Google ou Madame soleil
Posté : 09 mai 2010 10:35
C'est la madame Soleil du web. Le moteur de recherche Recorded Future veut prédire l'avenir, en repérant toutes les références à des événements annoncés ou prévisibles. Une blague ? Pas vraiment, puisque Google lui-même vient d'investir dans la start-up, et que celle-ci vend ses services assez cher.
Pour tester Recorded Future (« avenir enregistré »), vous devrez en effet débourser 149 dollars par mois (115 euros). Le site vous proposera ensuite de détailler votre recherche en trois cases : « What » (« quoi », l'évenement qui vous intéresse), « Who/Where » (« qui/où », la personnalité, l'entreprise ou le pays concernés) et « When » (« quand », dans une semaine, un mois, un an…). (Voir la vidéo officielle, en anglais)
Selon le blog officiel de Recorded Future, le principe est assez simple : fouiller le web pour repérer les références temporelles aux mots-clés tapés par les internautes. Des références à des événements passés, en cours et surtout à venir : par exemple, une élection, une OPA ou une tempête annoncée par les médias ou les blogs.
Taper « anniversaire » et « Rue89 » pour obtenir « 6 mai » présente un intérêt limité, mais Recorded Future veut d'abord séduire un public de spécialistes. Exemple : des financiers qui taperont « OPA » et le nom d'une entreprise, et qui seront alertés dès qu'une référence à une future OPA apparaîtra en ligne.
« La rencontre de Google et Nostradamus »
L'idée a séduit Google. Son fonds de capital-risque, Google Ventures, est actionnaire de Recorded Future. Le montant de l'investissement reste confidentiel, et la start-up refuse pour l'instant de répondre aux journalistes.
Recorded Future emploie déjà une quinzaine de personnes, aux Etats-Unis et en Suède, selon le Boston Globe. C'est « la rencontre de Google et de Nostradamus », résume le quotidien américain.
Sur son blog, Recorded Future préfère expliquer ses activités en citant un classique de la stratégie militaire, « L'Art de la guerre » :
« Ce qui permet au sage souverain et au bon général de combattre et conquérir, d'atteindre ce qui est hors de portée de l'homme ordinaire, c'est l'intelligence de la prévision. »
Pour tester Recorded Future (« avenir enregistré »), vous devrez en effet débourser 149 dollars par mois (115 euros). Le site vous proposera ensuite de détailler votre recherche en trois cases : « What » (« quoi », l'évenement qui vous intéresse), « Who/Where » (« qui/où », la personnalité, l'entreprise ou le pays concernés) et « When » (« quand », dans une semaine, un mois, un an…). (Voir la vidéo officielle, en anglais)
Selon le blog officiel de Recorded Future, le principe est assez simple : fouiller le web pour repérer les références temporelles aux mots-clés tapés par les internautes. Des références à des événements passés, en cours et surtout à venir : par exemple, une élection, une OPA ou une tempête annoncée par les médias ou les blogs.
Taper « anniversaire » et « Rue89 » pour obtenir « 6 mai » présente un intérêt limité, mais Recorded Future veut d'abord séduire un public de spécialistes. Exemple : des financiers qui taperont « OPA » et le nom d'une entreprise, et qui seront alertés dès qu'une référence à une future OPA apparaîtra en ligne.
« La rencontre de Google et Nostradamus »
L'idée a séduit Google. Son fonds de capital-risque, Google Ventures, est actionnaire de Recorded Future. Le montant de l'investissement reste confidentiel, et la start-up refuse pour l'instant de répondre aux journalistes.
Recorded Future emploie déjà une quinzaine de personnes, aux Etats-Unis et en Suède, selon le Boston Globe. C'est « la rencontre de Google et de Nostradamus », résume le quotidien américain.
Sur son blog, Recorded Future préfère expliquer ses activités en citant un classique de la stratégie militaire, « L'Art de la guerre » :
« Ce qui permet au sage souverain et au bon général de combattre et conquérir, d'atteindre ce qui est hors de portée de l'homme ordinaire, c'est l'intelligence de la prévision. »