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Les cheminots ont déposé un préavis de grève qui pourrait bien se prolonger durant les vacances de noël.
https://www.tf1info.fr/transports/greve ... 33183.html
Alors que diverses voix se font entendre pour inciter les français à travailler plus, certains de manière coutumière prennent en otages les passagers.
Certes on peut se tourner vers le covoiturage, les cars Macron ( que l'on oublie souvent dans son bilan), mais ne doit on pas se poser la question de la limitation du droit de grève dans les secteurs tels que les transports ou les raffineries etc..dont l'arrêt paralyse le pays ?

Non. D’autres questions ?

papibilou a écrit : ↑09 novembre 2024 19:40 Les cheminots ont déposé un préavis de grève qui pourrait bien se prolonger durant les vacances de noël.
https://www.tf1info.fr/transports/greve ... 33183.html
Alors que diverses voix se font entendre pour inciter les français à travailler plus, certains de manière coutumière prennent en otages les passagers.
Certes on peut se tourner vers le covoiturage, les cars Macron ( que l'on oublie souvent dans son bilan), mais ne doit on pas se poser la question de la limitation du droit de grève dans les secteurs tels que les transports ou les raffineries etc..dont l'arrêt paralyse le pays ?

Le droit de grève dans les transports publics est déjà très encadré.
Les grèves sont gênantes, mais le droit de grève est un droit fondamental, on ne doit pas y toucher.

Une proposition de loi qui est restée dans les starting blocks du sénat, cette année, et qui pourrait revenir à l'Assemblée Nationale un jour:
https://www.vie-publique.fr/loi/293706- ... e-loi-2024
Rappelons aussi que les fonctionnaires allemands n'ont pas le droit de faire grève, car ils n'ont pas de contrat de travail.
Rappelons également que nos voisins transalpins ont une loi un peu plus contraignante que les nôtres dans ce domaine des transports :
https://www.leparisien.fr/economie/grev ... ,italienne)%20et%20droit%20de%20circuler.
Chez eux la grève est possible mais sans gêner énormément les usagers.

papibilou a écrit : ↑09 novembre 2024 21:59 Une proposition de loi qui est restée dans les starting blocks du sénat, cette année, et qui pourrait revenir à l'Assemblée Nationale un jour:
https://www.vie-publique.fr/loi/293706- ... e-loi-2024
Rappelons aussi que les fonctionnaires allemands n'ont pas le droit de faire grève, car ils n'ont pas de contrat de travail.
Rappelons également que nos voisins transalpins ont une loi un peu plus contraignante que les nôtres dans ce domaine des transports :
https://www.leparisien.fr/economie/grev ... ,italienne)%20et%20droit%20de%20circuler.
Chez eux la grève est possible mais sans gêner énormément les usagers.

Les agents de la RATP et de la SNCF ne sont pas des fonctionnaires. De plus, ce sont des secteurs qui s'ouvrent à la concurrence. On ne peut pas d'un côté leur dire qu'ils sont des employés comme les autres, qu'ils doivent renoncer à leurs avantages, et en même temps leur imposer des contraintes que n'ont pas les autres salariés.

Rappelez-vous que Sarkozy avait instauré un service minimum en 2008. Selon lui, «Désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit»

https://www.ladepeche.fr/article/2008/0 ... rcoit.html

Cépajuste a écrit : ↑09 novembre 2024 22:26

papibilou a écrit : ↑09 novembre 2024 21:59 Une proposition de loi qui est restée dans les starting blocks du sénat, cette année, et qui pourrait revenir à l'Assemblée Nationale un jour:
https://www.vie-publique.fr/loi/293706- ... e-loi-2024
Rappelons aussi que les fonctionnaires allemands n'ont pas le droit de faire grève, car ils n'ont pas de contrat de travail.
Rappelons également que nos voisins transalpins ont une loi un peu plus contraignante que les nôtres dans ce domaine des transports :
https://www.leparisien.fr/economie/grev ... ,italienne)%20et%20droit%20de%20circuler.
Chez eux la grève est possible mais sans gêner énormément les usagers.

Les agents de la RATP et de la SNCF ne sont pas des fonctionnaires. De plus, ce sont des secteurs qui s'ouvrent à la concurrence. On ne peut pas d'un côté leur dire qu'ils sont des employés comme les autres, qu'ils doivent renoncer à leurs avantages, et en même temps leur imposer des contraintes que n'ont pas les autres salariés.

Rappelez-vous que Sarkozy avait instauré un service minimum en 2008. Selon lui, «Désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit»

https://www.ladepeche.fr/article/2008/0 ... rcoit.html

D'autre part, quel est le lien entre " travailler plus" et "usagers pris en otages"?
Les syndicats ont émis un préavis suffisant important.,.pour permettre une négociation.
Et enfin, il est question de " restructuration", pas de "travailler moins, moins longtemps pour gagner plus!"
Que la SNCF négocie avec les partenaires sociaux.

Je prends un exemple concret et d’actualité : chez moi, les chauffeurs de bus de l’agglomération travaillent pour la Savac, boite privée florissante qui vient de remporter le marché public pour supplanter l’ancien prestataire. La Savac veut augmenter le nombre de trajets quotidiens d’environ 10%, sans embaucher et sans augmenter les salaires ! Logiquement, les chauffeurs ne veulent pas travailler plus pour gagner moins, et sont donc en grève reconductible. On voudrait empêcher cela ? Au nom de quoi ?

Kelenner a écrit : ↑10 novembre 2024 09:28 Je prends un exemple concret et d’actualité : chez moi, les chauffeurs de bus de l’agglomération travaillent pour la Savac, boite privée florissante qui vient de remporter le marché public pour supplanter l’ancien prestataire. La Savac veut augmenter le nombre de trajets quotidiens d’environ 10%, sans embaucher et sans augmenter les salaires ! Logiquement, les chauffeurs ne veulent pas travailler plus pour gagner moins, et sont donc en grève reconductible. On voudrait empêcher cela ? Au nom de quoi ?

Il ne s'agit pas d'interdire la grève mais d'en atténuer les impacts pour les usagers. L'exemple italien montre bien que la grève est possible en perturbant peu les utilisateurs.
Au Royaume-Uni on ne peut faire grève dans les transports qu'après un minimum de réunions de concertations. On pourrait commencer par ça.

papibilou a écrit : ↑10 novembre 2024 10:02

Kelenner a écrit : ↑10 novembre 2024 09:28 Je prends un exemple concret et d’actualité : chez moi, les chauffeurs de bus de l’agglomération travaillent pour la Savac, boite privée florissante qui vient de remporter le marché public pour supplanter l’ancien prestataire. La Savac veut augmenter le nombre de trajets quotidiens d’environ 10%, sans embaucher et sans augmenter les salaires ! Logiquement, les chauffeurs ne veulent pas travailler plus pour gagner moins, et sont donc en grève reconductible. On voudrait empêcher cela ? Au nom de quoi ?

Il ne s'agit pas d'interdire la grève mais d'en atténuer les impacts pour les usagers. L'exemple italien montre bien que la grève est possible en perturbant peu les utilisateurs.
Au Royaume-Uni on ne peut faire grève dans les transports qu'après un minimum de réunions de concertations. On pourrait commencer par ça.

c'est possible, mais au final, au RU comme en Italie, les négociations sont toujours en défaveur des salariés.
les syndicats le disent très bien eux même, quand il y a une grève et qu'ils se font carotter, ils disent qu'en France, ça ne serait jamais arrivé ou que ça ne serait pas passé.

Cépajuste a écrit : ↑09 novembre 2024 22:26

papibilou a écrit : ↑09 novembre 2024 21:59 Une proposition de loi qui est restée dans les starting blocks du sénat, cette année, et qui pourrait revenir à l'Assemblée Nationale un jour:
https://www.vie-publique.fr/loi/293706- ... e-loi-2024
Rappelons aussi que les fonctionnaires allemands n'ont pas le droit de faire grève, car ils n'ont pas de contrat de travail.
Rappelons également que nos voisins transalpins ont une loi un peu plus contraignante que les nôtres dans ce domaine des transports :
https://www.leparisien.fr/economie/grev ... ,italienne)%20et%20droit%20de%20circuler.
Chez eux la grève est possible mais sans gêner énormément les usagers.

Les agents de la RATP et de la SNCF ne sont pas des fonctionnaires. De plus, ce sont des secteurs qui s'ouvrent à la concurrence. On ne peut pas d'un côté leur dire qu'ils sont des employés comme les autres, qu'ils doivent renoncer à leurs avantages, et en même temps leur imposer des contraintes que n'ont pas les autres salariés.

Rappelez-vous que Sarkozy avait instauré un service minimum en 2008. Selon lui, «Désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit»

https://www.ladepeche.fr/article/2008/0 ... rcoit.html

La réforme Sarko a fait pschitt et ne sert à rien. La preuve est que cette grève qui risque de toucher les usagers pour Noël reste possible. Quant aux cheminots, ce ne sont évidemment pas des fonctionnaires mais des quasi fonctionnaires. Ils bénéficient d'un statut spécial.

Certains pourraient penser que je souhaite supprimer le droit de grève. C'est faux. Je souhaite éviter que les prestataires d'un service public indispensable ne profitent de leur position pour déclencher des mouvements qui toucheront surtout les travailleurs les plus précaires, car les autres prendront leur voiture.

Les préavis servent à négocier. Et là, ils ont le temps aux RH de la SNCF !

papibilou a écrit : ↑10 novembre 2024 10:02

Kelenner a écrit : ↑10 novembre 2024 09:28 Je prends un exemple concret et d’actualité : chez moi, les chauffeurs de bus de l’agglomération travaillent pour la Savac, boite privée florissante qui vient de remporter le marché public pour supplanter l’ancien prestataire. La Savac veut augmenter le nombre de trajets quotidiens d’environ 10%, sans embaucher et sans augmenter les salaires ! Logiquement, les chauffeurs ne veulent pas travailler plus pour gagner moins, et sont donc en grève reconductible. On voudrait empêcher cela ? Au nom de quoi ?

Il ne s'agit pas d'interdire la grève mais d'en atténuer les impacts pour les usagers. L'exemple italien montre bien que la grève est possible en perturbant peu les utilisateurs.
Au Royaume-Uni on ne peut faire grève dans les transports qu'après un minimum de réunions de concertations. On pourrait commencer par ça.

En l’occurrence ça fait déjà un an que la négociation est en cours, et que la direction de la boîte ne propose rien. Quel autre moyen ont les salariés pour éviter de se faire enfler ? Moi ça perturbe mes trajets quotidiens mais je les soutiens à 100%, parce qu’ils ont raison. Limiter le droit de grève revient à lui ôter son sens, c’est un argumentaire au service du patronat.

Kelenner a écrit : ↑10 novembre 2024 12:05

papibilou a écrit : ↑10 novembre 2024 10:02
Il ne s'agit pas d'interdire la grève mais d'en atténuer les impacts pour les usagers. L'exemple italien montre bien que la grève est possible en perturbant peu les utilisateurs.
Au Royaume-Uni on ne peut faire grève dans les transports qu'après un minimum de réunions de concertations. On pourrait commencer par ça.

En l’occurrence ça fait déjà un an que la négociation est en cours, et que la direction de la boîte ne propose rien. Quel autre moyen ont les salariés pour éviter de se faire enfler ? Moi ça perturbe mes trajets quotidiens mais je les soutiens à 100%, parce qu’ils ont raison. Limiter le droit de grève revient à lui ôter son sens, c’est un argumentaire au service du patronat.

Non, c'est un argumentaire au service des usagers. Les patrons ne prennent pas le métro ni la SNCF, il prennent leur voiture et l'avion.

Quant aux "bonnes raisons" de faire la grève, on peut en discuter. J'écoute vos arguments en faveur de la grève puisque vous la soutenez à 100%.

papibilou a écrit : ↑09 novembre 2024 21:59 Une proposition de loi qui est restée dans les starting blocks du sénat, cette année, et qui pourrait revenir à l'Assemblée Nationale un jour:
https://www.vie-publique.fr/loi/293706- ... e-loi-2024
Rappelons aussi que les fonctionnaires allemands n'ont pas le droit de faire grève, car ils n'ont pas de contrat de travail.
Rappelons également que nos voisins transalpins ont une loi un peu plus contraignante que les nôtres dans ce domaine des transports :
https://www.leparisien.fr/economie/grev ... ,italienne)%20et%20droit%20de%20circuler.
Chez eux la grève est possible mais sans gêner énormément les usagers.

Il me semblait pourtant que Sarkozy avait mis en place un service minimum. On dirait que ça ne fonctionne pas très bien.

Kelenner a écrit : ↑09 novembre 2024 19:46 Non. D’autres questions ?

Et moi, je pense que oui. Les syndicats n'ont que l'expression "service public" à la bouche, mais une des caractéristiques du service public est la continuité. Au nom de la continuité du service public, on devrait donc leur supprimer le droit de grève.

Pour se développer, le fret ferroviaire nécessite un investissement important, ce que permettrait sa privatisation partielle.
Les syndicats de cheminots feront tout pour faire foirer les projets.
Des camions trop nombreux sur les routes ou des usagers en galère, ils s'en tamponnent.