Pourquoi les bennes de collecte de vêtements sont en train de disparaître
Posté : 22 novembre 2024 13:13
""On est face à une catastrophe écologique": pourquoi les bennes de collecte de vêtements sont en train de disparaître
Les bennes de récupération de vêtements se font de plus en plus rares. En cause, une quantité phénoménale de vêtement impossible à recycler. La fast fashion a déferlé comme un tsunami que personne ne semble avoir vu venir.
"La benne a disparu!". Cette habitante de Vitry-sur-Seine (Val de Marne) n'en revient pas en arrivant à l'endroit où elle dépose régulièrement les vêtements qu'elle ne met plus. Elle n'a plus qu'à rentrer chez elle et stocker les sacs où elle le peut. Ce n'est pas un cas isolé, ces disparitions se manifestent dans toute la France.
Saturés de vêtements, de plus en plus d'associations et d'organismes jettent l'éponge. Ils ne peuvent plus récupérer les fonds de placards. Cette situation est directement causée par la surconsommation de produits à bas coût provenant de la fast fashion via d'enseignes comme Shein, Primark, Temu ou Boohoo. Il y en a trop, ils sont faits de matières trop fragiles et surtout, ils ne sont pas recyclables à cause des fibres synthétiques qu'ils contiennent. On ne peut même plus les incinérer.
La fast fashion a déferlé comme un tsunami
Pendant des années, cette économie circulaire a bien fonctionné. Les vêtements étaient déposés dans l'un des 47.000 points de collecte de vêtements. Après un tri minutieux, ils étaient donnés aux démunis ou vendus dans des friperies dans toute l'Europe. Les textiles hors d'usage étaient recyclés pour le BTP ou incinérés. Aujourd'hui, le système de collecte est en péril et souffre de la fast fashion.
Ce dispositif a été encadré dès 2009 par Eco-TCL (Textiles d’habillement, Linge de maison et Chaussures) une société privée, à but non lucratif créée pour imposer aux industriels de prévoir la fin de vie de leurs produits. En 2017, cet éco-organisme financé par la collecte des écotaxes versées par ses adhérents, est devenu ReFashion avec pour ambition, non plus seulement d'inciter au recyclage, mais d'inciter le public, à réparer et réutiliser les textiles.
À sa tête depuis 2022, Maud Hardy, "une experte du marketing, du développement commercial et de l’économie circulaire, avec plus de 25 ans d’expérience dans des entreprises internationales de la mode et des loisirs". Nous avons tenté de contacter Refashion, sans succès."
https://www.bfmtv.com/economie/consomma ... 20130.html
Et de plus en plus d'associations retirent leurs bennes, ces derniers étant inondés de vêtements chinois impossible à recycler.
Je veux bien croire que c'est une question de pouvoir d'achat, mais quel intérêt d'acheter de la m...de à bas prix et qui vous incitent à racheter derrière aussitôt ? Finalement, si l'on calcule la somme totale de tous ces vêtements à bas prix, achetés, jetés et remplacés aussitôt, cela revient aussi cher qu'un vêtement de bonne qualité.
Dans mon association, les rares fois ou j'ai vu des vêtements Shein, ces derniers sont toujours en fibre synthétique, de qualité bof, raides.
On a là, une catastrophe environnementale à l'échelle mondiale.
Personnellement, la majeure partie de mes vêtements sont de seconde main, et de bonne qualité. Je bannis les Shein, Temu et autres marques chinoises du même genre de mon placard. Acheter de la mauvaise qualité ne permet pas de faire des économies, c'est pire car cela pousse à la consommation et donc à dépenser plus.
Les bennes de récupération de vêtements se font de plus en plus rares. En cause, une quantité phénoménale de vêtement impossible à recycler. La fast fashion a déferlé comme un tsunami que personne ne semble avoir vu venir.
"La benne a disparu!". Cette habitante de Vitry-sur-Seine (Val de Marne) n'en revient pas en arrivant à l'endroit où elle dépose régulièrement les vêtements qu'elle ne met plus. Elle n'a plus qu'à rentrer chez elle et stocker les sacs où elle le peut. Ce n'est pas un cas isolé, ces disparitions se manifestent dans toute la France.
Saturés de vêtements, de plus en plus d'associations et d'organismes jettent l'éponge. Ils ne peuvent plus récupérer les fonds de placards. Cette situation est directement causée par la surconsommation de produits à bas coût provenant de la fast fashion via d'enseignes comme Shein, Primark, Temu ou Boohoo. Il y en a trop, ils sont faits de matières trop fragiles et surtout, ils ne sont pas recyclables à cause des fibres synthétiques qu'ils contiennent. On ne peut même plus les incinérer.
La fast fashion a déferlé comme un tsunami
Pendant des années, cette économie circulaire a bien fonctionné. Les vêtements étaient déposés dans l'un des 47.000 points de collecte de vêtements. Après un tri minutieux, ils étaient donnés aux démunis ou vendus dans des friperies dans toute l'Europe. Les textiles hors d'usage étaient recyclés pour le BTP ou incinérés. Aujourd'hui, le système de collecte est en péril et souffre de la fast fashion.
Ce dispositif a été encadré dès 2009 par Eco-TCL (Textiles d’habillement, Linge de maison et Chaussures) une société privée, à but non lucratif créée pour imposer aux industriels de prévoir la fin de vie de leurs produits. En 2017, cet éco-organisme financé par la collecte des écotaxes versées par ses adhérents, est devenu ReFashion avec pour ambition, non plus seulement d'inciter au recyclage, mais d'inciter le public, à réparer et réutiliser les textiles.
À sa tête depuis 2022, Maud Hardy, "une experte du marketing, du développement commercial et de l’économie circulaire, avec plus de 25 ans d’expérience dans des entreprises internationales de la mode et des loisirs". Nous avons tenté de contacter Refashion, sans succès."
https://www.bfmtv.com/economie/consomma ... 20130.html
Et de plus en plus d'associations retirent leurs bennes, ces derniers étant inondés de vêtements chinois impossible à recycler.
Je veux bien croire que c'est une question de pouvoir d'achat, mais quel intérêt d'acheter de la m...de à bas prix et qui vous incitent à racheter derrière aussitôt ? Finalement, si l'on calcule la somme totale de tous ces vêtements à bas prix, achetés, jetés et remplacés aussitôt, cela revient aussi cher qu'un vêtement de bonne qualité.
Dans mon association, les rares fois ou j'ai vu des vêtements Shein, ces derniers sont toujours en fibre synthétique, de qualité bof, raides.
On a là, une catastrophe environnementale à l'échelle mondiale.
Personnellement, la majeure partie de mes vêtements sont de seconde main, et de bonne qualité. Je bannis les Shein, Temu et autres marques chinoises du même genre de mon placard. Acheter de la mauvaise qualité ne permet pas de faire des économies, c'est pire car cela pousse à la consommation et donc à dépenser plus.