Un titre racoleur! "On peut enflammer de l'eau salée"
Posté : 27 mai 2008 14:08
Un article au titre racoleur "On peut enflammer de l'eau salée"
Page 80 de Sciences et Vie de mai 2008. Ce journal qui dénonce les "BLURG " (Baliverne Lamentable à l'Usage Réservé des Gogos) a éveillé ma curiosité le temps de lire quelques lignes.
On nous dit:
"Avec un générateur de micro-ondes de son invention un ingénieur américain a peut-être trouvé par hasard! le moyen de produire de l'énergie propre via l'hydrogène de l'eau de mer."
Jusque l à c'est toujours alléchant.
En poursuivant la lecture on nous explique que "c'est la découverte la plus importante réalisée depuis un siècle dans le domaine de la recherche sur l'eau" selon les dire du chercheur.
Au départ l'expérience visait à trouver un procédé pour dessaler l'eau de mer en portant l'eau à l'ébullition grâce aux ondes de radiofréquence.
durant l'expérience le chercheur raconte: "mais plus nous voulions dessaler l'eau, plus la température augmentait, jusqu' à ce que nous observions l'embrasement du papier"
Cet embrasement était dû à la présence d'hydrogène.
Déjà ça n'a plus rien à voir avec le titre. L'eau de mer ne s'enflamme pas.
Apparemment personne ne comprend exactement comment les micro-ondes cassent les molécules d'eau pour permettre le dégagement de H2.
Il n'y a nul doute qu'il y aura un jour une explication.
Mais enfin on arrive à la fin de l'article où on nous explique qu'on ne connait pas le bilan énergétique, on ne connait pas l'avantage que peut présenter cette technique vis- à -vis des principales techniques de production d'hydrogène, le vaporeformage du gaz naturel et l'électrolyse de l'eau. dont le rendement est de 50 à 70% (proportion entre l'énergie potentielle de l'hydrogène par rapport à l'énergie électrique à fournir pour le produire.)
A mon sens décrire l'expérience, en nous expliquant qu'elle était inédite et inexpliquée en laissant entrevoir les bénéfices qu'on pourrait en attendre lorsqu'on connaitrait le bilant énergétique aurait été plus que suffisant.
C'est du sensationnalisme. Je n'étais pas habitué à ça avec ce journal.
Page 80 de Sciences et Vie de mai 2008. Ce journal qui dénonce les "BLURG " (Baliverne Lamentable à l'Usage Réservé des Gogos) a éveillé ma curiosité le temps de lire quelques lignes.
On nous dit:
"Avec un générateur de micro-ondes de son invention un ingénieur américain a peut-être trouvé par hasard! le moyen de produire de l'énergie propre via l'hydrogène de l'eau de mer."
Jusque l à c'est toujours alléchant.
En poursuivant la lecture on nous explique que "c'est la découverte la plus importante réalisée depuis un siècle dans le domaine de la recherche sur l'eau" selon les dire du chercheur.
Au départ l'expérience visait à trouver un procédé pour dessaler l'eau de mer en portant l'eau à l'ébullition grâce aux ondes de radiofréquence.
durant l'expérience le chercheur raconte: "mais plus nous voulions dessaler l'eau, plus la température augmentait, jusqu' à ce que nous observions l'embrasement du papier"
Cet embrasement était dû à la présence d'hydrogène.
Déjà ça n'a plus rien à voir avec le titre. L'eau de mer ne s'enflamme pas.
Apparemment personne ne comprend exactement comment les micro-ondes cassent les molécules d'eau pour permettre le dégagement de H2.
Il n'y a nul doute qu'il y aura un jour une explication.
Mais enfin on arrive à la fin de l'article où on nous explique qu'on ne connait pas le bilan énergétique, on ne connait pas l'avantage que peut présenter cette technique vis- à -vis des principales techniques de production d'hydrogène, le vaporeformage du gaz naturel et l'électrolyse de l'eau. dont le rendement est de 50 à 70% (proportion entre l'énergie potentielle de l'hydrogène par rapport à l'énergie électrique à fournir pour le produire.)
A mon sens décrire l'expérience, en nous expliquant qu'elle était inédite et inexpliquée en laissant entrevoir les bénéfices qu'on pourrait en attendre lorsqu'on connaitrait le bilant énergétique aurait été plus que suffisant.
C'est du sensationnalisme. Je n'étais pas habitué à ça avec ce journal.