quand les sciences se retrouvent: vous Santé, eux physico-ch
Posté : 13 avril 2008 19:23
Comme, des fois, on regarde la Santé et pas la Chimie ou vice-versa... Je le mets aux deux endroits car ça concerne les différents scientiphiques.
Science
Particules biologiques Peut-on mettre le vivant en équation ?
© Gernot Krautberger - Fotolia.com
Au Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de physique théorique (Lapth), des physiciens et biologistes travaillent de concert, relevant l'extraordinaire défi de franchir une frontière culturelle jamais atteinte.
Par Caroline Depecker
Physique théorique et biologie peuvent-elles se rejoindre ?
La première discipline s'efforce de comprendre la structure de l'univers depuis l'infiniment petit jusqu' à l'infiniment grand, et d'élaborer des lois qui en régissent les phénomènes. Les biologistes, eux, ont pour sujet d'observation le monde du vivant et s'évertuent d'en décrypter les mécanismes. Ceux-ci obéissent certes à des lois mais qui n'ont pas le caractère universel prérequis en physique. Le monde du vivant serait-il donc trop complexe pour être décrit simplement par des équations mathématiques qui excluraient, notamment, toutes notions d'adaptabilité et d'environnement, notions propres pourtant aux structures vivantes ?
La rupture culturelle existe bel et bien entre les deux modes de pensée.
Ces arguments ne tiennent pas la route pour Paul Sorba, chercheur au Lapth, qui croit fermement que des transferts technologiques peuvent être initiés depuis la physique théorique vers certains aspects des sciences de la vie, comme celui de la génomique ou de l'étude des protéines.
« En physique théorique, la notion de complexité est toute relative, explique le chercheur, et celle d'environnement intervient déj à dans nos modèles. » Poussant son intérêt personnel pour les questions de biologie, P. Sorba s'attache avec l'un de ses collègues, à la fin des années 90, à décrire le code génétique et chaque nucléotide le constituant à l'aide d'outils mathématiques employés couramment en physique des particules (nombres quantiques, opérateurs de symétrie, etc.). « Nous sommes partis d'une analogie simple : celle que l'on pouvait faire entre un proton constitué de trois quarks et un codon (1), lui-même composé de trois nucléotides. » Pour le théoricien, l'intérêt du modèle développé ainsi réside avant tout dans ses capacités prédictives. Les résultats obtenus lui ont permis par exemple de proposer des valeurs pour certains paramètres physicochimiques d'acides aminés jusqu' à présent non mesurées.
Retrouvez l'article complet en téléchargeant le magazine d'avril au format pdf : ici
Ka à«le Magazine n° 44
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Au Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de physique théorique (Lapth), des physiciens et biologistes travaillent de concert, relevant l'extraordinaire défi de franchir une frontière culturelle jamais atteinte.
Par Caroline Depecker
Physique théorique et biologie peuvent-elles se rejoindre ?
La première discipline s'efforce de comprendre la structure de l'univers depuis l'infiniment petit jusqu' à l'infiniment grand, et d'élaborer des lois qui en régissent les phénomènes. Les biologistes, eux, ont pour sujet d'observation le monde du vivant et s'évertuent d'en décrypter les mécanismes. Ceux-ci obéissent certes à des lois mais qui n'ont pas le caractère universel prérequis en physique. Le monde du vivant serait-il donc trop complexe pour être décrit simplement par des équations mathématiques qui excluraient, notamment, toutes notions d'adaptabilité et d'environnement, notions propres pourtant aux structures vivantes ?
La rupture culturelle existe bel et bien entre les deux modes de pensée.
Ces arguments ne tiennent pas la route pour Paul Sorba, chercheur au Lapth, qui croit fermement que des transferts technologiques peuvent être initiés depuis la physique théorique vers certains aspects des sciences de la vie, comme celui de la génomique ou de l'étude des protéines.
« En physique théorique, la notion de complexité est toute relative, explique le chercheur, et celle d'environnement intervient déj à dans nos modèles. » Poussant son intérêt personnel pour les questions de biologie, P. Sorba s'attache avec l'un de ses collègues, à la fin des années 90, à décrire le code génétique et chaque nucléotide le constituant à l'aide d'outils mathématiques employés couramment en physique des particules (nombres quantiques, opérateurs de symétrie, etc.). « Nous sommes partis d'une analogie simple : celle que l'on pouvait faire entre un proton constitué de trois quarks et un codon (1), lui-même composé de trois nucléotides. » Pour le théoricien, l'intérêt du modèle développé ainsi réside avant tout dans ses capacités prédictives. Les résultats obtenus lui ont permis par exemple de proposer des valeurs pour certains paramètres physicochimiques d'acides aminés jusqu' à présent non mesurées.
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