Législative partielle en Isère : la gauche perd un siège, Renaissance récupère le sien
Posté : 20 janvier 2025 07:45
Qui sème le bordel....
Le camp présidentiel reprend la première circonscription de l’Isère ce dimanche 19 janvier : l’ancienne suppléante d’Olivier Véran, Camille Galliard-Minier, l’emporte au second tour sur Lyes Louffok, candidat investi par La France insoumise et soutenu par le Nouveau Front populaire.
A elle seule, une élection législative partielle est rarement décisive pour les équilibres politiques à l’Assemblée. Mais ces scrutins sont souvent surveillés avec attention, pour les éventuelles tendances qu’ils pourraient dessiner. Et ce dimanche 19 janvier, en récupérant la première circonscription de l’Isère, le chef du camp présidentiel Gabriel Attal peut sortir le champagne du réfrigérateur.
Sa candidate, Camille Galliard-Minier, ancienne suppléante d’Olivier Véran, l’emporte au second tour sur le militant des droits de l’enfant Lyes Louffok, investi par La France insoumise et soutenu par le Nouveau Front populaire. C’est dans un communiqué ce dimanche soir que LFI a annoncé la défaite de son candidat. «Lyes Louffok n’a pu être élu député. La cause de l’enfance n’aura pas, à l’Assemblée nationale, ce porte-parole efficace et tenace, écrit le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. Dans un contexte de forte abstention, une circonscription arrachée à la droite en 2024 par la mobilisation populaire est donc retournée à sa représentation traditionnelle.»
Peu de réserves de voix à gauche
Selon les insoumis, «la candidate macroniste profite en outre des reports massifs de voix de l’extrême droite répondant à l’appel du parti de Marine Le Pen qui aura montré à nouveau sa complicité avec la politique du gouvernement». Ils s’en prennent également à «Raphaël Glucksmann» estimant que le député européen «a pris une triste responsabilité en combattant publiquement la candidature de Lyes Louffok à quelques jours du premier tour et entrainé une division à gauche».
Le trentenaire soutenu par les insoumis était arrivé en tête au premier tour avec 28,33 %, mais avec très peu de réserve de voix sur sa concurrente, qui le talonnait à 26,57 %. D’autant que la candidate Les Républicains, Nathalie Béranger, était arrivée en troisième position avec 16,77 %, alors que sa formation est alliée avec le camp présidentiel au niveau national. LFI perd donc un siège et ne compte plus que 70 sièges à l’Assemblée nationale. Quatre seulement de plus que le Parti socialiste. Le groupe Ensemble pour la République (le nom des macronistes à l’Assemblée) passe à 98.
La campagne en Isère a été l’objet de visites de plusieurs figures nationales, comme Attal mais aussi la cheffe des écologistes Marine Tondelier, ou encore la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets. Cette partielle fait suite à la démission en octobre du député LFI Hugo Prévost, à la suite de son exclusion du groupe insoumis à l’Assemblée, après des accusations de violences sexistes et sexuelles alors qu’il était porte-parole du syndicat l’Union étudiante. Lui-même avait emporté la circonscription en battant l’ancien ministre de la Santé et ex-porte parole du gouvernement, Olivier Véran, lors des législatives anticipées de juillet.
https://www.liberation.fr/politique/leg ... UZIHGGDKY/
Le camp présidentiel reprend la première circonscription de l’Isère ce dimanche 19 janvier : l’ancienne suppléante d’Olivier Véran, Camille Galliard-Minier, l’emporte au second tour sur Lyes Louffok, candidat investi par La France insoumise et soutenu par le Nouveau Front populaire.
A elle seule, une élection législative partielle est rarement décisive pour les équilibres politiques à l’Assemblée. Mais ces scrutins sont souvent surveillés avec attention, pour les éventuelles tendances qu’ils pourraient dessiner. Et ce dimanche 19 janvier, en récupérant la première circonscription de l’Isère, le chef du camp présidentiel Gabriel Attal peut sortir le champagne du réfrigérateur.
Sa candidate, Camille Galliard-Minier, ancienne suppléante d’Olivier Véran, l’emporte au second tour sur le militant des droits de l’enfant Lyes Louffok, investi par La France insoumise et soutenu par le Nouveau Front populaire. C’est dans un communiqué ce dimanche soir que LFI a annoncé la défaite de son candidat. «Lyes Louffok n’a pu être élu député. La cause de l’enfance n’aura pas, à l’Assemblée nationale, ce porte-parole efficace et tenace, écrit le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. Dans un contexte de forte abstention, une circonscription arrachée à la droite en 2024 par la mobilisation populaire est donc retournée à sa représentation traditionnelle.»
Peu de réserves de voix à gauche
Selon les insoumis, «la candidate macroniste profite en outre des reports massifs de voix de l’extrême droite répondant à l’appel du parti de Marine Le Pen qui aura montré à nouveau sa complicité avec la politique du gouvernement». Ils s’en prennent également à «Raphaël Glucksmann» estimant que le député européen «a pris une triste responsabilité en combattant publiquement la candidature de Lyes Louffok à quelques jours du premier tour et entrainé une division à gauche».
Le trentenaire soutenu par les insoumis était arrivé en tête au premier tour avec 28,33 %, mais avec très peu de réserve de voix sur sa concurrente, qui le talonnait à 26,57 %. D’autant que la candidate Les Républicains, Nathalie Béranger, était arrivée en troisième position avec 16,77 %, alors que sa formation est alliée avec le camp présidentiel au niveau national. LFI perd donc un siège et ne compte plus que 70 sièges à l’Assemblée nationale. Quatre seulement de plus que le Parti socialiste. Le groupe Ensemble pour la République (le nom des macronistes à l’Assemblée) passe à 98.
La campagne en Isère a été l’objet de visites de plusieurs figures nationales, comme Attal mais aussi la cheffe des écologistes Marine Tondelier, ou encore la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets. Cette partielle fait suite à la démission en octobre du député LFI Hugo Prévost, à la suite de son exclusion du groupe insoumis à l’Assemblée, après des accusations de violences sexistes et sexuelles alors qu’il était porte-parole du syndicat l’Union étudiante. Lui-même avait emporté la circonscription en battant l’ancien ministre de la Santé et ex-porte parole du gouvernement, Olivier Véran, lors des législatives anticipées de juillet.
https://www.liberation.fr/politique/leg ... UZIHGGDKY/