Livres sur le djihad, homophobie, tenues imposées pour les filles... Le lycée Al-Kindi dans la tourmente
Posté : 08 décembre 2024 01:41
À Décines-Charpieu, le lycée privé musulman Al-Kindi fait face à une procédure administrative qui pourrait conduire à la résiliation de ses contrats d’association avec l’État.
Un rapport d’inspection, dont les détails ont été rapportés par une source proche du dossier, met en lumière des faits graves, allant de manquements pédagogiques à des violations des valeurs de la République.
Les inspections relèvent en effet une confusion entre les statuts sous contrat et hors contrat. Des moyens financiers alloués au cadre sous contrat auraient été utilisés pour des activités hors contrat. De même, des enseignants rémunérés pour leur travail sous contrat auraient également été employés sur des temps non couverts par ce dispositif.
Les obligations pédagogiques, comme les horaires réglementaires pour certaines matières, ne seraient pas respectées, ce qui constitue aussi une entorse aux règles imposées par l’État.
Des livres qui prônent le djihad violent
Plus inquiétant encore, des ouvrages disponibles dans l’établissement, notamment au centre de documentation et d’information (CDI), justifieraient le djihad violent, prôneraient des violences envers les personnes homosexuelles et véhiculeraient une vision rétrograde du rôle des femmes. Certains livres relatent par ailleurs les devoirs des femmes envers leurs époux dans la religion musulmane, en contradiction avec les principes d’égalité.
Le règlement intérieur de l’établissement est par ailleurs pointé du doigt pour imposer aux filles des tenues spécifiques – vêtements amples et longs, interdiction de maquillage, piercings ou vêtements moulants – sans qu’aucune mention similaire ne concerne les garçons. Un enseignant chargé de la matière "culture de l’islam" serait actif sur une chaîne YouTube où il soutient des imams condamnés ou expulsés pour apologie du terrorisme, en diffusant des discours contraires aux valeurs républicaines.
Ce sont ces éléments qui ont conduit la préfecture du Rhône à entamer une procédure contradictoire. Une réunion devant la commission académique de concertation, prévue le 12 décembre, doit permettre à la direction de l’établissement de s’expliquer sur ces faits.
https://www.lyonmag.com/article/139874/ ... es-de-lyon
Un rapport d’inspection, dont les détails ont été rapportés par une source proche du dossier, met en lumière des faits graves, allant de manquements pédagogiques à des violations des valeurs de la République.
Les inspections relèvent en effet une confusion entre les statuts sous contrat et hors contrat. Des moyens financiers alloués au cadre sous contrat auraient été utilisés pour des activités hors contrat. De même, des enseignants rémunérés pour leur travail sous contrat auraient également été employés sur des temps non couverts par ce dispositif.
Les obligations pédagogiques, comme les horaires réglementaires pour certaines matières, ne seraient pas respectées, ce qui constitue aussi une entorse aux règles imposées par l’État.
Des livres qui prônent le djihad violent
Plus inquiétant encore, des ouvrages disponibles dans l’établissement, notamment au centre de documentation et d’information (CDI), justifieraient le djihad violent, prôneraient des violences envers les personnes homosexuelles et véhiculeraient une vision rétrograde du rôle des femmes. Certains livres relatent par ailleurs les devoirs des femmes envers leurs époux dans la religion musulmane, en contradiction avec les principes d’égalité.
Le règlement intérieur de l’établissement est par ailleurs pointé du doigt pour imposer aux filles des tenues spécifiques – vêtements amples et longs, interdiction de maquillage, piercings ou vêtements moulants – sans qu’aucune mention similaire ne concerne les garçons. Un enseignant chargé de la matière "culture de l’islam" serait actif sur une chaîne YouTube où il soutient des imams condamnés ou expulsés pour apologie du terrorisme, en diffusant des discours contraires aux valeurs républicaines.
Ce sont ces éléments qui ont conduit la préfecture du Rhône à entamer une procédure contradictoire. Une réunion devant la commission académique de concertation, prévue le 12 décembre, doit permettre à la direction de l’établissement de s’expliquer sur ces faits.
https://www.lyonmag.com/article/139874/ ... es-de-lyon