée au titre de la solidarité ( ça ne relève donc plus d'une assurance ) à ceux qui n'ont pas de droits suffisants ou qui n'ont jamais travaillé.
Oui je ne dis pas le contraire , mais tu oublies les contributions de l'Etat en tant qu'employeur au titre des cotisations retraites des fonctionnaires , et ses subventions d'équilibre pour les régimes spéciaux ; le tout représente environ 40 Mds annuels et sont financés par les impôts.
le problème étant que le projet de l'Etat de supprimer des postes de fonctionnaires en masse risque de creuser encore davantage le déséquilibre , et donc les contributions associées ... cette réforme est présentée comme nécessaire pour le système par répartition , alors qu'elle ne vise probablement qu'à délester l'Etat de ses contributions sur l'ensemble des actifs , et à montrer patte blanche devant Bruxelles et l'oligarchie mondialiste
En conclusion , que tu considères cette réforme inévitable n'est qu'une opinion biaisée par ton idéologie macronienne , et vu que tu ne sembles pas t'intéresser aux nombreuses autres solutions pour combler un déficit temporraire et peu significatif au regard des flux , cela n'a pas beaucoup d'intérêt. On se tape de ce que font les voisins , la France n'est pas obligée de caler son modèle social à la médiocrité et au taux de pauvreté d'autres pays , surtout lorsque ce gvt parvient à trouver 150 milliards tous les ans pour engraisser des parasites. Si l'on doit parler de pleurnicheries , ils sont bien plus concernés que ceux qui font valoir leurs droits à une retraite décente.
Bin justement, le macronisme ne repose pas sur une idéologie, trouve autre chose.
Le déficit des caisses de retraite est structurel, les projections démographiques sont imparables, on tend vers un ratio cotisants/ pensionnés qui met le système lui-même en péril.
A partir de là, soit on redresse la situation, soit on laisse le système s'écrouler sous son propre poids.
- Si si , dépouiller la collectivité de recettes fiscales significatives (150 Mds) au profit d'une minorité d'intérêts privés , et jouer l'hystérie sur un déficit potentiel de 10 Mds lorsqu'il s'agit de la majorité de la population , ça relève de néo-libéralisme puant
- de même que se limiter à n'impacter que les actifs alors que les solutions indolores pour un meilleur équilibre sont nombreuses ;
- de même que faire semblant d'ignorer qu'il ne s'agit pas réellement d'un recul de l'âge de départ , puisqu'on sait très bien que le taux d'emploi des séniors au delà de 60 ans est très faible , mais de repousser le plus tard possible le paiement des pensions , en mettant dans la galère les séniors entre chomage/RSA et retraites 2 ans de plus
- de même que l'aspect paradoxal entre le prétendu maintien des séniors en poste , et le chômage des jeunes qui en découlerait ... seuls des corniauds peuvent croire dans le contexte actuel que les emplois vont pousser comme des champignons
Et si la démographie explique en partie le ratio défavorable cotisants/retraités , d'une part il ne s'agit pas d'une évolution à figer dans le temps (incidence des babyboomers) , et d'autre part, la politique gouvernementale est très loin d'être neutre en la matière :
inaction face aux fuites d'emplois dans le cadre de la concurrence déloyale favorisée par l'UE , hémorragie de recettes sociales et fiscales sans contrepartie ni contrôle, suppression de postes de fonctionnaires , baisse de la proportion des salaires indiciaires , provocation de faillites en cascade par une inflation virtuelle colossale des couts de l'énergie ..................... tout cela n'a rien d'une fatalité
Quoi qu'il en soit , les solutions pour pallier à des déficits potentiels temporaires ne passent pas exclusivement par des mesures d'âge aussi injustes que cyniques , revenir sur les gaspillages faramineux de politiques clientélistes et faire contribuer davantage les parasites qui s'engraissent sur le dos des citoyens ne serait pas du luxe