Le Journal LE MONDE est il politisé?
Posté : 13 octobre 2024 20:38
Pour faire suite aux litanies des gars de l'extrême droite qui nous balancent leurs poncifs poussifs sur les Juges qui sont de gooooooooooooooche et Le Monde qui est politisé, tel notre bétonneur gag qui nous assoment de ces ritournelles qui font florès aux meetings de la Marine, j'ai décidé de crever l'abcès et d'ouvrir ce sujet. Et le lien, c'est un article du Monde, qui se connaît si bien quand il parle de lui.
Je sais ça fait mal au cul des clients de Bolloré Circus.https://www.lemonde.fr/le-monde-et-vous ... 65879.html
« Le Monde », un média généraliste et indépendant
« Le Monde » garantit à ses lecteurs une « information de qualité, précise, vérifiée et équilibrée » sur ses supports numériques et imprimés. L’indépendance éditoriale constitue un principe jalousement défendu par les 500 journalistes de sa rédaction.
Publié le 20 janvier 2021 à 12h00, modifié le 21 décembre 2021 à 10h56
Le Monde est un média français d’information générale qui rend compte de l’actualité internationale, nationale, économique et culturelle. Forte de plus de 500 journalistes présents sur tous les continents, la rédaction du Monde offre la couverture la plus exhaustive possible de l’actualité sur ses différents supports. Le Monde se lit sur ses éditions imprimées, son site Internet, ses applications et sur les réseaux sociaux.
Le Monde a été fondé en 1944, au sortir de la seconde guerre mondiale, par le journaliste Hubert Beuve-Méry. Depuis sa création, il occupe une place singulière dans le paysage médiatique français. Il s’efforce, selon la charte d’éthique et de déontologie du Groupe Le Monde, d’offrir une « information de qualité, précise, vérifiée et équilibrée ». Il cherche à traiter tous les aspects de la vie publique au travers de sa rédaction de journalistes généralistes et spécialisés ainsi que de son réseau de correspondants à l’étranger. Sa ligne éditoriale repose sur l’expertise, l’investigation et la pédagogie.
Le Monde défend des valeurs humanistes et progressistes. Il soutient la démocratie contre toute forme d’autoritarisme. Il est proeuropéen et défend les droits humains et les libertés publiques, le pluralisme des idées et le respect de l’environnement. Il n’est lié à aucun parti politique. Ses éditoriaux, non signés, engagent toute la rédaction. Il s’attache à faire vivre le débat public, notamment par la publication de tribunes d’opinion dont les auteurs sont extérieurs à la rédaction. En lisant Le Monde, le lecteur doit pouvoir se forger librement une opinion.
Totale liberté éditoriale
L’indépendance éditoriale de la rédaction du Monde a toujours été préservée. Son capital a été contrôlé pendant des décennies par ses salariés, et notamment ses journalistes, réunis au sein de la Société des rédacteurs du Monde (SRM), premier actionnaire de l’entreprise jusqu’en 2010. Le Monde, confronté à des difficultés financières, a alors dû faire appel à des actionnaires extérieurs, qui sont devenus majoritaires dans son capital : Pierre Bergé (décédé en 2017), Xavier Niel et Matthieu Pigasse.
A leur arrivée, ces actionnaires ont signé une charte d’éthique et de déontologie garantissant la totale liberté éditoriale de la rédaction : ils se sont notamment engagés à « ne pas prendre part aux choix éditoriaux » et « s’interdisent de commander un article et de donner des instructions pour modifier un article ou empêcher sa publication ». Un comité d’éthique et déontologie, présidé par une personnalité extérieure, a été constitué pour veiller à la bonne application de ces principes.
Le directeur du Monde et la SRM sont les garants du respect de cette charte. La SRM a également le pouvoir de valider ou non, par un vote devant réunir une majorité qualifiée de 60 %, la nomination du directeur ou de la directrice du journal, proposé(e) tous les six ans par les actionnaires. L’actuel directeur, Jérôme Fenoglio, a été nommé en 2015 et son mandat a été renouvelé en 2021 pour six années.
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Les journalistes du Monde sont restés actionnaires minoritaires du Groupe Le Monde à travers leur participation au Pôle d’indépendance du Groupe Le Monde, structure créée en 2010, qui réunit les sociétés de personnels du groupe ainsi que la Société des lecteurs du Monde. Ce pôle a notamment le pouvoir de bloquer l’entrée au capital du groupe d’un nouvel acteur qui ne respecterait pas les équilibres mis en place entre les sociétés de personnels et les actionnaires de l’entreprise.