"Mais aussi laisser faire poutine, ce serait lui donner une carte blanche pour continuer sa politique impérialiste."Victor a écrit : ↑12 juin 2023 10:18 Oui.
Mais aussi laisser faire poutine, ce serait lui donner une carte blanche pour continuer sa politique impérialiste.
Comme expliqué par JY Le Drian dans le reportage TV diffusé hier soir, tout a commencé en Syrie quand Obama n'a pas lancé les frappes contre bachar alors qu'il avait franchi "la ligne rouge" (utilisation de l'arme chimique contre son peuple) définie par Obama et les occidentaux.
C'est à ce moment que poutine s'est persuadé que les occidentaux étaient vraiment "faibles" et qu'il avait les mains libres. D'où son intervention extrêmement forte en Syrie puis l'annexion de la Crimée.
JY Le Drian l'a clairement dit. D'après lui, si Obama avait lancé les frappes prévues contre bachar, il n'y aurait pas eu d'annexion de la Crimée ni l'agression actuelle contre l'Ukraine.
Face à ce genre de régimes comme le régime russe, le moindre renoncement, la moindre reculade est perçue comme un signe de faiblesse et un encouragement à lancer des opérations "spéciales" et à utiliser la force militaire.
Pour moi, l'impérialisme, il est du côté de l'OTAN, et son bras armé les USA. J'ai bien peur que l'UE, avec l'Allemagne à sa tête, soit devenue une colonie américaine.
"tout a commencé en Syrie quand Obama n'a pas lancé les frappes contre bachar alors qu'il avait franchi "la ligne rouge" "
C'est l'avis de Driant, moi j'ai entendu un autre son de cloche :
Poutine avait prévenu qu'il ne fallait pas toucher à la base navale russe en Syrie : Lattaquié.
Les Occidentaux n'en ont pas tenu compte ... et Poutine a envoyé son armée qui a employé des méthodes digne de celles des Ricains au Vietnam : bombardement massif.
"Face à ce genre de régimes comme le régime russe, le moindre renoncement, la moindre reculade est perçue comme un signe de faiblesse et un encouragement à lancer des opérations "spéciales" et à utiliser la force militaire."
On peut vous retourner le compliment : pour de qui est de la Lybie, Poutine se plaignait de l'attitude arrogante de Sarkozy, qui transgressait largement le mandat Onusien.
Poutine a compris que face à Sarko et BHL, "la moindre reculade, est perçue comme un signe de faiblesse, et un encouragement à lancer des opérations spéciales sous couvert de l'ONU
Il a compris, que s'il se laissait faire, les intérêts de son pays seraient croqués par des type genre BHL et Cie.