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En matière d'égalité professionnelle, les femmes sont toujours au cœur des débats. Mais qu'en est-il des hommes? Comment vivent-ils les dernières évolutions et surtout, les normes très masculines associées au monde du travail ? C'est la question qu'a posée l'Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises (Orse) à vingt cadres et dirigeants. Résultat: ce n'est pas facile pour eux non plus.

«Les hommes sont également prisonniers de stéréotypes», affirme Brigitte Grésy, coauteur du rapport. Comme celui de devoir être un gagnant ou de ne pas pouvoir montrer ses failles. Et si les hommes interrogés louent les qualités des femmes au travail, ils les ressentent aussi comme des concurrentes… peut-être déloyales. Surtout avec l'instauration des quotas. Mais des marges de progression existent. A fortiori en France où, lorsque l'on est homme et cadre, quitter le travail avant 19 h ou prendre un congé paternité est trop souvent assimilé à un manque d'ambition ou d'implication. Contrairement à l'Allemagne, où rester tard au boulot est une preuve de désorganisation. Ou à la Norvège, où un homme – même ministre – qui ne pose pas son congé paternité est tout simplement un mauvais citoyen.

Reste à évaluer l'impact d'une «démasculinisation» en termes d'organisation et de résultats pour l'entreprise. Et de bien-être pour les salariés hommes, car ils ne trouvent pas toujours leur place dans la sphère privée. Il y a ce cadre qui raconte comment il a dû batailler avec sa femme pour pouvoir accompagner sa fille dans une sortie extrascolaire… Ou cet autre qui explique l'incompréhension de sa compagne face à sa volonté de ne pas vouloir de promotion. Alors que les grands groupes ont tous instauré des cercles de discussions sur l'égalité – et qu'ils sont réservés aux femmes –, les hommes se sentent exclus, comme ce cadre de chez PSA Peugeot Citroën, qui insiste: «J'aimerais moi aussi être écouté sur ces questions.»

Contrairement à l'Allemagne, où rester tard au boulot est une preuve de désorganisation. Ou à la Norvège, où un homme – même ministre – qui ne pose pas son congé paternité est tout simplement un mauvais citoyen.

tisiphoné a écrit : quand j'aurai cinq minutes à perdre je m’apitoierai sur leur sort :roll: c'est quoi cette victimisation ?
commencez par jouer l'équité sur les salaires, après on reparlera de vos petits inconforts.

tisiphoné a écrit : quand j'aurai cinq minutes à perdre je m’apitoierai sur leur sort :roll: c'est quoi cette victimisation ?
commencez par jouer l'équité sur les salaires, après on reparlera de vos petits inconforts.

Jarod1 a écrit : A carrière inégale, salaire inégal, l'inéquité salariale est unmythe.

tisiphoné a écrit : quand j'aurai cinq minutes à perdre je m’apitoierai sur leur sort :roll: c'est quoi cette victimisation ?
commencez par jouer l'équité sur les salaires, après on reparlera de vos petits inconforts.

tisiphoné a écrit : pas la mauvaise foi de toute évidence.

Jarod1 a écrit : Si elle existait avec l'ampleur qu'on lui prête, elle serait sanctionnée par tous les conseils de prud'hommes tous les jours de l'année puisqu'elle serait évidemment totalement illégale.

Jarod1 a écrit : Ceci vaut pour les femmes comme pour les hommes.

Mais par exemple, à chaque contentieux consécutif à un licenciement, la salariée femme en profiterait pour réclamer des arriérés de salaires basés sur la discrimination homme/femme. Or, c'est extrêmement rare, c'est donc que c'est extrêmement peu répandu.

Jarod1 a écrit : Ceci vaut pour les femmes comme pour les hommes.

Mais par exemple, à chaque contentieux consécutif à un licenciement, la salariée femme en profiterait pour réclamer des arriérés de salaires basés sur la discrimination homme/femme. Or, c'est extrêmement rare, c'est donc que c'est extrêmement peu répandu.

tisiphoné a écrit : quand tu as besoin de travailler, tu acceptes ces inégalités, les places sont chères.

doublon a écrit : Donc les statistiques de l'INSEE sur l'écart de salaire homme/femme mentent ? C'est surprenant...

On dit "Nul ne peut ignorer la loi". Certes, mais connaître ce genre de règlement suppose des connaissances juridiques suffisantes. Hors, ce n'est pas une réalité dans notre pays : la population ne connaît que la base la plus simple, et encore, afin de répondre aux besoins courants. Donc ce n'est pas parce que ce type de jugement est rare, que le phénomène en amont et lui-même rare !

Jarod1 a écrit : Bien entendu que les salaires moyens des femmes sont inférieurs aux salaires moyens des hommes, mais cela n'est pas du à une discrimination en raison du sexe, c'est du à des carrières différentes. Celles des femmes sont plus souvent interrompues, du fait de la maternité notamment, elles travaillent davantage à temps partiel, etc....