Général Motors et PSA font "alliance".
Posté : 01 mars 2012 08:53
Un nouveau mastodonte automobile est né. L’américain General Motors (GM), numéro 1 mondial, et le français PSA Peugeot Citröen ont scellé, hier à New York, une «alliance stratégique mondiale». Les deux groupes, qui conserveront leur indépendance, pèsent 12,5 millions de voitures par an, loin devant Volkswagen, Renault-Nissan et Toyota (environ 8 millions chacun).
Si l’alliance a été présentée hier comme «équilibrée» par les deux PDG, elle consacre la faiblesse du français. C’est d’ailleurs GM qui va prendre 7% de PSA, dans le cadre d’une augmentation de capital de 1 milliard d’euros, qui va diluer le poids de la famille Peugeot.
«En matière de production, cette alliance est neutre», a répondu Varin. Tout en ajoutant que PSA et Opel ont des «surcapacités» en Europe. Mais comme l’ont martelé les deux PDG, chacun devra régler le problème de son côté. En clair, l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est toujours menacée. La CGT a exprimé hier soir ses «craintes» et demandé le «maintien de tous les sites». Varin a assuré que le milliard d’euros levé sur les marchés, qui servira à financer les nouveaux projets, va conforter les centres de recherche. Le ministre de l’Industrie, Eric Besson, a, lui, estimé que l’accord sera «favorable à l’emploi en France». C’est Opel, basée en Allemagne, qui devrait payer le plus lourd tribut, avec deux sites menacés. PSA est deux fois plus gros que GM en Europe, où il sera le leader naturel. D’où l’inquiétude des syndicats d’Opel, qui ont réclamé un traitement «équitable».
Source:Libération.
Si l’alliance a été présentée hier comme «équilibrée» par les deux PDG, elle consacre la faiblesse du français. C’est d’ailleurs GM qui va prendre 7% de PSA, dans le cadre d’une augmentation de capital de 1 milliard d’euros, qui va diluer le poids de la famille Peugeot.
«En matière de production, cette alliance est neutre», a répondu Varin. Tout en ajoutant que PSA et Opel ont des «surcapacités» en Europe. Mais comme l’ont martelé les deux PDG, chacun devra régler le problème de son côté. En clair, l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est toujours menacée. La CGT a exprimé hier soir ses «craintes» et demandé le «maintien de tous les sites». Varin a assuré que le milliard d’euros levé sur les marchés, qui servira à financer les nouveaux projets, va conforter les centres de recherche. Le ministre de l’Industrie, Eric Besson, a, lui, estimé que l’accord sera «favorable à l’emploi en France». C’est Opel, basée en Allemagne, qui devrait payer le plus lourd tribut, avec deux sites menacés. PSA est deux fois plus gros que GM en Europe, où il sera le leader naturel. D’où l’inquiétude des syndicats d’Opel, qui ont réclamé un traitement «équitable».
Source:Libération.