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Un professeur suspendu à Toulouse pour des propos polémiques sur le conflit à Gaza


Un enseignant d'une université de Toulouse a été suspendu mercredi pour avoir dénoncé face à des étudiants l'intervention israélienne dans la bande de Gaza, a indiqué l'établissement dans un communiqué.

«J'ai décidé de suspendre à titre conservatoire un de nos enseignants contractuels qui s'est exprimé sur la situation au Proche-Orient», a déclaré Christian Gollier, directeur de la Toulouse School of Economics (TSE), qui fait partie de l'Université Toulouse-Capitole. Il a annoncé par ailleurs l'ouverture d'une enquête administrative et rappelant «l'obligation de neutralité et de réserve des agents publics».


Des propos «inadmissibles»

Dans un enregistrement audio diffusé sur X, à l'origine de la polémique, un homme présenté comme professeur de mathématiques assure ne pas comprendre pourquoi les athlètes israéliens ont pu concourir sous leur drapeau aux Jeux olympiques «alors qu'on l'a interdit aux Russes». Il évoque également, comme moyens de pression pour obtenir un cessez-le-feu, la possibilité de participer à des manifestations ou de se «renseigner» sur les campagnes de boycott de certains produits israéliens.

«Ces propos sont inadmissibles», a réagi la ministre démissionnaire de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau. L'enregistrement mentionne aussi un bilan à Gaza de «près de 200.000 morts», attribué à la revue médicale The Lancet, ce que certains internautes dénoncent comme de la «désinformation».

Si un chiffre de 186.000 victimes est effectivement apparu dans cette revue, il correspond en réalité une projection statistique à long terme du nombre de victimes que pourrait faire la guerre, qui n'englobe pas seulement les personnes tuées directement par les combats mais aussi les décès liés aux conséquences des hostilités, comme la crise sanitaire et humanitaire.

L'attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

En riposte, Israël a lancé une offensive tous azimuts à Gaza qui a fait jusque-là au moins 40.861 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.


https://www.lefigaro.fr/flash-actu/un-p ... a-20240904

Bien que les Israéliens se vengent en tuant beaucoup de monde ..ce sont tueurs du Hamas qui ont foutus le feu ..
Même si le retour est disproportionné ..Le Hamas sait POURQUOI ...de plus les otages tués ...

La question n'est pas de juger le comportement au Proche-Orient mais bien celui d'un prof, incapable de retenue et de neutralité devant ses élèves.
La ministre démissionnaire a fait son job.

Personne n'aurait rien trouvé à redire s'il avait critiqué Poutine ou le Hamas.

mic43121 a écrit : ↑07 septembre 2024 08:15 Bien que les Israéliens se vengent en tuant beaucoup de monde ..ce sont tueurs du Hamas qui ont foutus le feu ..
Même si le retour est disproportionné ..Le Hamas sait POURQUOI ...de plus les otages tués ...

Je ne pense pas que les israélien se vengent en tuant beaucoup de monde, ils sont simplement dans l'obligation de faire la guerre la ou est l'ennemi.

Kelenner a écrit : ↑07 septembre 2024 12:24 Personne n'aurait rien trouvé à redire s'il avait critiqué Poutine ou le Hamas.

Même! Est il dans son rôle ?

papibilou a écrit : ↑07 septembre 2024 13:11

Kelenner a écrit : ↑07 septembre 2024 12:24 Personne n'aurait rien trouvé à redire s'il avait critiqué Poutine ou le Hamas.

Même! Est il dans son rôle ?

Non, il ne l'est pas. J'énonce juste un fait incontestable.

L'école est un lieu qui doit être neutre d'engagement politique.
il a tenu des propos inacceptables, qu'il soit déféré devant des instances de disciplines.
c'est pas comme s'ils ne savaient pas d'entrée de jeu comment ça marche.

ça serait pour n'importe quoi d'autre ce serait pareil, pas la peine de leur trouver des excuses.

Fonck1 a écrit : ↑07 septembre 2024 20:02 L'école est un lieu qui doit être neutre d'engagement politique.
il a tenu des propos inacceptables, qu'il soit déféré devant des instances de disciplines.
c'est pas comme s'ils ne savaient pas d'entrée de jeu comment ça marche.

ça serait pour n'importe quoi d'autre ce serait pareil, pas la peine de leur trouver des excuses.

Mais y a un grand ménage à faire à l'EN. Déjà qu'on manque de profs...

Fallait bien s'attendre qu'avec la rentrée ,il y aurait des dérapages.Si il n'y a pas une sanction sérieuse ,ce gus va faire des émules.

Georges61 a écrit : ↑07 septembre 2024 22:32

Transfert a écrit : ↑07 septembre 2024 21:03

C"est dramatique à dire mais c'est la guerre. Et on sait depuis WWII que c'est la population civile qui morfle le plus.Les progrès techniques ne sont pas tels qu"on puisse épargner la population; même si Tsahal est la seule armée qui prévient que ça va taper.
si vous avez des solutions...

Ce qui ne sert à rien, vu qu'il est interdit aux Gazaouis de sortir de l'enceinte de Gaza. Les Israéliens massacrent les Palestiniens avec du matériel américain sophistiqué qui est précis à 1 ou 2 mètres près, on est plus en 1944. Mais la devise de l'armée israélienne pourrait être "tuez les tous, Dieu reconnaitra les sien".

le débat n'est pas le conflit israelo palestinien.

Fonck1 a écrit : ↑08 septembre 2024 10:07

Georges61 a écrit : ↑07 septembre 2024 22:32

Ce qui ne sert à rien, vu qu'il est interdit aux Gazaouis de sortir de l'enceinte de Gaza. Les Israéliens massacrent les Palestiniens avec du matériel américain sophistiqué qui est précis à 1 ou 2 mètres près, on est plus en 1944. Mais la devise de l'armée israélienne pourrait être "tuez les tous, Dieu reconnaitra les sien".

le débat n'est pas le conflit israelo palestinien.

Ben si un peu quand même, c'est même le centre du sujet. Ce prof met en avant les frappes sur Gaza pour justifier ce qui devrait être selon lui un une interdiction de la participation aux J.O. des athlètes israéliens.

gare au gorille a écrit : ↑08 septembre 2024 12:23

Fonck1 a écrit : ↑08 septembre 2024 10:07
le débat n'est pas le conflit israelo palestinien.

Ben si un peu quand même, c'est même le centre du sujet. Ce prof met en avant les frappes sur Gaza pour justifier ce qui devrait être selon lui un une interdiction de la participation aux J.O. des athlètes israéliens.

bah non, le sujet, c'est un prof qui fait de la politique internationale avec un parti prit, ce qui est interdit dans l'administration, ce qui est explicitement imposé dans le contrat des fonctionnaires et de l'état.
c'est comme la TNT, il y a des règles pour tout.
le débat n'est pas le conflit israélo palestinien, s'il déraille, il sera fermé, il y en a déjà assez d'ouverts.

la modération.

Dans la série "C'était mieux avant": j'ai eu des profs, quasiment tous de gauche, beaucoup communistes, un prof d'espagnol condamné à mort dans son pays. Jamais un seul n'aurait osé nous faire part de ses opinions sur tel ou tel sujet. Ils n'étaient pas là pour nous dire quoi penser mais pour nous donner les outils pour nous permettre de nous forger notre propre opinion.
Et puis '68 est passé par là....

Comment tu sais qu'ils étaient de gauche, puisqu'ils ne faisaient pas part de leurs opinions ? Que vaut une expérience personnelle, du point de vue statistique, face aux centaines de milliers de cas individuels ? Il y a sûrement toujours eu des profs qui ne respectaient pas leur devoir de réserve, j'en ai connu un ou deux qui n'étaient pas de gauche, pour dire le moins; mais sur les centaines de milliers d'enseignants que compte la France c'est marginal.