Un syndicat du groupe Canal + déplore l’adaptation du livre «Le suicide français» d’Eric Zemmour en série documentaire
Posté : 19 octobre 2024 06:56
Ben voyons !
L’organisation syndicale «+ Libres» regrette que le groupe Canal + finance l’adaptation de l’ouvrage du polémiste et homme politique d’extrême droite en série documentaire.
L’annonce de la série n’avait pas fait grand bruit. Mais ce vendredi, le syndicat autonome de Canal +, «+ Libres» a réagi sur les réseaux sociaux. Sur X, le syndicat déplore l’existence d’un projet de série documentaire inspirée du livre d’Eric Zemmour, «Le suicide français». La série est «en développement» sur Planète +, chaîne de Canal +, avait indiqué mercredi le groupe, confirmant une information du Parisien.
«+Libres regrette une nouvelle fois que le groupe serve de support idéologique à des idées qui ne soutiennent en rien les objectifs de l’entreprise dans une période importante de son histoire», écrit-il, évoquant notamment sa possible «introduction en Bourse».
Canal +, qui fête cette année ses 40 ans, fait partie des trois entités, avec Havas et Louis Hachette Group, qui ont vocation à devenir indépendantes du groupe Vivendi, propriété du milliardaire conservateur Vincent Bolloré. Le projet de scission de ces différentes activités de Vivendi, géant français des médias et de l’édition, sera voté le 9 décembre en assemblée générale. Si le projet de scission est approuvé, la première cotation des actions des trois sociétés interviendrait le 16 décembre.
En 2014, Eric Zemmour, journaliste au Figaro, est devenu un essayiste à succès avec ce livre (Albin Michel) sous l’impulsion de Lise Boëll, qui s’est forgée une image d’éditrice d’auteurs très à droite. C’est elle qui dirige Fayard depuis juin et publiera en novembre le premier livre de Jordan Bardella, le président du Rassemblement national. Fayard, filiale de Hachette Livre, est dans le giron du groupe Vivendi, tout comme la galaxie Canal +.
Candidat à la présidentielle en 2022, Eric Zemmour est à la tête de Reconquête !, mouvement d’extrême droite qui n’a recueilli que 0,6 % des suffrages aux législatives qui ont suivi, sans aucun député élu.
https://www.liberation.fr/politique/un- ... QTRLTXJOU/
L’organisation syndicale «+ Libres» regrette que le groupe Canal + finance l’adaptation de l’ouvrage du polémiste et homme politique d’extrême droite en série documentaire.
L’annonce de la série n’avait pas fait grand bruit. Mais ce vendredi, le syndicat autonome de Canal +, «+ Libres» a réagi sur les réseaux sociaux. Sur X, le syndicat déplore l’existence d’un projet de série documentaire inspirée du livre d’Eric Zemmour, «Le suicide français». La série est «en développement» sur Planète +, chaîne de Canal +, avait indiqué mercredi le groupe, confirmant une information du Parisien.
«+Libres regrette une nouvelle fois que le groupe serve de support idéologique à des idées qui ne soutiennent en rien les objectifs de l’entreprise dans une période importante de son histoire», écrit-il, évoquant notamment sa possible «introduction en Bourse».
Canal +, qui fête cette année ses 40 ans, fait partie des trois entités, avec Havas et Louis Hachette Group, qui ont vocation à devenir indépendantes du groupe Vivendi, propriété du milliardaire conservateur Vincent Bolloré. Le projet de scission de ces différentes activités de Vivendi, géant français des médias et de l’édition, sera voté le 9 décembre en assemblée générale. Si le projet de scission est approuvé, la première cotation des actions des trois sociétés interviendrait le 16 décembre.
En 2014, Eric Zemmour, journaliste au Figaro, est devenu un essayiste à succès avec ce livre (Albin Michel) sous l’impulsion de Lise Boëll, qui s’est forgée une image d’éditrice d’auteurs très à droite. C’est elle qui dirige Fayard depuis juin et publiera en novembre le premier livre de Jordan Bardella, le président du Rassemblement national. Fayard, filiale de Hachette Livre, est dans le giron du groupe Vivendi, tout comme la galaxie Canal +.
Candidat à la présidentielle en 2022, Eric Zemmour est à la tête de Reconquête !, mouvement d’extrême droite qui n’a recueilli que 0,6 % des suffrages aux législatives qui ont suivi, sans aucun député élu.
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