Présentation du Grand Prix d’Australie 2019
Posté : 16 mars 2019 06:26
Nextgen AutoLa saison 2019 est enfin arrivée, et avec elle un énorme lot d’incertitudes, avant d’entamer une campagne qui s’annonce plus disputée que jamais ! La principale incertitude se situe évidemment au niveau des équipes de pointe, puisque Ferrari a semblé dominer les essais hivernaux, mais Mercedes est revenue en force en deuxième semaine.
Red Bull et son nouveau motoriste, Honda, sont une autre inconnue, tandis que le peloton est plus serré que l’année dernière. Entre la quatrième et la neuvième place, il semble tout bonnement impossible de dire quelles équipes se mettront en valeur et quelles équipes seront à la peine. Une chose semble sûre, c’est la dernière place dans cette hiérarchie de Williams.
Si l’on s’attend à un nouveau duel entre Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, il ne faudra pas sous-estimer leurs équipiers respectifs, puisque Valtteri Bottas cherche à se racheter après une campagne 2018 totalement ratée, tandis que Charles Leclerc débarque sans complexe aux côtés de Vettel, en remplacement de Kimi Räikkönen.
Cependant, il est également probable que la hiérarchie entrevue à Melbourne ne soit pas représentative de la suite de la saison, le circuit de l’Albert Park étant assez atypique. Il ne sera pas non plus entièrement représentatif des effets positifs (ou non) du nouveau règlement, censé améliorer les dépassements.
En revanche, on pourra avoir confirmation des chronos plus rapides que 2018, comme on a cru le voir à Barcelone, en dépit d’une perte aérodynamique majeure.
Les caractéristiques de la piste :
La caractéristique principale de la piste de Melbourne, c’est qu’elle n’est pas permanente. Ainsi, elle est souvent ’verte’ au moment où débutent les essais et elle garde des caractéristiques évolutives durant le week-end de course.
À cette époque de l’année, la température ambiante peut passer de 35 à 15°C d’un jour à l’autre, en fonction de la direction du vent. Il fait chaud si le vent vient du nord, et frais s’il souffle du sud. Cette donnée peut avoir une grande influence sur les réglages du refroidissement, mais également sur la gestion des pneumatiques en raison des variations de température de piste.
Tout au long du week-end, l’animation bat son plein dans le bac à graviers situé au bout de la ligne droite des stands. Il se montre particulièrement accueillant pour les monoplaces au premier tour.
Le virage 3 offre de belles opportunités de dépassement.
Relâcher légèrement l’accélérateur au virage 5 était une habitude, mais elle devrait disparaître avec les nouvelles F1.
La piste est assez bosselée, surtout dans les zones de freinage en amont des virages 1 et 6. De quoi faciliter les blocages de roues à l’avant.
Négociée à plus de 200 km/h, la chicane rapide des virages 11 et 12 constitue un véritable défi avec son gros vibreur.
Le dernier secteur se révèle relativement lent par rapport au reste du tracé, mais on peut y gagner beaucoup de temps.
La voiture doit être aussi parfaite que possible pour les deux derniers virages du circuit (15 et 16). Ils sont très lents et permettent de faire la différence. En augmentant le niveau d’adhérence de 5 %, on gagne près de deux dixièmes, un chiffre énorme !
Le piège du dernier virage. L’accélération y déterminera la vitesse sur la ligne droite, mais les pneus à l’arrière tendent à surchauffer après la séquence qui le précède. Il sera plus rapide cette année avec les nouvelles F1.
Le bout de la ligne droite de départ est l’endroit le plus rapide du circuit, avec une vitesse de plus de 320 km/h. Ce point précède l’important freinage du premier virage.
Côté moteur :
En raison des franches accélérations entre les virages, l’Albert Park est un des circuits les plus exigeants pour les groupes propulseurs. Sur chaque tour, on dénombre dix phases d’accélération où les vitesses augmentent de 150 à presque 300 km/h en moins de trois secondes. Le moteur à combustion interne monte alors en régime de 9 000 à 13 000 tr/min.
D’énormes charges s’appliquent sur le moteur lors des phases de freinage. La plus importante se situe au virage 13. La vitesse chute de 300 à 125 km/h en deux secondes et demie. La décélération génère un pic de 4G, autant que la force subie par un pilote de chasse.
Une bonne motricité et une réponse parfaite du moteur seront les clés pour avaler les virages, dont la majorité se négocie sur les trois premiers rapports avant une réaccélération immédiate. Le turbo devra être parfaitement calibré (ou « souple ») pour éliminer le temps de réponse.
L’optimisation de la cartographie du groupe propulseur pour délivrer la puissance peut permettre de gagner plusieurs dixièmes de seconde au tour.
Pronostics :
Vainqueur les deux années précédentes, Sebastian Vettel part favori pour l’édition 2019 du Grand Prix d’Australie, mais l’Allemand aura fort à faire face à un Lewis Hamilton revenchard, qui avait écrasé la concurrence en qualifications. Compte tenu de la forme de Ferrari, il n’est pas impossible que Charles Leclerc signe son premier podium dès sa première course en rouge.
C'est reparti pour la saison 2019 de Formule1 qui devrait être assez intéressante cette année si on en croit les divers médias qui traitent du sujet.
Bien sur les favoris restent les mêmes mais il devrait y avoir plus d'animation dans tous les compartiments de la compétition.