Sur le vieux stade de Colombes qui vit sans doute sa dernière saison!
La banalité de ce résultat masque pourtant un des derniers évènements que l'on ne pourra bientôt plus vivre en ces occasions ovaliesques:
A la fin du match, le public de tout bord et toute couleur est entré librement sur le terrain pour voir de près, "toucher" les joueurs et échanger boutades et confraternités truculantes et bon enfant!
Puis nous avons entamé l'animation musicale finale devant la Bodéga et les buvettes, accompagnés par tout un public parisiens et biarrots mélangés , masquant définitivement qui avait gagné ou perdu!
Et lorsqu'on a joué le fameux Paquito chocolatero, la chenille qui s'est constituée au sol était composée de bleu et de rouge, parisiens et biarrots enlacés pour le "tranfert" traditionnel!
Hasard du calendrier, nous fêtions en même temps les 60 ans de notre chef d'orchestre Kalimucho;
Et comme doyen "très"!!confirmé, j'ai essuyé une larme avec lui, nouveau venu dans ma génération
Car peut être que nous vivons les derniers moments des archaïsmes lumineux de l'ovalie
