COMPTEUR LINKY
Posté : 19 mai 2016 14:45
Déjà, lors de l'installation de compteurs Linky dans le cadre de l'expérimentation lancée le 31 août 2010 dans deux départements français (Indre-et-Loire et région lyonnaise), 7 incendies s'étaient déclenchés en quelques semaines, dès avant le 1er décembre 2010, sans que nul ne puisse certifier le nombre exact de compteurs installés. Un témoignage publié sur un forum faisait état de la confidence d'un technicien ERDF : le taux d'incendie était de 5 %. Énorme, mais invérifiable.
Ce qui permet indubitablement de prendre très au sérieux ce risque d'incendie, ce sont les nouvelles conditions générales de vente diffusées par EDF le 15 juillet 2015, qui s'appliquent à tous ses clients, exonérant EDF et ERDF de toute responsabilité en cas d'incendie. Il est de surcroît stipulé que même dans le cas où la responsabilité d'ERDF serait engagée, les victimes n'auront que deux mois pour le prouver et lui demander réparation. Et si elles sont dans l'impossibilité de le faire, elles seront considérées comme responsables de l'incendie provoqué par les radiofréquences du Linky, alors même que les câbles électriques ne sont pas prévus pour transporter des radiofréquences !
Un mail adressé à l'UFC-Que Choisir n'a suscité aucune réaction depuis son envoi le 11 août 2015, seuls deux présidents d'antennes en province ont demandé des informations.
La pose du Linky engendrera également des pannes, déjà observées par l’auteur dans un pressing : la table à repasser professionnelle est tombée en panne le jour même de l’installation du nouveau compteur de la société allemande Landis Gyr (montant de la réparation : 600 euros à la charge de la commerçante) et trois semaines plus tard, c’est le fer à repasser professionnel qui est tombé en panne également !
Le témoignage d'une personne dont la mère, qui vit à Bagneux (92) dans une HLM, s'est déjà vu imposer un compteur électrique Linky de la marque allemande Landis Gyr ne va pas rassurer les téléspectateurs et les internautes. Trois compteurs sur le palier (contre le mur jouxtant la chambre), surmontent les trois "concentrateurs" (c'est écrit dessus). Le tout a été cadenassé par EDF/ERDF. Non seulement l'état de santé de sa mère s'est fortement et rapidement dégradé (il y avait déjà des antennes-relais de téléphonie mobile deux étages au-dessus), mais de surcroît, elle subit des pannes répétées de la télévision et de l'ordinateur, qui les obligent à être «tout le temps chez Darty». Nous voilà prévenus : notre vie quotidienne va devenir un enfer à cause des pannes répétées des appareils électriques que nous utilisons tous les jours.
Il y a à cela une cause technique. Les radiofréquences injectées par le Linky provoquent des interférences contre lesquelles nos appareils électriques ne sont pas blindés, puisque ces radiofréquences étaient jusqu'à présent totalement absentes (pas d'émetteurs proches).
Et il ne faudra pas compter sur votre assurance pour couvrir les frais de réparation : «Les dommages de toute nature causés par les champs électromagnétiques» sont exclus des garanties, au même titre que ceux causés par l'amiante et par le plomb; (avenant AXA au contrat d'assurance responsabilité civile, 1er septembre 2006).
2. L’analyse technico-financière ne prend pas en compte le remplacement des compteurs et des concentrateurs dès la deuxième génération dans respectivement 15 ans et 10 ans.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a décidé de lancer la France dans l’aventure du Linky sur la base d’une étude qu’elle avait confiée à la société Capgemini, l’un des acteurs du secteur du « smart grid » (réseau des compteurs évolués ou « intelligents »), donc en situation de conflit d’intérêts.
Ce rapport du 8 mars 2007 précise, p. 27, que la durée de vie des matériels est de 15 ans pour les compteurs et de 10 ans pour les concentrateurs et mentionne, p. 38, que « leur remplacement dès la deuxième génération n’est pas pris en compte ».
Cela signifie qu’après avoir investi 7 milliards d’euros, coût estimé du déploiement de la première génération Linky, la France devra recommencer dans 10 à 15 ans sous peine de ne plus pouvoir utiliser l’électricité. Quelle dangereuse façon de créer de l’activité !
L’analyse technico-financière ne prend pas non plus en compte le coût de réparation et de remplacement du matériel endommagé par les radiofréquences chez les particuliers, chez les commerçants et dans les entreprises. Qui paiera ? Si ce n'est pas votre assurance, c'est donc vous !
Si elle met le doigt dans l’engrenage Linky, la France deviendra prisonnière d’un système archi-coûteux, éphémère, mettant en péril la compétitivité des entreprises qui devront financer la réparation et le remplacement de leur matériel électrique et électronique, et fragilisant l’économie du pays dans sa globalité.
Et il ne faut pas croire ceux qui prétendent qu'aujourd'hui, la durée de vie des concentrateurs est de 20 ans. Philippe Faugeras, qui dirige la société Webdyn fabricant des puces pour les concentrateurs du système Linky, rencontré le 8 octobre 2015 sur le salon Smart city/Smart grid, avoue avec une franchise désarmante, en réponse à la question : « Comment avez-vous fait pour allonger la durée de vie de 10 à 20 ans ? » : « Dans vingt ans, je ne serai plus là. On m’a demandé de signer pour garantir une durée de vingt ans et j’ai signé. C’est tout ! »
Pour allonger la durée de vie du compteur communicant de gaz GAZPAR : « Le métal a été remplacé par du plastique », affirme un salarié sur le stand de la société Distrame (revendeur d’équipements de mesure), avant qu’un collègue vienne à sa rescousse en reprenant la conversation, puis que le président directeur général Michel Vignal, après un échange de trois phrases m’enjoigne sèchement de quitter son stand. Evidemment, on ne voit pas en quoi le plastique est plus durable que le métal… Bien au contraire, dans un environnement à risque d’explosion (ATEX), donc à risque d’incendie, le métal est hautement préférable au plastique, car il est ininflammable.
Sur le stand Sensing Labs, qui propose un transmetteur radio à 868 mégahertz (technologie Long Range Lora) adaptable sur des compteurs de gaz et d’eau, la durée de vie est annoncée « jusqu’à 15 ans ». Mais cette annonce est seulement affichée, et pas inscrite sur les dépliants qu’emportent les visiteurs.
La bonne nouvelle pour ceux qui tiennent absolument à rendre les compteurs communicants, c’est qu’il n’est pas nécessaire, pour cela, de remplacer les compteurs existants. Un petit boîtier pas plus long que le doigt, fixé sur le compteur actuel, suffit…
Chez IFOTEC, on propose la meilleure des solutions anti-Linky et anti-wifi. Antilinky, c’est la télérelève capable de pilotage à distance, par « la gestion technique centralisée par fibre optique, GTCFibre, permettant de gérer des équipements à distance au travers d’un réseau éthernet, en particulier fibre optique. » Exemple d’utilisation : l’éclairage public, qui peut être optimisé en conservant l’ensemble des luminaires et des lampes existantes. Anti-wifi, c’est la fibre optique FTTH (Fibre to the Home) pour les particuliers et FTTO /FTTE pour les entreprises, conçue et fabriquée en France.
L’obligation des compteurs individuels de chauffage dans les immeubles à chauffage collectif est d’une mise en œuvre techniquement complexe car le flux hydraulique ne pardonne pas : les fuites d’eau coûtent cher. Elle est assortie d’une sanction de 1 500 euros par appartement, ce qui va représenter des coûts d’installation faramineux. Il faut donc que la réduction de la consommation soit réellement au rendez-vous. Là encore, des solutions filaires existent, la plus intéressante est le Dynamx, une innovation de la société familiale belge Belparts : une vanne de réglage indépendante de la pression, mesurant le débit par ultrasons, communicant par Modbus et permettant la limitation du débit et la consommation dans chaque appartement, avec la possibilité d’ajouter un contacteur sur les fenêtres pour éteindre automatiquement le radiateur en cas d’ouverture.
Avis aux syndics de copropriétés, aux sociétés d’HLM et aux collectivités territoriales !
3.L’informatisation des réseaux électriques rendra la France vulnérable au piratage, à l’espionnage et au cyber-terrorisme pouvant provoquer le black-out.
Des hackers ont déjà expliqué comment ils avaient piraté un « smart-meter » (compteur intelligent), en réussissant sans peine à lui faire afficher une consommation négative.
La CNIL a montré par un graphique le niveau de précision de la connaissance de ce qui se passe dans le logement à partir de la connaissance en temps réel des variations de la consommation électrique : on sait si le logement est vide ou occupé, combien de personnes sont présentes, à quelles activités elles se livrent.
Voir également :
- 'Les Communes peuvent refuser les compteurs Linky et Gazpar !' - Tutoriels et Revue de Presse - Janvier 2016
- CYBERACTION : Dîtes NON ! au compteur Linky / Appel pour des technologies sécurisées filaires - Robin des Toits- 18/12/2015
lettre_a_envoyer_a_erdf.pdf Lettre_a_envoyer_a_ERDF.pdf (74.45 Ko)
Ce qui permet indubitablement de prendre très au sérieux ce risque d'incendie, ce sont les nouvelles conditions générales de vente diffusées par EDF le 15 juillet 2015, qui s'appliquent à tous ses clients, exonérant EDF et ERDF de toute responsabilité en cas d'incendie. Il est de surcroît stipulé que même dans le cas où la responsabilité d'ERDF serait engagée, les victimes n'auront que deux mois pour le prouver et lui demander réparation. Et si elles sont dans l'impossibilité de le faire, elles seront considérées comme responsables de l'incendie provoqué par les radiofréquences du Linky, alors même que les câbles électriques ne sont pas prévus pour transporter des radiofréquences !
Un mail adressé à l'UFC-Que Choisir n'a suscité aucune réaction depuis son envoi le 11 août 2015, seuls deux présidents d'antennes en province ont demandé des informations.
La pose du Linky engendrera également des pannes, déjà observées par l’auteur dans un pressing : la table à repasser professionnelle est tombée en panne le jour même de l’installation du nouveau compteur de la société allemande Landis Gyr (montant de la réparation : 600 euros à la charge de la commerçante) et trois semaines plus tard, c’est le fer à repasser professionnel qui est tombé en panne également !
Le témoignage d'une personne dont la mère, qui vit à Bagneux (92) dans une HLM, s'est déjà vu imposer un compteur électrique Linky de la marque allemande Landis Gyr ne va pas rassurer les téléspectateurs et les internautes. Trois compteurs sur le palier (contre le mur jouxtant la chambre), surmontent les trois "concentrateurs" (c'est écrit dessus). Le tout a été cadenassé par EDF/ERDF. Non seulement l'état de santé de sa mère s'est fortement et rapidement dégradé (il y avait déjà des antennes-relais de téléphonie mobile deux étages au-dessus), mais de surcroît, elle subit des pannes répétées de la télévision et de l'ordinateur, qui les obligent à être «tout le temps chez Darty». Nous voilà prévenus : notre vie quotidienne va devenir un enfer à cause des pannes répétées des appareils électriques que nous utilisons tous les jours.
Il y a à cela une cause technique. Les radiofréquences injectées par le Linky provoquent des interférences contre lesquelles nos appareils électriques ne sont pas blindés, puisque ces radiofréquences étaient jusqu'à présent totalement absentes (pas d'émetteurs proches).
Et il ne faudra pas compter sur votre assurance pour couvrir les frais de réparation : «Les dommages de toute nature causés par les champs électromagnétiques» sont exclus des garanties, au même titre que ceux causés par l'amiante et par le plomb; (avenant AXA au contrat d'assurance responsabilité civile, 1er septembre 2006).
2. L’analyse technico-financière ne prend pas en compte le remplacement des compteurs et des concentrateurs dès la deuxième génération dans respectivement 15 ans et 10 ans.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a décidé de lancer la France dans l’aventure du Linky sur la base d’une étude qu’elle avait confiée à la société Capgemini, l’un des acteurs du secteur du « smart grid » (réseau des compteurs évolués ou « intelligents »), donc en situation de conflit d’intérêts.
Ce rapport du 8 mars 2007 précise, p. 27, que la durée de vie des matériels est de 15 ans pour les compteurs et de 10 ans pour les concentrateurs et mentionne, p. 38, que « leur remplacement dès la deuxième génération n’est pas pris en compte ».
Cela signifie qu’après avoir investi 7 milliards d’euros, coût estimé du déploiement de la première génération Linky, la France devra recommencer dans 10 à 15 ans sous peine de ne plus pouvoir utiliser l’électricité. Quelle dangereuse façon de créer de l’activité !
L’analyse technico-financière ne prend pas non plus en compte le coût de réparation et de remplacement du matériel endommagé par les radiofréquences chez les particuliers, chez les commerçants et dans les entreprises. Qui paiera ? Si ce n'est pas votre assurance, c'est donc vous !
Si elle met le doigt dans l’engrenage Linky, la France deviendra prisonnière d’un système archi-coûteux, éphémère, mettant en péril la compétitivité des entreprises qui devront financer la réparation et le remplacement de leur matériel électrique et électronique, et fragilisant l’économie du pays dans sa globalité.
Et il ne faut pas croire ceux qui prétendent qu'aujourd'hui, la durée de vie des concentrateurs est de 20 ans. Philippe Faugeras, qui dirige la société Webdyn fabricant des puces pour les concentrateurs du système Linky, rencontré le 8 octobre 2015 sur le salon Smart city/Smart grid, avoue avec une franchise désarmante, en réponse à la question : « Comment avez-vous fait pour allonger la durée de vie de 10 à 20 ans ? » : « Dans vingt ans, je ne serai plus là. On m’a demandé de signer pour garantir une durée de vingt ans et j’ai signé. C’est tout ! »
Pour allonger la durée de vie du compteur communicant de gaz GAZPAR : « Le métal a été remplacé par du plastique », affirme un salarié sur le stand de la société Distrame (revendeur d’équipements de mesure), avant qu’un collègue vienne à sa rescousse en reprenant la conversation, puis que le président directeur général Michel Vignal, après un échange de trois phrases m’enjoigne sèchement de quitter son stand. Evidemment, on ne voit pas en quoi le plastique est plus durable que le métal… Bien au contraire, dans un environnement à risque d’explosion (ATEX), donc à risque d’incendie, le métal est hautement préférable au plastique, car il est ininflammable.
Sur le stand Sensing Labs, qui propose un transmetteur radio à 868 mégahertz (technologie Long Range Lora) adaptable sur des compteurs de gaz et d’eau, la durée de vie est annoncée « jusqu’à 15 ans ». Mais cette annonce est seulement affichée, et pas inscrite sur les dépliants qu’emportent les visiteurs.
La bonne nouvelle pour ceux qui tiennent absolument à rendre les compteurs communicants, c’est qu’il n’est pas nécessaire, pour cela, de remplacer les compteurs existants. Un petit boîtier pas plus long que le doigt, fixé sur le compteur actuel, suffit…
Chez IFOTEC, on propose la meilleure des solutions anti-Linky et anti-wifi. Antilinky, c’est la télérelève capable de pilotage à distance, par « la gestion technique centralisée par fibre optique, GTCFibre, permettant de gérer des équipements à distance au travers d’un réseau éthernet, en particulier fibre optique. » Exemple d’utilisation : l’éclairage public, qui peut être optimisé en conservant l’ensemble des luminaires et des lampes existantes. Anti-wifi, c’est la fibre optique FTTH (Fibre to the Home) pour les particuliers et FTTO /FTTE pour les entreprises, conçue et fabriquée en France.
L’obligation des compteurs individuels de chauffage dans les immeubles à chauffage collectif est d’une mise en œuvre techniquement complexe car le flux hydraulique ne pardonne pas : les fuites d’eau coûtent cher. Elle est assortie d’une sanction de 1 500 euros par appartement, ce qui va représenter des coûts d’installation faramineux. Il faut donc que la réduction de la consommation soit réellement au rendez-vous. Là encore, des solutions filaires existent, la plus intéressante est le Dynamx, une innovation de la société familiale belge Belparts : une vanne de réglage indépendante de la pression, mesurant le débit par ultrasons, communicant par Modbus et permettant la limitation du débit et la consommation dans chaque appartement, avec la possibilité d’ajouter un contacteur sur les fenêtres pour éteindre automatiquement le radiateur en cas d’ouverture.
Avis aux syndics de copropriétés, aux sociétés d’HLM et aux collectivités territoriales !
3.L’informatisation des réseaux électriques rendra la France vulnérable au piratage, à l’espionnage et au cyber-terrorisme pouvant provoquer le black-out.
Des hackers ont déjà expliqué comment ils avaient piraté un « smart-meter » (compteur intelligent), en réussissant sans peine à lui faire afficher une consommation négative.
La CNIL a montré par un graphique le niveau de précision de la connaissance de ce qui se passe dans le logement à partir de la connaissance en temps réel des variations de la consommation électrique : on sait si le logement est vide ou occupé, combien de personnes sont présentes, à quelles activités elles se livrent.
Voir également :
- 'Les Communes peuvent refuser les compteurs Linky et Gazpar !' - Tutoriels et Revue de Presse - Janvier 2016
- CYBERACTION : Dîtes NON ! au compteur Linky / Appel pour des technologies sécurisées filaires - Robin des Toits- 18/12/2015
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