Le président Allemand démissionne.
Posté : 17 février 2012 10:31
Le parquet de Hanovre, capitale de l’Etat de Basse-Saxe, a annoncé en soirée par communiqué un «début de suspicion» concernant le président allemand, une autorité morale dont les fonctions sont essentiellement honorifiques.
La veille, la chancellerie de Basse-Saxe avait remis au parquet 16 classeurs et des cahiers concernant M. Wulff, 52 ans qui a dirigé cet Etat régional de 2003 à 2010.
Le sort de Christian Wulff, membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de Mme Merkel, est désormais dans les mains des députés du Bundestag (chambre basse du parlement) qui vont être appelés à se prononcer sur la levée de l’immunité pour autoriser le parquet à lancer une procédure.
M. Wulff est depuis mi-décembre sous le feu des critiques des médias allemands qui l’accusent d’avoir profité de sa position à la tête de la Basse-Saxe pour obtenir des avantages financiers divers et multiples, puis d’avoir tenté d’étouffer ces affaires. Début janvier il a refusé de démissionner.
Le président allemand a été pêle-mêle attaqué pour avoir occulté un prêt, pour avoir profité de vacances gratuites chez de riches entrepreneurs en Italie, à Majorque, aux Etats-Unis, puis pour avoir tenté de faire pression sur des journalistes, notamment sur le puissant journal Bild afin d’empêcher la sortie de nouvelles révélations.
Selon la justice, «la vérification exhaustive de nouveaux documents, et l’évaluation d’articles dans les médias montre assez de faits pour un début de suspicion de prévarication ou de bénéfices d’avantages» de M. Wulff, qui reste «présumé innocent».
Le parquet a indiqué s’intéresser également à un producteur de films, David Groenewold, un proche de M. Wulff qui est suspecté d’avoir bénéficié de cautionnement pour divers projets.
Selon un sondage publié il y a une semaine, 77% des Allemands estimaient que l’image de M. Wulff étaient durablement abîmée, et 48% voulaient sa démission.
Les sociaux-démocrates du SPD (opposition) réclament d’ores et déjà la levée de l’immunité. «L’immunité du président fédéral doit à présent être levée sans délai», a estimé le chef du groupe SPD au Bundestag, Thomas Opprimant, dans le quotidien Die Wels à paraître vendredi.
Mme Merkel avait eu du mal à faire élire M. Wulff en juin 2010, après la démission surprise de Horst Köhler: il avait fallu trois tours de scrutin, les grands électeurs en profitant pour montrer leur mécontentement à l’égard de la chancelière et de sa coalition de centre-droit.
Source:DNA.
La veille, la chancellerie de Basse-Saxe avait remis au parquet 16 classeurs et des cahiers concernant M. Wulff, 52 ans qui a dirigé cet Etat régional de 2003 à 2010.
Le sort de Christian Wulff, membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de Mme Merkel, est désormais dans les mains des députés du Bundestag (chambre basse du parlement) qui vont être appelés à se prononcer sur la levée de l’immunité pour autoriser le parquet à lancer une procédure.
M. Wulff est depuis mi-décembre sous le feu des critiques des médias allemands qui l’accusent d’avoir profité de sa position à la tête de la Basse-Saxe pour obtenir des avantages financiers divers et multiples, puis d’avoir tenté d’étouffer ces affaires. Début janvier il a refusé de démissionner.
Le président allemand a été pêle-mêle attaqué pour avoir occulté un prêt, pour avoir profité de vacances gratuites chez de riches entrepreneurs en Italie, à Majorque, aux Etats-Unis, puis pour avoir tenté de faire pression sur des journalistes, notamment sur le puissant journal Bild afin d’empêcher la sortie de nouvelles révélations.
Selon la justice, «la vérification exhaustive de nouveaux documents, et l’évaluation d’articles dans les médias montre assez de faits pour un début de suspicion de prévarication ou de bénéfices d’avantages» de M. Wulff, qui reste «présumé innocent».
Le parquet a indiqué s’intéresser également à un producteur de films, David Groenewold, un proche de M. Wulff qui est suspecté d’avoir bénéficié de cautionnement pour divers projets.
Selon un sondage publié il y a une semaine, 77% des Allemands estimaient que l’image de M. Wulff étaient durablement abîmée, et 48% voulaient sa démission.
Les sociaux-démocrates du SPD (opposition) réclament d’ores et déjà la levée de l’immunité. «L’immunité du président fédéral doit à présent être levée sans délai», a estimé le chef du groupe SPD au Bundestag, Thomas Opprimant, dans le quotidien Die Wels à paraître vendredi.
Mme Merkel avait eu du mal à faire élire M. Wulff en juin 2010, après la démission surprise de Horst Köhler: il avait fallu trois tours de scrutin, les grands électeurs en profitant pour montrer leur mécontentement à l’égard de la chancelière et de sa coalition de centre-droit.
Source:DNA.