Elle accuse 2 personnes de viol pour ne pas faire de peine..
Posté : 28 février 2012 13:31
Le 5 septembre 2011, cette jeune majeure vient déposer une plainte au commissariat de police de St-Étienne pour un viol en réunion. Les faits se seraient produits l’avant-veille, lors d’une soirée chez une amie à St-Étienne. Alors qu’elle se trouvait dans la salle de bain, deux garçons qu’elle connaissait, l’ont contrainte, sous la menace, à pratiquer une fellation et d’avoir des rapports sexuels.
Placés en garde en vue, les deux auteurs présumés nient les accusations. Lors de la confrontation, la victime maintient sa version. C’est lorsqu’elle apprend que les deux jeunes hommes encourent 20 ans de prison qu’elle revient sur ses déclarations.
Elle explique aux policiers avoir été consentante et que si elle avait menti « c’est parce que les deux garçons s’étaient vantés et qu’elle ne voulait pas faire de peine à son petit ami et à sa famille ». Pour le procureur, « ces accusations sont gravissimes et font froid dans le dos. Accusés à tort, deux jeunes hommes ont fait de la garde à vue, heureusement, vous avez eu un sursaut d’humanité ».
Du côté de la défense, on plaide « une erreur. Ce dossier est le reflet de son mal-être. Ce soir-là, ces deux garçons ont été très insistants, elle n’a pas su leur dire non, car elle l’avait déjà fait à trois. Elle s’en est voulue et en a parlé à sa belle-sœur, laquelle a contacté sa mère. C’est sous leur pression, qu’elle a été déposée plainte ». Ce que la jeune femme confirme : « J’avais honte de moi, tout cela est allé très vite, je ne savais pas faire autrement ». Et l’avocate de mettre en exergue le courage de sa jeune cliente « qui vit avec une mère alcoolique et un beau-père qui la tape ». Au regard du contexte familial, le tribunal a condamné la prévenue à 180 heures de travail d’intérêt général avec obligation de dédommager à hauteur de 800 euros chacun les deux victimes en réparation du préjudice moral.
Source:Le Progrés.
Placés en garde en vue, les deux auteurs présumés nient les accusations. Lors de la confrontation, la victime maintient sa version. C’est lorsqu’elle apprend que les deux jeunes hommes encourent 20 ans de prison qu’elle revient sur ses déclarations.
Elle explique aux policiers avoir été consentante et que si elle avait menti « c’est parce que les deux garçons s’étaient vantés et qu’elle ne voulait pas faire de peine à son petit ami et à sa famille ». Pour le procureur, « ces accusations sont gravissimes et font froid dans le dos. Accusés à tort, deux jeunes hommes ont fait de la garde à vue, heureusement, vous avez eu un sursaut d’humanité ».
Du côté de la défense, on plaide « une erreur. Ce dossier est le reflet de son mal-être. Ce soir-là, ces deux garçons ont été très insistants, elle n’a pas su leur dire non, car elle l’avait déjà fait à trois. Elle s’en est voulue et en a parlé à sa belle-sœur, laquelle a contacté sa mère. C’est sous leur pression, qu’elle a été déposée plainte ». Ce que la jeune femme confirme : « J’avais honte de moi, tout cela est allé très vite, je ne savais pas faire autrement ». Et l’avocate de mettre en exergue le courage de sa jeune cliente « qui vit avec une mère alcoolique et un beau-père qui la tape ». Au regard du contexte familial, le tribunal a condamné la prévenue à 180 heures de travail d’intérêt général avec obligation de dédommager à hauteur de 800 euros chacun les deux victimes en réparation du préjudice moral.
Source:Le Progrés.