Le fondateur du site de rencontres Coco.gg, utilisé à des fins criminelles, mis en examen
Posté : 10 janvier 2025 00:04
Le gérant du sulfureux site Coco.gg, mis en cause dans plusieurs affaires d’agressions et de viols, en garde à vue
Le fondateur du site de rencontres Coco.gg, utilisé à des fins criminelles, mis en examenLe site Coco.gg a servi de plateforme pour organiser de nombreux crimes, dont les viols commis sur Gisèle Pélicot.
Le fondateur et gérant du site internet Coco.fr a été placé mardi en garde à vue en France, six mois après la fermeture de cette plateforme utilisée pour la commission de nombreux crimes sexuels, notamment dans l’affaire des viols de Mazan. Il est «entendu en garde à vue dans une enquête de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), sous la direction d’un juge d’instruction, qui appréciera les suites à donner», a indiqué mardi le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.
Lui va prendre très cher et à juste titre.Isaac Steidl a été mis en examen pour huit infractions, allant de la complicité de trafic de stupéfiants au proxénétisme aggravé.
L'enquête avance. Le fondateur du site de rencontres controversé Coco.gg, Isaac Steidl, a été mis en examen pour plusieurs délits allant de la complicité de trafic de stupéfiants au proxénétisme aggravé, annoncent la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) et le parquet de Paris, jeudi 9 janvier.
Les faits étudiés courent du 1er janvier 2018 au 28 juin 2024. Dans le détail, le fondateur du site, utilisé dans de nombreux cas d'agressions homophobes, est mis en examen pour complicité de plusieurs délits : trafic de stupéfiant, détention et diffusion d’images pédopornographiques et corruption de mineur par personne en contact avec la victime par un réseau de communication électronique.
Isaac Steidl est également accusé de proxénétisme aggravé, participation à une association de malfaiteurs et blanchiment aggravé. Pour la période du 26 janvier 2023 au 28 juin 2024, il est enfin mis en examen pour deux infractions qui n'existaient pas auparavant : administration d’une plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée et intermédiation ou séquestre au moyen d’une plateforme en ligne ayant pour objet de mettre en œuvre, dissimuler ou faciliter une transaction illicite en bande organisée.