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Des enquêtes ouvertes après des saluts nazis effectués dans certaines universités françaises
Au moins cinq faits ont ainsi été relevés depuis janvier 2025 à travers la France. Des étudiants proches du syndicat UNI ont été identifiés.

lusieurs enquêtes sont en cours à Strasbourg, Caen et Lille(Nouvelle fenêtre) suite à des actes antisémites effectués par des étudiants ces dernières semaines sur des campus universitaires. Il s'agit notamment des saluts nazis, mais aussi des comportements racistes et antisémites décomplexés.
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Au moins cinq faits ont ainsi été relevés depuis janvier 2025. A chaque fois, ils se sont déroulés lors d'évènements publics organisés sur des campus universitaires. Des actes filmés et relayés sur les réseaux sociaux où l'on voit un étudiant tendre le bras et effectuer un salut nazi devant d'autres élèves.

Des agissements dénoncés par Lamri Adoui, président de la faculté de Caen-Normandie et France Universités : "Un cas reste un cas de trop. Il n'y a pas de faiblesse de la part des présidentes et des présidents d'universités, souligne-t-il. C'est l'article 40, c'est le dépôt de plainte, c'est le déclenchement d'une section disciplinaire."

L'Uni pointée du doigt

La plupart des étudiants identifiés ont gravité autour de l'Union nationale interuniversitaire (UNI), organisation syndicale étudiante classée à droite, voire à l'extrême droite selon les experts politiques. Mais Yvenn Le Coz, membre de sa direction nationale, se défend de toute responsabilité. "Aucune de ces personnes-là n'a jamais été adhérente et membre de l'Uni, assure-t-il. Les événements publics sont publics, donc sont ouverts à absolument toute personne. On ne connaît pas l'idéologie des personnes avant qu'elles viennent. Et évidemment que tout ce qui peut renvoyer de près ou de loin au nazisme n'est pas toléré", plaide-t-il.

Face à la multiplication des incidents à Strasbourg, l'Uni a fermé son antenne locale. Mais pour d'autres cas, comme à Toulouse, l'organisation avance les arguments de certains mis en cause.

"La personne qui a effectué ce geste s'est défendue en disant que c'était un salut scout. Mais on ne connaît pas la réalité des choses parce que maintenant ça commence à dater."

Une méthode employée aux États-Unis par Elon Musk, après ses deux saluts controversés lors de l'investiture de Donald Trump. "Effectivement, il y a des stratégies de défaussement, analyse Johann Chapoutot, professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne. Pour Musk, il a envoyé des cœurs à la foule, il faisait le salut au drapeau… Enfin bref, c'est extrêmement grotesque quand on voit qui est Musk, ce qu'il fait sur les réseaux sociaux, qui il soutient en Europe, c'est-à-dire l'AfD et puis l'extrême droite britannique."

Pour ce professeur, l'attitude du milliardaire décomplexe aussi les comportements antisémites : "Ces exemples venus d'Outre-Atlantique sont une instance de légitimation majeure. On peut le faire puisque l'homme le plus riche du monde le fait, alors allons-y", regrette le spécialiste. A ces saluts nazis s'ajoute aussi la multiplication des tags antisémites dans les universités. Les présidentes et présidents de campus seront réunis le 20 mars pour les sensibiliser davantage à ce fléau.
https://www.francetvinfo.fr/societe/rac ... 21646.html

papibilou a écrit : ↑11 mars 2025 13:09 5 saluts nazis pour près de 3 millions d'étudiants, il n'y a pas péril en la demeure.
Si Musk puis Bannon n'avaient pas fait ce geste, on ne serait même pas rendu compte de ces comportements.
Cela dit que l'on essaye de savoir s'il n'y a pas de cellules nazis qui se forment dans les universités serait une précaution normale qui devrait avoir son corollaire à l'extrême gauche.

papibilou a écrit : ↑11 mars 2025 13:09 5 saluts nazis pour près de 3 millions d'étudiants, il n'y a pas péril en la demeure.
Si Musk puis Bannon n'avaient pas fait ce geste, on ne serait même pas rendu compte de ces comportements.
Cela dit que l'on essaye de savoir s'il n'y a pas de cellules nazis qui se forment dans les universités serait une précaution normale qui devrait avoir son corollaire à l'extrême gauche.