Le marathon du brancard.
Posté : 31 janvier 2012 11:58
Son passage aux urgences de l’hôpital Pierre-Oudot au Médipôle à Bourgoin-Jallieu, Gaston Bourdon s’en souviendra longtemps. Un parcours du combattant pour ce monsieur de 87 ans, résidant à Montalieu-Vercieu.
C’était il y a quelques semaines. Gaston Bourdon est arrivé aux urgences de l’hôpital vers 17 h 45, par ambulance. « J’avais des douleurs terribles à l’estomac, se souvient-il. En arrivant, on m’a mis sur un brancard dans la salle d’attente. » Et c’est tout. Gaston Bourdon attend ainsi sur son brancard jusqu’à 23 heures. Puis une infirmière déplace le brancard dans un box. On lui fait une prise de sang. Et il attend de nouveau.
À minuit, on pratique une radio et à 1 heure du matin on lui pose une sonde à l’estomac. « Je souffrais toujours terriblement. Je suis resté sur mon brancard dans mon box jusqu’à 8 heures le lendemain matin. Puis, n’y tenant plus, j’ai interpellé une infirmière pour qu’elle me retire ma sonde, car j’avais trop mal à la gorge. Et j’ai encore attendu. »
À 11 h 30, Gaston Bourdon est emmené pour passer un scanner abdomino-pelvien. Puis on le ramène, toujours sur son brancard, cette fois dans la salle d’attente. Et plus rien. Jusqu’à 17 heures.
« Un médecin est venu me voir pour me dire que j’avais une petite hernie hiatale. Il m’a dit que je devais passer un examen endocrinologique mais que je ne pouvais pas le faire à l’hôpital car ils n’avaient plus de lit disponible pour moi. Je devais donc rentrer chez moi. Sur mon ordonnance, il y avait de prescrit un lavement, du Spasfon et du Dafalgan. C’est tout. Ma fille, qui était avec moi, s’est franchement inquiétée. Depuis l’hôpital, elle a téléphoné à la clinique d’Ambérieu-en-Bugey. Elle a décrit mes douleurs et la clinique nous a trouvé un créneau pour le lendemain. On a quitté les urgences. »
Le lendemain, Gaston Bourdon arrive à la clinique d’Ambérieu. « J’ai été pris en charge tout de suite par un médecin qui a diagnostiqué un très important ulcère à l’estomac. J’ai été hospitalisé six jours, placé sous perfusion quelques jours et j’ai dû avoir une transfusion sanguine. »
Source:Le Progrés.
C’était il y a quelques semaines. Gaston Bourdon est arrivé aux urgences de l’hôpital vers 17 h 45, par ambulance. « J’avais des douleurs terribles à l’estomac, se souvient-il. En arrivant, on m’a mis sur un brancard dans la salle d’attente. » Et c’est tout. Gaston Bourdon attend ainsi sur son brancard jusqu’à 23 heures. Puis une infirmière déplace le brancard dans un box. On lui fait une prise de sang. Et il attend de nouveau.
À minuit, on pratique une radio et à 1 heure du matin on lui pose une sonde à l’estomac. « Je souffrais toujours terriblement. Je suis resté sur mon brancard dans mon box jusqu’à 8 heures le lendemain matin. Puis, n’y tenant plus, j’ai interpellé une infirmière pour qu’elle me retire ma sonde, car j’avais trop mal à la gorge. Et j’ai encore attendu. »
À 11 h 30, Gaston Bourdon est emmené pour passer un scanner abdomino-pelvien. Puis on le ramène, toujours sur son brancard, cette fois dans la salle d’attente. Et plus rien. Jusqu’à 17 heures.
« Un médecin est venu me voir pour me dire que j’avais une petite hernie hiatale. Il m’a dit que je devais passer un examen endocrinologique mais que je ne pouvais pas le faire à l’hôpital car ils n’avaient plus de lit disponible pour moi. Je devais donc rentrer chez moi. Sur mon ordonnance, il y avait de prescrit un lavement, du Spasfon et du Dafalgan. C’est tout. Ma fille, qui était avec moi, s’est franchement inquiétée. Depuis l’hôpital, elle a téléphoné à la clinique d’Ambérieu-en-Bugey. Elle a décrit mes douleurs et la clinique nous a trouvé un créneau pour le lendemain. On a quitté les urgences. »
Le lendemain, Gaston Bourdon arrive à la clinique d’Ambérieu. « J’ai été pris en charge tout de suite par un médecin qui a diagnostiqué un très important ulcère à l’estomac. J’ai été hospitalisé six jours, placé sous perfusion quelques jours et j’ai dû avoir une transfusion sanguine. »
Source:Le Progrés.