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Par : EURACTIV France avec AFP

14 févr. 2023

180 000 morts ou blessés parmi les soldats russes, 100 000 côté ukrainien : le bilan, selon la Norvège, des pertes militaires donne le vertige. D'autres sources occidentales évoquent 150 000 pertes dans chaque camp. [ANDRII NESTERENKO/EPA-EFE]

Le 24 février 2022, Vladimir Poutine lâchait ses troupes sur l’Ukraine, pour ce qui était censé être une opération éclair. Un an de guerre plus tard, Kiev continue de résister, mais le bilan, des dizaines de milliers de morts, des destructions dantesques, une économie à genoux, est terrifiant.
Pertes militaires abyssales

180 000 morts ou blessés parmi les soldats russes, 100 000 côté ukrainien : le bilan, selon la Norvège, des pertes militaires donne le vertige. D’autres sources occidentales évoquent 150 000 pertes dans chaque camp. À comparer, pour la partie russe, aux 15 000 soldats de l’Armée rouge tués en dix années de guerre en Afghanistan (1979-1989).

Les termes de « boucherie », de « chair à canon » sont régulièrement employés côté ukrainien pour définir la stratégie russe : des appelés mal formés envoyés presque le sabre au clair, promis à la mort, face à de solides défenses ukrainiennes.

Des milliers de prisonniers russes ont également rejoint les rangs de la milice Wagner. Ils seraient tenus en joue par leurs compagnons d’armes, interdits de rebrousser chemin, même face à des objectifs imprenables, affirment Kiev et ses partenaires.

Ces multiples assauts russes engendrent toutefois d’importantes pertes côté ukrainien. En témoignent les multitudes de drapeaux jaune et bleu ornant les cimetières du pays.
Ukraine : Emmanuel Macron juge impossible la livraison d’avions « dans les semaines qui viennent »

Emmanuel Macron a affirmé que des avions de chasse réclamés par l’Ukraine ne pourraient « en aucun cas » être livrés « dans les semaines qui viennent », assurant privilégier des armes « plus utiles » et « plus rapides ».

Terrible tribut civil

À Marioupol, ville portuaire du Sud transformée en squelette noirci, les corps jonchaient les rues au terme de trois mois de bombardements russes. Plus de 20 000 civils ukrainiens ont péri dans cette bataille achevée en mai, estimait Kiev.

Au total, ils seraient 30 000 à 40 000 à avoir perdu la vie dans le conflit, selon des sources occidentales. Fin janvier, l’ONU évaluait à 18 000 le nombre de tués et de blessés, tout en reconnaissant que « les chiffres réels sont considérablement plus élevés ». Parmi les morts, plus de 400 enfants, selon Kiev.

La plupart des victimes sont mortes lors de bombardements russes, selon l’ONU. Comme à Dnipro, où mi-janvier une frappe d’un missile de croisière contre un immeuble d’habitation a fait au moins 45 morts, dont six enfants. Le Kremlin a nié être responsable.

Moins meurtrières pour l’instant mais extrêmement dangereuses sur le long terme, les mines. 30 % du territoire ukrainien est pollué, selon Kiev, qui est aussi accusée par Human Rights Watch HRW d’avoir disséminé des mines antipersonnel dans la région d’Izioum (est). Il faudra des décennies selon des spécialistes pour décontaminer les sols.
Crimes de guerre

La guerre en Ukraine restera associée à des images indélébiles : les cadavres de civils, certains les mains attachées dans le dos, éparpillés dans une rue de Boutcha, près de Kiev, après le retrait des forces russes en avril. Une peluche ensanglantée devant la gare de Kramatorsk, bombardée alors que des milliers de civils tentaient d’évacuer la région. Une maternité frappée à Marioupol en mars, et l’image d’une femme enceinte évacuée sur un brancard – elle ne survivra pas.

Près de 65 000 cas de crimes de guerre présumés ont été signalés, selon le commissaire européen à la Justice Didier Reynders.

Exécutions, viols, tortures, et kidnappings d’enfants – plus de 16 000 transférés en Russie ou en zone sous contrôle russe, selon Kiev – ont été imputés aux troupes russes, accusées en septembre par des enquêteurs de l’ONU d’avoir commis des crimes de guerre « à grande échelle ».

L’Ukraine a été accusée à quelques reprises d’avoir commis des crimes de guerre sur des prisonniers russes, mais sans commune mesure avec les faits imputés aux forces de Moscou.

La Cour pénale internationale a ouvert dès le 2 mars 2022 une enquête sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Ukraine.
Reconstruction de l’Ukraine : les pays baltes et la Pologne exhortent l’UE à utiliser les avoirs gelés russes

D’après une lettre conjointe consultée par EURACTIV, la Pologne et les pays baltes devraient faire pression sur les responsables de l’UE pour qu’ils utilisent rapidement les avoirs gelés russes afin d’aider à la reconstruction de l’Ukraine.

1 500 km de ligne de front

L’est de l’Ukraine, à feu et à sang, évoque l’imagerie de la Grande Guerre. Soldats exténués au fond de tranchées boueuses, roulement incessant de l’artillerie, cratères démentiels causés par les obus, décors apocalyptiques de villes et villages rasés…

La ligne de front « active » s’étend sur 1 500 km du nord au sud dans l’est de l’Ukraine, selon le chef de l’armée ukrainienne Valery Zaloujny. Parmi les points chauds, Bakhmout, qualifié d' »enfer sur terre » par les combattants ukrainiens, fait l’objet d’une bataille sanglante depuis l’été. Forces russes et mercenaires de Wagner y progressent, mètre par mètre, depuis quelques semaines.

Quelques milliers de civils vivent encore dans les villes bombardées, terrés dans des caves, sans eau ni électricité, dépendants de l’aide humanitaire livrée par de courageux volontaires.

À l’arrière du front, des villes comme Kramatorsk ne sont pas épargnées par des frappes meurtrières. Quant aux zones libérées lors de la contre-offensive ukrainienne à l’automne, elles sont ravagées par les destructions et encore susceptibles de retomber aux mains des Russes.

Les troupes de Moscou occupent quelque 18 % de l’Ukraine, mais, selon le général Zaloujny, Kiev a repris 40 % des territoires occupés après l’invasion le 24 février.
Une économie à genoux

Immeubles ravagés, usines à l’arrêt, infrastructures en morceaux. Des images que l’on retrouve dans tout le sud et l’est de l’Ukraine, où les combats se concentrent depuis que les forces de Moscou ont échoué à prendre Kiev en avril.

Le coût est dramatique pour le pays, dont le PIB s’est contracté de 35 % en 2022, selon la Banque mondiale. La Kyiv school of economics estimait en janvier le montant des dommages à 138 milliards de dollars, et plus de 34 milliards de pertes pour l’agriculture. L’Unesco dénombre plus de 3 000 écoles et 239 lieux culturels touchés.

Depuis septembre, Moscou cible systématiquement les infrastructures énergétiques. En décembre, près de la moitié d’entre elles avait été endommagée dans le pays, plongeant les Ukrainiens dans le noir et le froid.
La Cour européenne des droits de l’homme se prononce sur la responsabilité de la Russie dans l’est de l’Ukraine

La Cour européenne des droits de l’homme a rendu un jugement provisoire qualifiant de partiellement recevables les accusations de l’Ukraine concernant les violations des droits de l’homme commises par la Russie dans l’est du pays.

Réfugiés

Selon l’ONU, les combats ont déjà poussé près de 8 millions de personnes à quitter l’Ukraine, et plus de 5 millions sont déplacées à l’intérieur du pays.

La Pologne est un des premiers pays d’accueil de ces déracinés, avec plus d’un million de personnes.

Les responsables de l’occupation russe affirment de leur côté qu’au moins 5 millions d’Ukrainiens ont quitté leur pays pour la Russie. Kiev évoque pour sa part des « évacuations forcées ».
Aide militaire occidentale

En avril, des cortèges de véhicules militaires ukrainiens datant de l’ère soviétique, dont certains étaient de véritables antiquités, traversaient l’Ukraine vers le Donbass (est).

Partout, les soldats de Kiev demandaient de l’armement occidental face à l’assaut russe.

Leur parole a été entendue. En novembre, le Kiel Institute estimait à environ 37,9 milliards d’euros les promesses d’aide militaire faites à Kiev par ses partenaires. Les Himars américains, ces lance-roquettes multiples d’une portée de 80 km, bien supérieure à celle des équipements russes, auraient contribué aux importantes avancées à l’automne de l’Ukraine, qui avait repris d’importants pans de son territoire dans les régions de Kharkiv (Nord-Est) et Kherson (Sud).

En janvier, l’Occident s’est décidé à livrer des blindés lourds à Kiev, franchissant une première ligne jaune. L’envoi d’avions à l’Ukraine, autre tabou, pourrait également advenir.

UBUROI a écrit : ↑02 mars 2023 08:36 Et pendant que les neutralistes implorent la pitié de Poutine,

Au moins deux morts dans une frappe russe sur un immeuble d’habitation à Zaporijia
« Des gens sont sous les décombres. Selon des informations préliminaires, deux personnes ont été tuées », a dit sur Telegram Anatoly Kourtev, le secrétaire du conseil municipal, affirmant que ce bâtiment avait été « pratiquement entièrement détruit ».

« Zaporijia résiste courageusement à l’agresseur russe. En représailles, il attaque des civils. Un immeuble a été délibérément touché hier soir. Trois étages sont complètement détruits. Des personnes sont mortes. Nous continuons à chercher sous les décombres. Mes condoléances aux victimes. Nous ne le pardonnerons pas », a de son côté déclaré sur Twitter Olena Zelenska, la première dame ukrainienne.

Ben non, il ne faudra pas pardonner ces crimes de guerre! Plus de 65 000! Une excellente analyse ici https://lerubicon.org/publication/entre ... n-ukraine/

stirnersept9 a écrit : - Dès mars 2022, la Russie n’avait soi-disant plus de munitions. Mais un an plus tard, c’est l’Otan qui avoue être incapable de suivre la cadence imposée par Poutine.
- Poutine avait un pied dans la tombe. Cancer. Il est toujours là.
- Washington, qui arme Kiev sans limitation aucune, refuse que Pékin arme Moscou. C’est encore le droit international version US.
- L’armée russe n’a engagé que 20% de son potentiel. Elle pourrait mobiliser 2 millions de soldats et ses usines d’armements tournent à plein régime depuis des mois. La Russie résiste à 40 nations et va gagner cette guerre.
- les usines russes tournent 24H/24 pour la production d'armements.
- les USA et l'Otan s'épuisent. Leurs stocks sont au plus bas et ils sont incapables de réapprovisionner.
- les ukrainiens sont m:aintena

Mais surtout, dans toute l'Europe, le narratif US et otanesque (kif kif) s'érode.
Et puis, le régime de Zelensky est à cours de combattants. Malgré le renfort des mercenaires polonais et anglais.
8 soldats ukrainiens envoyés, les pauvres, dans la boucherie meurent contre un seul russe.
A ce rythme, pas étonnant que Poutine va gagner cette guerre pliée depuis longtemps malgré le soutien des USA et de ses valets.

De toute façon, les USA ont perdus toutes les guerres déclenchées sur le territoire des autres.

Le pire et que la Russie , européenne , se détache de pays considérés comme des lavettes, des laqués des USA;l
un pays occidental de la France à l'Oural, une puissance en devenir, forte. Riche.
Bien évidemment que les USA n'en veulent pas.


Mais les gagnants seront : la Russie, La Chine, l'Inde,
et les grands perdants, l'Europe, la France.

C'est plié cette guerre.

D'ailleurs rien qu'à voir les sanctions envers la Russie.

Nos crétins nous plongent dans une inflation, une future pauvreté pendant que la Russie s'enrichit et va se passer de cette pauvre europe des commissaires et des pleutres intoxiqués .

Vladimir Poutine dénonce une attaque commise par des « terroristes » et « néonazis »

L’armée russe « protège la Russie et notre peuple contre les néonazis et les terroristes (…), ceux qui ont commis une nouvelle attaque terroriste aujourd’hui [jeudi], se sont infiltrés dans notre territoire frontalier et ont ouvert le feu sur des civils », a déclaré le président russe, Vladimir Poutine, lors d’une allocution retransmise à la télévision, après que Moscou eut fait état d’un groupe de « saboteurs » ukrainiens infiltrés dans une région du sud de la Russie frontalière de l’Ukraine..

https://www.lemonde.fr/international/li ... _3210.html

Le Kremlin évoque une « attaque terroriste » de « saboteurs » ukrainiens, Kiev dénonce une « provocation délibérée » de Moscou
Le Kremlin a dénoncé jeudi une « attaque terroriste » après que les autorités russes ont affirmé combattre un groupe de « saboteurs » ukrainiens infiltrés dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine. « Des mesures sont prises pour détruire les terroristes », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que le président Vladimir Poutine recevait « constamment des rapports » sur l’évolution de la situation.

De son côté, la présidence ukrainienne a dénoncé comme une « provocation délibérée classique » de Moscou les informations des autorités russes faisant état de l’infiltration de « saboteurs » ukrainiens dans la région de Briansk. « La Russie veut effrayer sa population pour justifier » son invasion de l’Ukraine, a déclaré sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence.

Les centres de torture de Kherson ont été planifiés par l'État russe, selon des avocats

Les enquêteurs affirment que les sites mis en place pendant l'occupation de la ville ukrainienne faisaient partie d'un "plan calculé pour terroriser" les habitants

Isobel Koshiw à Kiev
jeu. 2 mars 2023 00.01 GMT

Les preuves recueillies à Kherson, dans le sud de l'Ukraine , montrent que les centres de torture russes n'étaient pas « aléatoires », mais plutôt planifiés et directement financés par l'État russe, selon une équipe d'avocats ukrainiens et internationaux dirigée par un avocat britannique.

La ville a été sous contrôle russe pendant huit mois, du 2 mars de l'année dernière jusqu'à l'entrée des forces ukrainiennes dans la ville le 11 novembre.

Les avocats, appelés Mobile Justice Team, ont déclaré jeudi avoir enquêté sur 20 chambres de torture à Kherson et conclu qu'elles faisaient partie d'un "plan calculé pour terroriser, subjuguer et éliminer la résistance ukrainienne et détruire l'identité ukrainienne".

Les preuves recueillies par les procureurs ukrainiens et analysées par l'équipe de justice mobile comprennent des plans utilisés par les forces d'occupation de Vladimir Poutine pour établir, gérer et financer les 20 centres de torture à Kherson.

"Les chambres de torture de masse, financées par l'État russe, ne sont pas aléatoires mais font plutôt partie d'un plan soigneusement pensé et financé avec un objectif clair d'éliminer l'identité nationale et culturelle ukrainienne", a déclaré l'avocat britannique Wayne Jordash, qui dirige l'équipe.

Plus de 1 000 survivants ont soumis des preuves et plus de 400 personnes ont disparu de Kherson, selon les avocats.

Les centres étaient gérés par les services de sécurité russes, le FSB, ainsi que le service pénitentiaire russe et des collaborateurs locaux, selon les avocats, et étaient conçus pour soumettre, rééduquer ou tuer les dirigeants civiques ukrainiens et les dissidents ordinaires.

Parmi les prisonniers figuraient toute personne ayant un lien avec l'État ukrainien ou la société civile ukrainienne, comme des militants, des journalistes, des fonctionnaires et des enseignants. D'autres victimes ont déclaré avoir été arrêtées au hasard dans la rue, puis détenues pour avoir prétendument du matériel "pro-ukrainien" sur leurs téléphones.


Les prisonniers – hommes et femmes – ont été soumis à des passages à tabac, à des décharges électriques et au waterboarding. Ils ont été forcés d'apprendre et de réciter des slogans, des poèmes et des chansons pro-russes, explique l'équipe.

On ne sait pas si les plus de 400 personnes qui ont disparu ont été tuées pendant l'occupation ou ont été emmenées en Russie.

« Le plan de Poutine est d'occuper l'Ukraine, de soumettre la population ukrainienne à la domination russe et de détruire l'identité ukrainienne. Ce plan devient plus clair à mesure que les preuves de crimes de guerre prolifèrent et que nos enquêtes progressent », a déclaré Jordash.

Il a mis en place l'équipe de justice mobile en mai pour aider le bureau du procureur général ukrainien à enquêter et à poursuivre les criminels de guerre russes présumés. Il est financé par le ministère britannique des Affaires étrangères, l'UE et le département d'État américain et vise à combler un vide au sein du ministère public ukrainien grâce à la formation et au mentorat. Avant l'invasion, l'Ukraine comptait 8 000 procureurs, mais seuls le département des crimes de guerre et deux unités avaient une expertise dans les enquêtes sur les crimes de guerre.

L'une des installations de torture que l'équipe a examinées se trouvait dans le sous-sol d'un immeuble de bureaux, et d'autres étaient des installations de détention reconverties, selon l'équipe.


Les reporters du Guardian faisaient partie des dizaines de journalistes qui ont vu et entendu des preuves de torture immédiatement après la libération de la ville.

En novembre, le Guardian s'est rendu dans un centre de détention pour mineurs et s'est entretenu avec des victimes qui y avaient été détenues. Les victimes et les témoins qui vivaient autour du centre ont déclaré qu'ils n'avaient jamais vu les visages des hommes qui dirigeaient le centre car ils portaient des cagoules et s'habillaient de la tête aux pieds en noir.

Trois voisins et deux commerçants locaux à l'extérieur du centre de détention pour mineurs reconverti ont déclaré avoir commencé à entendre des cris environ six semaines après avoir vu des soldats russes prendre le contrôle du bâtiment. Les témoins ont dit qu'ils ont commencé à voir des gens être emmenés avec des sacs sur la tête et certains corps être enlevés.

"Ils ne m'ont battu que très peu, j'ai eu de la chance, mais mes compagnons de cellule ont été lourdement battus", a déclaré Zhenia Dremo en novembre. Dremo a décrit comment les soldats russes « ont attaché une tige électrique aux testicules de son [compagnon de cellule] et l'autre à son pénis. Ensuite, pendant deux heures, je restais assis là et je l'écoutais crier.

Un autre homme , Roma, que le Guardian a également interrogé, a été accusé par les Russes d'avoir participé à des activités de résistance clandestine pendant l'occupation. Roma a déclaré que les Russes avaient attaché des tiges à ses testicules mais avaient ensuite décidé de ne pas allumer la charge électrique.

Mais il a déclaré que ses compagnons de cellule, dont certains ont été maintenus en détention pendant les huit mois d'occupation, ont été soumis à des décharges électriques. "Il n'y avait pas de vie dans leurs yeux, c'étaient des gens brisés", a déclaré Roma.

UBUROI a écrit : ↑02 mars 2023 09:18 C'est à craindre
Mais vouloir... c'est pouvoir
Mais difficile de voir un TPI se mettre en place sans défaite de la Russie ou changement de régime.

sofasurfer a écrit : ↑02 mars 2023 14:31

UBUROI a écrit : ↑02 mars 2023 09:18 C'est à craindre
Mais vouloir... c'est pouvoir
Mais difficile de voir un TPI se mettre en place sans défaite de la Russie ou changement de régime.

A l'issue du conflit, je crois plus à une exécution sommaire de Zelensky par un agent de la CIA ou complice ukrainien qu'à un procès envers Poutine. Poutine restera une forme de pression stratégique sur l'Europe, ca arrange Les USA. VZ, lui, sera trop populaire et indépendant vis a vis des USA, il deviendra gênant dans l'accaparation des immenses marchés de reconstruction et surtout dans le "new deal" qui sera proposé par les USA pour tenir le pays par les bourses. LES USA préfèreront installer au pouvoir un pantin à leur botte qui leur ouvrira l'exploitation des nombreuses matières premières...

Les sanctions : inutiles vraiment ?

par Françoise Thom / 26 février 2023 / Rubrique "Analyse"


Aujourd’hui les critiques montent en Occident contre les sanctions mises en place après l’agression russe contre l’Ukraine, avec le vigoureux encouragement de la propagande du Kremlin. Ces sanctions, on s’en souvient, ont été adoptées afin « d’affaiblir la capacité du Kremlin à financer la guerre et d’imposer des coûts économiques et politiques évidents à l’élite politique de la Russie qui est responsable de l’invasion ». On nous dit ces derniers temps qu’elles sont inutiles, qu’elles ont plus nuit aux économies occidentales qu’à l’économie russe.
Qu’en est-il vraiment ?

État-major : des "mandataires russes" (le FSB et consorts) dans les parties occupées de l'oblast de Kherson déplacent de force 200 résidents pour les "filtrer"

Le 1er mars, les autorités d'occupation russes ont emmené de force 200 habitants du village de Boiove près de Henichesk « vers une destination inconnue » pour une soi-disant filtration, a rapporté l'état-major général des forces armées ukrainiennes le 3 mars .

Les "mesures de filtrage" sont des procédures d'interrogatoire menées par les forces russes avec des civils sur les territoires ukrainiens occupés, qui peuvent conduire à la torture et aux enlèvements.

L'état-major général a ajouté que des mercenaires russes s'installaient dans les maisons des personnes déplacées de force, bien que la majorité des habitants du village aient refusé de céder leurs parcelles aux mandataires installés par Moscou dans la région.

L'Ukraine a libéré la capitale régionale du sud de Kherson et ses environs au cours d'une contre-offensive attendue depuis longtemps en novembre. Cependant, les colonies de l'oblast de Kherson situées sur la rive est du fleuve Dnipro sont toujours occupées par les troupes russes.

Un centre d'observation des conflits qui recueille et analyse les preuves des crimes de guerre russes a publié un rapport le 25 août, qui fournit la preuve de la déportation forcée et des camps de filtration dans les parties occupées de l'Ukraine.

À l'aide d'informations de source ouverte et de données de télédétection, les chercheurs ont identifié au moins 21 emplacements de systèmes de filtration dans et autour de l'oblast partiellement occupé de Donetsk. Les « camps de filtration » seraient utilisés pour traiter les civils ukrainiens avant qu'ils ne soient envoyés de force en Russie.

Le commandant des forces terrestres ukrainiennes vient à Bakhmut. Le colonel général Oleksandr Syrskyi, commandant des forces terrestres ukrainiennes, est arrivé à Bakhmut, dans l'oblast de Donetsk, le 3 mars pour visiter les postes de commandement de la ville de première ligne. "L'ennemi n'abandonne pas l'espoir de capturer Bakhmut et continue d'accumuler des forces pour l'occuper", a écrit Land Forces.

Daily Briefing: La guerre en Ukraine La Biélorussie condamne le lauréat du prix Nobel de la paix à 10 ans de prison

Un tribunal biélorusse a condamné vendredi Ales Bialiatski, qui a reçu le prix Nobel de la paix en octobre pour ses décennies de défense des droits de l'homme en Biélorussie, à 10 ans de prison, selon Viasna, le groupe qu'il a aidé à fonder.

M. Bialiatski, 60 ans, est un pilier du mouvement des droits de l'homme en Europe de l'Est depuis la fin des années 1980, lorsque la Biélorussie faisait partie de l'Union soviétique. La plupart des membres de Viasna sont maintenant en prison ou vivent en exil du gouvernement autoritaire du pays, qui est l'un des alliés les plus proches de la Russie et un partisan clé de sa guerre en Ukraine.


Il a été en prison de 2011 à 2014 pour" fraude fiscale"

Vendredi, le compte Twitter du prix Nobel a répété une citation de 2022 de M. Bialiatski : « Il se trouve que les personnes qui attachent le plus d'importance à la liberté en sont souvent privées.
—Daniel ViktoretAndré Higgins