Europe: hopitaux en cessation de paiement
Posté : 19 mai 2012 10:31
En Grèce, les malades cancéreux achètent eux-mêmes leurs médicaments en pharmacie et les payent de leur poche. Las d’accumuler les factures impayées, le laboratoire pharmaceutique Roche ne fournit plus les hôpitaux. Le groupe envisage de prendre des mesures similaires contre d’autres pays, dont l’Espagne.
En France, on n’en est pas encore là. Mais pour combien de temps ? À en croire la Fédération hospitalière de France (FHF) , qui regroupe plus d’un millier d’hôpitaux publics, les deux tiers des établissements de santé vont sous peu se retrouver en cessation de paiement. « Pas assez de recettes pour honorer ses dépenses, techniquement cela s’appelle une faillite », simplifie Thierry Acquier, délégué régional de la FHF en Paca. Et si, statutairement, un hôpital ne peut pas être mis en faillite, les conséquences de cette crise financière se font déjà sentir : partout en France, des chantiers hospitaliers prévus en 2012 sont à l’arrêt. L’achat d’équipements médicaux a été différé. À l’origine de ce « krach » hospitalier, la fermeture du robinet de financement que représentait la banque publique Dexia, le prêteur historique des hôpitaux démantelé à l’automne dernier pour cause d’empoisonnement aux emprunts toxiques.
En France, on n’en est pas encore là. Mais pour combien de temps ? À en croire la Fédération hospitalière de France (FHF) , qui regroupe plus d’un millier d’hôpitaux publics, les deux tiers des établissements de santé vont sous peu se retrouver en cessation de paiement. « Pas assez de recettes pour honorer ses dépenses, techniquement cela s’appelle une faillite », simplifie Thierry Acquier, délégué régional de la FHF en Paca. Et si, statutairement, un hôpital ne peut pas être mis en faillite, les conséquences de cette crise financière se font déjà sentir : partout en France, des chantiers hospitaliers prévus en 2012 sont à l’arrêt. L’achat d’équipements médicaux a été différé. À l’origine de ce « krach » hospitalier, la fermeture du robinet de financement que représentait la banque publique Dexia, le prêteur historique des hôpitaux démantelé à l’automne dernier pour cause d’empoisonnement aux emprunts toxiques.