oups a écrit : ↑17 mars 2023 22:46
Fonck1 a écrit : ↑17 mars 2023 16:54
ça ne mange pas de pain, à défaut de servir à quelque chose.
Ah si tout de même, jusqu’à hier on pensait tous que c’était un gars bien ce Vlad
Bref , c’est pas ici
qu’on aurait envoyé quelques milliers de ptits réunionais dans la Creuse
Certes, ta France n'est pas l'immaculée république!
Mais revenons à la Sainte Russie; il y a une différence de nature entre les crimes de Staline et ceux de Poutine:
-Staline a déporté, russifié des "millions" d'indigènes mais de l'état soviétique, son empire, chez lui, quoi! Notons au passage que les Russes zombifiés ont toujours refusé de faire "leur Nuremberg". Les Français et le enfants enlevés de la Réunion, c'était la France d'un point de vue politique.
- Poutine enlève, déporte et russifie des enfants Ukrainiens, d'un autre pays, en faisant la GUERRE - dans son jargon "une opération militaire spéciale" !, d'où la qualification de crime de guerre.
Saisis tu la nuance juridique et politique.
C'est ainsi que seul Poutine et la coordinatrice de ses basses oeuvres ont pu être inculpés pour
crimes de GUERRE! Note la nuance, si tu peux.
Je terminerais ce commentaire en fustigeant encore une fois ces amalgames qui tendent à édulcorer, minimiser, banaliser le sordide présent au motif que ce sordide est récurent dans l' "humanité". C'est un vice de raisonnement et un manquement déontologique courant chez les bas du front.
Un rappel du fond du problème nous fera le plus grand bien!
La Cour pénale internationale (CPI) a décidé vendredi de lancer un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, pour son implication présumée dans l’enlèvement de milliers d’enfants en Ukraine et leur déportation illégale vers la Russie. Ces rapts de masse, orchestrés en temps de conflit, sont considérés comme un « crime de guerre » par le tribunal international.
Depuis La Haye, aux Pays-Bas, la CPI a également lancé un mandat d’arrêt contre Maria Alekseyevna Lvova-Belova, devenue depuis le début de l’agression russe contre l’Ukraine, il y a plus d’un an, l’image publique du programme de déportation d’enfants ukrainiens vers la Russie et la grande promotrice de leur adoption par des couples russes.
Dans un communiqué, l’équipe de juristes chargée du dossier ukrainien dit avoir « des motifs raisonnables de croire que chaque suspect porte la responsabilité du crime de guerre de déportation illégale de population et de celui de transfert illégal de population des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie, et ce, au préjudice des enfants ukrainiens ».
Le tribunal ajoute qu’« il existe des motifs raisonnables de croire que M. Poutine porte une responsabilité pénale individuelle » pour les enlèvements de ces enfants. Le président russe est accusé d’avoir « commis les actes directement, conjointement avec d’autres et/ou par l’intermédiaire d’autres personnes » et de ne pas avoir exercé « correctement le contrôle sur les subordonnés civils et militaires qui ont commis les actes », peut-on lire.
Des milliers d’enfants
En février dernier, un rapport de l’Observatoire des conflits de la Yale University a révélé que la Russie gérait un programme d’enlèvement et de déportation de masse ciblant des enfants ukrainiens. Au moins 6 000 auraient été ainsi envoyés de force en Russie dans 43 « camps de réadaptation », indique le groupe. Les autorités ukrainiennes prétendent pour leur part que plus de 16 000 enfants auraient été victimes de ce crime de guerre.
Par ailleurs, le Kremlin semble avoir admis sa culpabilité il y a longtemps en se vantant d’avoir bel et bien encadré le transfert de millions de civils ukrainiens sur son territoire depuis février 2022, dont plus de 720 000 enfants, selon les chiffres portés par les médias russes sous la mainmise de la dictature de Vladimir Poutine. Cette migration répondrait à des « motifs humanitaires », prétend Moscou, et servirait à protéger les orphelins et les enfants abandonnés dans les zones de conflit.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est réjoui vendredi de la décision de la CPI en parlant d’un geste « historique » du tribunal international. Sur le réseau Telegram, son chef de cabinet, Andriy Yermak, a indiqué pour sa part que ces deux premiers mandats ciblant la tête dirigeante russe et la commissaire aux droits de l’enfant n’étaient « que le début ».
Moi, je bois du petit lait depuis hier. Je ne suis pas le seul, j'espère!