les expressions imagées, que veulent-elles dire?
Posté : 28 novembre 2011 08:32
je suis pas sorti de l'auberge
alors qui sait ?
alors qui sait ?
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tisiphoné a écrit : je suis pas sorti de l'auberge
alors qui sait ?
Voilà une expression du XIXe siècle en apparence étrange, car il semble difficile d’associer les ennuis avec une auberge, généralement destinée à être accueillante.
Et, à part dans l’auberge de Peyrebeille, dite L’Auberge rouge, quand on décide de sortir du lieu, rien ne nous empêche de le faire, pour peu qu’on ait payé notre dû.
Il nous faut donc nous tourner vers l’argot et plus précisément celui des voleurs pour comprendre le sens de cette expression.
En effet, dans ce monde-là, le terme auberge désigne la prison, ce lieu où le voleur trouve gîte et couvert, comme dans une auberge, une fois qu’il a été capturé et condamné.
Autant dire qu’une fois qu’il y est enfermé, non seulement il est loin d’en avoir fini avec les ennuis de la captivité, promiscuité et sévices divers, entre autres, mais il aura beaucoup de mal à en sortir de son propre chef.
Cette expression en a donné une complémentaire qui est sortir de l’auberge pour « se tirer d’un mauvais pas », donc des ennuis dus à la situation pénible dans laquelle on se trouvait.
tisiphoné a écrit : tomber dans les pommes.
Ah... y'a Adam aussi...Eve a écrit :
Je sais Ca veut dire tomber dans les bras d'Adam et Eve
Tomber dans les pommes... ça c'est de l'agri-culturetisiphoné a écrit : hé ho, on floode pas, on répond, soyez cool c'est notre contribution à la culture
L'apparition de cette expression est confirmée en 1889, mais l'origine réelle en est inconnue.
Certains ont supposé que les 'pommes' étaient une déformation de pâmes (tomber en pâmoison, s'évanouir), mais ce terme n'a plus du tout été employé depuis le XVe siècle et il est donc extrêmement peu plausible qu'une déformation verbale ait pu avoir lieu au XIXe siècle.
L'origine la plus probable, viendrait d'une locution que George Sand emploie dans une lettre à Madame Dupin, dans laquelle elle écrit "être dans les pommes cuites" pour dire qu'elle est dans un état de fatigue avancée, à rapprocher de l'expression être cuit.
Cette locution, peut être influencée par l'ancien se pâmer, aurait donné l'expression actuelle.
tisiphoné a écrit : hé ho, on floode pas, on répond, soyez cool c'est notre contribution à la culture
Moi ? Noooon, je n'oserais pasEve a écrit : Sacamalixxxxxxxxxx, tu n'as pas honte
(vous noterez la technique de contournement du flood )Cours après moi que je t'attrape. (fam.)
DEL : non trouvé. DFP : glosé, attesté. NPR : non trouvé.
MOTIF D'ÉNONCIATION NÉCESSAIRE. L'énonciation de l'expression est motivée par un acte directif pour un acte de l'allocutaire (ayant le trait : "drague") (spécif.) de valeur axiologique positive, d'aspect en cours, d'agent le locuteur en position dominante, de bénéficiaire le locuteur ; ce motif est nécessairement présent, il est localisé dans la réplique présente du locuteur (spécif.) ; l'énonciation de l'expression est motivée par le niveau du contenu de la réplique. Motif de l'énonciation représenté dans une expression binomiale (motif / réaction) figée.
FONCTION DE L'ÉNONCIATION : Domaine : cognitif. Orientation : participation. Catégorie : Intervention. Sous-catégorie : Explication. Modalité d'action : Actif. Soit : Explique un (non) acte par un motif. Explique mon acte d'incitation par un motif (paradoxal).
CONDITION D'ACTION REPRÉSENTÉE DANS L'EXPRESSION : (spécif.) L'expression représente un état de choses descriptif qui, lorsqu'il est effectif sous sa polarité positive, est de valeur positive. Dans un tel cas, cet état de choses est un motif pour que quelqu'un réalise un acte de participation au motif de l'énonciation. L'expression indique que cet état de choses est effectif. Le locuteur est responsable de cet état de choses.
Ainsi l'expression représente l'effectivité d'un motif (dont le contenu est de valeur positive) pour réaliser un acte motivé par le motif de l'énonciation.
L'effectivité de cet état de choses est dépendante de celle de l'acte dont il est condition d'action, et l'état de choses en est référentiellement distinct.
L'acte conditionné est implicite, son identification s'infère sémantiquement de l'état de choses condition d'action (draguer) (expr. liante spécif.).
FORME DE L'EXPRESSION : Impératif et finale. Formule implicite. Figure non trope.
CARACTERE USUEL : Motif d'énonciation : nature : oui, présence / représentation : oui, localisation : oui, niveau de motivation : non. Condition d'action : oui. Référence à l'acte conditionné : oui. Fonction : non. Particularités : oui.
ZivaCrapulax a écrit : On peut faire ca avec du verlan ou du langage de rue?Il est fortement imagé.
Bon, je ne te réponds pas parce qu'il ne faut pas flooder le sujet de TisiCrapulax a écrit : Dacodac.