Sov Strochnis a écrit : T'es trop guèz d'l'avoir ken.
T'es trop content d'avoir couché avec elle.
La rencontre entre qui et qui ?
… Et ce fut
000 qui jacta la première.
000 – Excusez-mi, Monsieur, j’ai dû me tromper de rue. J’ai pas l’habitude de ronfler
avec des gonzes que je conoble point.
III – Z’êtes toute excusée, d’ailleurs vous êtes ici chez moi, c'est-à-dire chez
vous. Ainsi l’a bonni le Vénéré Daron.
000 – D’ac. Du reste, c’est très pallas, ici, j’m’y plairai. Mais à qui ai-je l’honneur ?
III –
III, pépiniériste, spécialiste en primeurs ! Et vous ?
000 –
000, sans profession.
III – Mes compliments, vous êtes bien roulée. Vous m’bottez bien.
000 – Votre poire aussi, j’vous aurais plutôt à la chouette. J’aime beaucoup votre
piège à deux branches qui s’étale sur votre lard de poitrail. Du point de vue
décoratif, j’déteste pas non plus votre petit service trois pièces. Ca fait moderne !
III, flatté, se rentra le bichonnet dans le colbac, pendant qu’
000 pensait :
- « Tout de même, un homme c’est bêcheur et vaniteux. J’y file des
compliments sur ses breloques, bon mais à son tour, il m’aurait même pas balancé
un vanne aimable sur la fermeté et le galbe de mon pétoulet ! Y a d’l’abus ! »
-
000 – Dites-donc, mon p’tit homme, j’commence à avoir le gésier dans les nougats.
A quelle heure est la jaffe icigo, et quoi qu’y a pour le casse-graine ?
III – Tout ce que tu désires, ma môme, tu peux croquer de tous les fruits, de
toutes les salades et de tous les légumes, sauf du fruit de c’te grand parasol qui se
dresse au mitan de la pelouse. C’est l’arbre du Bath et du Blèche. Le Daron a
défendu d’y goûter si on veut pas être refroidis à la broquille même qui suivra notre
désobéissance.
000 – Ligodu, on y touchera pas. Ca serait cave de crônir quand on est si bien logés
et défrayés du toutime………..