La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Alors Russie ou Ukaine ?...
Guerre en Ukraine : Séjourné lance un appel au RN et à LFI avant le débat à l’Assemblée nationale
Le ministre des Affaires étrangères invite les « oppositions du bloc pro-ukrainien » à ne pas se livrer aux « polémiques nationales » sur le soutien à Kiev
Séjourné (ici en janvier 2024) lance un appel au RN et à LFI avant le débat sur l’Ukraine à l’Assemblée
POLITIQUE - Gare aux divisions. Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné appelle la classe politique à l’unité nationale sur le soutien à l’Ukraine alors qu’un débat, suivi d’un vote, doit être prochainement organisé au Parlement sur la question.
Évitons de nous diviser sur ce sujet , lance ainsi le ministre des Affaires étrangères dans les colonnes du Monde ce samedi 2 mars, en visant les « oppositions du bloc pro-ukrainien », notamment le Rassemblement national et la France insoumise. « Nous n’avons rien à gagner à une polémique nationale sur l’aide à l’Ukraine et j’invite chacun à mesurer que ce qui se passe en Ukraine nous concerne tous », assure-t-il encore.
Dans ce contexte, Stéphane Séjourné plaide pour « un large consensus au-delà des clivages partisans », à quelques jours de la rencontre entre les chefs de partis et Emmanuel Macron à l’Élysée. Une sorte d’union nationale impossible depuis les premiers jours de la guerre.
Un vœu pieux ?
Tout récemment encore, les oppositions ne se sont pas privées pour critiquer les prises de position du chef de l’État, qui a affirmé lundi ne pas exclure un possible envoi de militaires occidentaux en Ukraine à l’avenir.
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon par exemple a dénoncé une « escalade verbale belliqueuse » et « irresponsable », tandis que le président du Rassemblement national Jordan Bardella a accusé Emmanuel Macron de « perdre son sang-froid ».
Jugeant également qu’une guerre avec la Russie serait une « folie », le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, avait lui demandé au président « une rencontre avec les dirigeants des partis politiques ». Un grand raout programmé pour le jeudi 7 mars au matin à l’Élysée, sous le format des « Rencontres de Saint-Denis. »
Il devrait précéder le débat qui doit avoir lieu au Parlement sur la question du soutien à Kiev à la demande d’Emmanuel Macron, et dont la date n’a pas encore été fixée. L’Élysée a effectivement annoncé mardi, au lendemain des déclarations du président fustigées par les oppositions, que gouvernement ferait, au titre de l’article 50-1 de la Constitution, une déclaration devant le Parlement « relative à l’accord bilatéral de sécurité conclu avec l’Ukraine. »
Ce discours sera suivi d’un débat et d’un vote qui, a défaut de consacrer l’unité du pays sur la question, se transformera en « moment de vérité » pour les oppositions, selon les mots de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Pour que « les Français puissent savoir qui défend qui. »
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 30633.html
Guerre en Ukraine : Séjourné lance un appel au RN et à LFI avant le débat à l’Assemblée nationale
Le ministre des Affaires étrangères invite les « oppositions du bloc pro-ukrainien » à ne pas se livrer aux « polémiques nationales » sur le soutien à Kiev
Séjourné (ici en janvier 2024) lance un appel au RN et à LFI avant le débat sur l’Ukraine à l’Assemblée
POLITIQUE - Gare aux divisions. Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné appelle la classe politique à l’unité nationale sur le soutien à l’Ukraine alors qu’un débat, suivi d’un vote, doit être prochainement organisé au Parlement sur la question.
Évitons de nous diviser sur ce sujet , lance ainsi le ministre des Affaires étrangères dans les colonnes du Monde ce samedi 2 mars, en visant les « oppositions du bloc pro-ukrainien », notamment le Rassemblement national et la France insoumise. « Nous n’avons rien à gagner à une polémique nationale sur l’aide à l’Ukraine et j’invite chacun à mesurer que ce qui se passe en Ukraine nous concerne tous », assure-t-il encore.
Dans ce contexte, Stéphane Séjourné plaide pour « un large consensus au-delà des clivages partisans », à quelques jours de la rencontre entre les chefs de partis et Emmanuel Macron à l’Élysée. Une sorte d’union nationale impossible depuis les premiers jours de la guerre.
Un vœu pieux ?
Tout récemment encore, les oppositions ne se sont pas privées pour critiquer les prises de position du chef de l’État, qui a affirmé lundi ne pas exclure un possible envoi de militaires occidentaux en Ukraine à l’avenir.
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon par exemple a dénoncé une « escalade verbale belliqueuse » et « irresponsable », tandis que le président du Rassemblement national Jordan Bardella a accusé Emmanuel Macron de « perdre son sang-froid ».
Jugeant également qu’une guerre avec la Russie serait une « folie », le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, avait lui demandé au président « une rencontre avec les dirigeants des partis politiques ». Un grand raout programmé pour le jeudi 7 mars au matin à l’Élysée, sous le format des « Rencontres de Saint-Denis. »
Il devrait précéder le débat qui doit avoir lieu au Parlement sur la question du soutien à Kiev à la demande d’Emmanuel Macron, et dont la date n’a pas encore été fixée. L’Élysée a effectivement annoncé mardi, au lendemain des déclarations du président fustigées par les oppositions, que gouvernement ferait, au titre de l’article 50-1 de la Constitution, une déclaration devant le Parlement « relative à l’accord bilatéral de sécurité conclu avec l’Ukraine. »
Ce discours sera suivi d’un débat et d’un vote qui, a défaut de consacrer l’unité du pays sur la question, se transformera en « moment de vérité » pour les oppositions, selon les mots de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Pour que « les Français puissent savoir qui défend qui. »
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 30633.html
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Tout cela parce qu'il veut s'en attribuer le mérite si ces partis votent positivementCorvo a écrit : ↑02 mars 2024 19:01 Alors Russie ou Ukaine ?...
Guerre en Ukraine : Séjourné lance un appel au RN et à LFI avant le débat à l’Assemblée nationale
Le ministre des Affaires étrangères invite les « oppositions du bloc pro-ukrainien » à ne pas se livrer aux « polémiques nationales » sur le soutien à Kiev
Séjourné (ici en janvier 2024) lance un appel au RN et à LFI avant le débat sur l’Ukraine à l’Assemblée
POLITIQUE - Gare aux divisions. Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné appelle la classe politique à l’unité nationale sur le soutien à l’Ukraine alors qu’un débat, suivi d’un vote, doit être prochainement organisé au Parlement sur la question.
Évitons de nous diviser sur ce sujet , lance ainsi le ministre des Affaires étrangères dans les colonnes du Monde ce samedi 2 mars, en visant les « oppositions du bloc pro-ukrainien », notamment le Rassemblement national et la France insoumise. « Nous n’avons rien à gagner à une polémique nationale sur l’aide à l’Ukraine et j’invite chacun à mesurer que ce qui se passe en Ukraine nous concerne tous », assure-t-il encore.
Dans ce contexte, Stéphane Séjourné plaide pour « un large consensus au-delà des clivages partisans », à quelques jours de la rencontre entre les chefs de partis et Emmanuel Macron à l’Élysée. Une sorte d’union nationale impossible depuis les premiers jours de la guerre.
Un vœu pieux ?
Tout récemment encore, les oppositions ne se sont pas privées pour critiquer les prises de position du chef de l’État, qui a affirmé lundi ne pas exclure un possible envoi de militaires occidentaux en Ukraine à l’avenir.
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon par exemple a dénoncé une « escalade verbale belliqueuse » et « irresponsable », tandis que le président du Rassemblement national Jordan Bardella a accusé Emmanuel Macron de « perdre son sang-froid ».
Jugeant également qu’une guerre avec la Russie serait une « folie », le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, avait lui demandé au président « une rencontre avec les dirigeants des partis politiques ». Un grand raout programmé pour le jeudi 7 mars au matin à l’Élysée, sous le format des « Rencontres de Saint-Denis. »
Il devrait précéder le débat qui doit avoir lieu au Parlement sur la question du soutien à Kiev à la demande d’Emmanuel Macron, et dont la date n’a pas encore été fixée. L’Élysée a effectivement annoncé mardi, au lendemain des déclarations du président fustigées par les oppositions, que gouvernement ferait, au titre de l’article 50-1 de la Constitution, une déclaration devant le Parlement « relative à l’accord bilatéral de sécurité conclu avec l’Ukraine. »
Ce discours sera suivi d’un débat et d’un vote qui, a défaut de consacrer l’unité du pays sur la question, se transformera en « moment de vérité » pour les oppositions, selon les mots de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Pour que « les Français puissent savoir qui défend qui. »
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Comme s'ils allaient suivre ses recommandations
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Ce débat à l'Assemblée Nationale sur le soutien de la France à l'Ukraine s'annonce très casse-gueule pour le RN et la nupés.vivarais a écrit : ↑02 mars 2024 21:18
Ce discours sera suivi d’un débat et d’un vote qui, a défaut de consacrer l’unité du pays sur la question, se transformera en « moment de vérité » pour les oppositions, selon les mots de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Pour que « les Français puissent savoir qui défend qui. »
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 30633.html
Tout cela parce qu'il veut s'en attribuer le mérite si ces partis votent positivement
Comme s'ils allaient suivre ses recommandations
Comment ces 2 groupes vont-ils prétendre parler au nom du peuple français et en même temps soutenir Poutine qui menace de nous bombarder avec ses armes nucléaires ?
https://www.latribune.fr/economie/inter ... 91736.html
Ça va pas être évident, ceux qui s'opposent au soutien à l'Ukraine passeront à juste titre pour les alliés objectifs de Poutine.
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Mesoke a écrit : ↑02 mars 2024 17:58Non, écoute son discours, il dis clairement qu'il n'y a pas de consensus pour envoyer de manière assumée, officielle, des troupes au sol mais que ça n'est pas exclu. Du coup officialiser l'existant, à savoir le fait que la France et d'autre pays aient déjà des troupes au sol en Ukraine, compte.gare au gorille a écrit : ↑02 mars 2024 01:05 Non monsieur Mesoke, quand Macron déclarait qu'il n'excluait pas la possibilité d'envoyer des troupes au sol, il ne parlait pas de régularisation ou d'officialisation de ce qui est déjà existant, il parlait d'envoyer des troupes au sol. D'ailleurs la réprobation de tous nos partenaires européens éberlués par la légèreté et l'irresponsabilité des propos de monsieur Macon témoigne de ce qu'ils ont entendu. Le rétro pédalage est venu après.
On parle de langage politique et diplomatique là, pas de discutaille au café du coin. Ce qu'il a dit est suffisamment flou pour mettre la pression tout en précisant qu'on a mal compris tout en restant dans du factuel. Genre "troupes au sol" c'est suffisamment flou pour qu'on comprenne "armée régulière de combat" ou "technicien de maintenance" ou démineur ou formateur de soldat.
Ben non, vous fantasmez monsieur Mesoke. Monsieur Macron n'exclue pas "d'envoyer des troupes au sol", rien à voir avec une volonté d'officialisation quelconque de l'existant. Il est bien seul à tenir ce langage belliqueux et nous savons maintenant que la France ne sera jamais l'interlocuteur privilégié pour essayer d'aller vers une désescalade des tensions.
Monsieur Macron aurait du s'en tenir à des discutailles du bar du coin au lieu d'avancer des inepties macroniennes réprouvées par la communauté Européenne qui sait que le monde en ce moment marche sur des oeufs. Le nucléaire étant la menace qui pèse sur toute aggravation du conflit avec le dictateur Russe. Du jamais vu à ce niveau de dangerosité dans l'histoire de l'humanité.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Le nucléiare "Môsieur gag" c'est une arme fatale...pour celui qui oserait s'en servir! C'est un PIF-PAF qui réduirait ton pote Poutine en cendres dans le 1/4 d'heure qui suivrait son premier tir!gare au gorille a écrit : ↑03 mars 2024 01:02Mesoke a écrit : ↑02 mars 2024 17:58
Non, écoute son discours, il dis clairement qu'il n'y a pas de consensus pour envoyer de manière assumée, officielle, des troupes au sol mais que ça n'est pas exclu. Du coup officialiser l'existant, à savoir le fait que la France et d'autre pays aient déjà des troupes au sol en Ukraine, compte.
On parle de langage politique et diplomatique là, pas de discutaille au café du coin. Ce qu'il a dit est suffisamment flou pour mettre la pression tout en précisant qu'on a mal compris tout en restant dans du factuel. Genre "troupes au sol" c'est suffisamment flou pour qu'on comprenne "armée régulière de combat" ou "technicien de maintenance" ou démineur ou formateur de soldat.
Ben non, vous fantasmez monsieur Mesoke. Monsieur Macron n'exclue pas "d'envoyer des troupes au sol", rien à voir avec une volonté d'officialisation quelconque de l'existant. Il est bien seul à tenir ce langage belliqueux et nous savons maintenant que la France ne sera jamais l'interlocuteur privilégié pour essayer d'aller vers une désescalade des tensions.
Monsieur Macron aurait du s'en tenir à des discutailles du bar du coin au lieu d'avancer des inepties macroniennes réprouvées par la communauté Européenne qui sait que le monde en ce moment marche sur des oeufs. Le nucléaire étant la menace qui pèse sur toute aggravation du conflit avec le dictateur Russe. Du jamais vu à ce niveau de dangerosité dans l'histoire de l'humanité.
Et il le sait le bravache, le bodybuilder du Kremlin dans la main duquel les vénaux, les collabos picorent un couteau sur la gorge, effondrés de trouille anti-patriotique!
Tiens j'ai trouvé cet article qui permettra à notre 5è colonne, gag à la grosse caisse, de percuter:
La Russie doit perdre cette guerre contre l'Ukraine, le reste c'est de la pâtée pour chienchien à sa mémére.La réponse de l'Occident aux commentaires de Macron sur les troupes en Ukraine révèle la discorde et la faiblesse, selon les experts
Le président français Emmanuel Macron a été laissé seul par ses alliés européens après avoir déclaré que la possibilité d’envoyer des troupes occidentales sur le terrain en Ukraine ne devait pas être « exclue » à l’avenir.
Macron a fait ces remarques le 26 février lors d'un rassemblement de 20 chefs d'État européens et d'autres responsables occidentaux lors d'une conférence alliée à Paris pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine alors que la guerre de la Russie contre ce pays entre dans sa troisième année.
« Tout a été discuté ce soir, de manière très libre et directe. Il n’existe pas aujourd’hui de consensus sur l’envoi officiel, la responsabilité et l’approbation de troupes terrestres. Mais en termes d’options, rien ne doit être exclu », a déclaré Macron.
"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que la Russie ne puisse pas gagner la guerre."
Les commentaires de Macron ont suscité des réactions rapides de la part des États-Unis et des pays européens, qui ont réitéré leur position publique selon laquelle aucune de leurs troupes ne serait envoyée en Ukraine pour se joindre à la lutte contre la Russie.
Premier ministre tchèque : "Personne en Europe n'enverra de troupes en Ukraine"
Même si les combats militaires étrangers en Ukraine pourraient ne jamais se concrétiser, maintenir cette option sur la table pourrait déstabiliser Moscou et la laisser dans l’incertitude quant aux projets de l’Europe, estiment les experts.
«(Il est) important de garder toutes les options ouvertes, de ne pas dire aux Russes ce que nous ne ferons pas. C'était une erreur lorsque le président américain Joe Biden a fait cela juste avant l'invasion à grande échelle de la Russie il y a deux ans », a déclaré le lieutenant-général américain à la retraite Ben Hodges au Kyiv Independent.
Les désaccords publics et le fait de faire savoir à la Russie qu'elle n'enverra jamais de troupes en Ukraine pourraient également saper la cohésion des alliés occidentaux et potentiellement signaler une vulnérabilité pour Moscou, a déclaré Hodges.
Clarifiant ces propos, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourne a déclaré aux législateurs français que ces commentaires visaient à susciter un débat sur la question mais qu'il n'y avait aucun plan concret sur la question, a rapporté France 24 .
"Il faut envisager de nouvelles actions pour soutenir l'Ukraine. Celles-ci doivent répondre à des besoins très précis, je pense notamment au déminage, à la cyberdéfense, à la production d'armes sur place, sur le territoire ukrainien", a déclaré Sejourne.
"Certaines de ses actions pourraient nécessiter une présence sur le territoire ukrainien sans franchir le seuil des combats. Rien ne doit être exclu. C'était et c'est encore aujourd'hui la position du président de la République (française)."
Les commentaires de Macron marquent néanmoins une rupture marquée par rapport à la position obstinée des alliés occidentaux de Kiev concernant le déploiement potentiel de leurs soldats en Ukraine. Alors que les financements supplémentaires pour l’Ukraine restent bloqués au Congrès, le président français a récemment insisté sur le fait que l’Europe doit être capable de soutenir seule l’Ukraine.
Ses remarques du 26 février pourraient être une tentative calculée de Macron de renforcer la position stratégique globale de l’Europe en tant qu’allié de l’Ukraine dans la lutte contre la Russie.
Lors de son discours à Paris, il a refusé de fournir des détails sur les pays envisageant d'envoyer des troupes, ajoutant qu'il préférait maintenir une certaine « ambiguïté stratégique ».
Les membres de l'OTAN déclarent qu'ils n'envisagent pas d'envoyer des troupes en Ukraine
Ce n’est pas la première fois que Macron s’exprime en dehors des sentiers battus, a déclaré Nathalie Tocci, directrice de l’Institut des affaires internationales de Rome.
« Cela a le mérite de dire ce que beaucoup pensent et ne disent pas. Cela contribue à catalyser un débat stratégique qui manque souvent à l’Europe », a déclaré Tocci au Kyiv Independent, ajoutant que néanmoins, le timing des commentaires a peut-être créé plus de problèmes qu’ils n’en ont résolu.
Les remarques de Macron interviennent alors que les troupes ukrainiennes sont confrontées à une pénurie de munitions tandis que la Russie mène une offensive dans plusieurs directions dans l'est de l'Ukraine et vient de s'emparer d'un bastion majeur, Adviivka .
« Macron signalait que les Européens n’en ont tout simplement pas les moyens et qu’ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher l’Ukraine de perdre la guerre », a déclaré Tocci.
Les réactions des dirigeants occidentaux aux commentaires de Macron ne traduisent cependant pas une volonté de faire tout ce qu’il faut.
À la suite de cette déclaration, l'administration du président américain Joe Biden a mis l'accent sur la fourniture d'une aide militaire à l'Ukraine et a réaffirmé la position de Washington contre l'envoi de troupes pour combattre dans la région.
Le président Biden « a clairement indiqué que les États-Unis n’enverraient pas de troupes combattre en Ukraine », a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Adrienne Watson, le 27 février.
Le porte-parole du Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré le 29 février qu'il existe en Ukraine un « petit nombre de personnels » qui soutiennent l'armée du pays, mais qu'il n'y a pas de « plans de déploiement à grande échelle » au-delà du soutien existant.
Parallèlement, le chancelier allemand Olaf Szholz, le plus grand contributeur européen à l'Ukraine, a déclaré le 27 février que « lors d'un très bon débat, il a été discuté que ce qui avait été convenu dès le début entre nous et entre nous s'appliquait également à l'avenir ». , à savoir qu’il n’y aura pas de troupes terrestres, ni de soldats sur le sol ukrainien envoyés par les pays européens ou par les pays de l’OTAN. »
Cette position a trouvé un écho dans toute l’Europe. L'Italie, la Pologne , la République tchèque, la Finlande et l'Espagne faisaient partie de ceux qui ont réitéré leur soutien à l'Ukraine tout en maintenant leur position selon laquelle ils n'enverraient pas leurs troupes en Ukraine.
Ces réactions ont également alimenté les désaccords entre la France et l'Allemagne, l'un des principaux alliés de l'Ukraine. La remarque de Macron était « délibérément ambiguë afin de créer une incertitude pour les planificateurs militaires russes », mais « allait à l'encontre de la volonté du bureau de Scholz », a rapporté Bloomberg le 1er mars, citant des responsables anonymes proches du dossier.
Bloomberg a également décrit le récent désaccord comme un signe des « difficultés de longue date » des deux dirigeants dans leurs relations et leurs approches différentes, qui peuvent « mettre en danger » le cours de la guerre.
Les membres de l'OTAN déclarent qu'ils n'envisagent pas d'envoyer des troupes en Ukraine
« La faiblesse pousse (les Russes) à faire ce qu’ils font. Il n’y a pas que Poutine. Cela a toujours été ainsi. Il est donc dangereux, en Occident, de paraître faibles, de manquer de détermination, de ne pas être unis ou de ne pas être prêts à faire tout ce qui est nécessaire pour protéger (l'Ukraine) », a déclaré Hodges.
L’Europe n’est peut-être pas non plus prête militairement à envoyer ses troupes en Ukraine.
La logique de Macron consistant à laisser cette option sur la table ne fonctionnerait que « si les Européens étaient réellement capables de le faire », a déclaré Sven Biscop, expert en politique étrangère et de sécurité européenne à l'Institut EGMONT de Bruxelles.
« Si c’était une possibilité réelle et que nous avions les troupes prêtes à partir, cela pourrait alors être un signal pour Poutine. Mais nous ne pouvons pas le faire. Il est évident, y compris pour la Russie, qu'il s'agit d'un bluff », a déclaré Biscop au Kyiv Independent, ajoutant que l'Europe ne devrait pas non plus rechercher une escalade.
Pendant ce temps, le Kremlin a écouté attentivement les dirigeants occidentaux excluant la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine, affirmant que les commentaires de Macron étaient une preuve d’escalade et menaçaient de recourir à l’arme nucléaire.
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé lors d'un discours sur l'état de la nation de deux heures le 29 février qu'il y aurait des « conséquences tragiques » si des troupes de l'OTAN étaient envoyées en Ukraine, et que le soutien de l'Occident à Kiev « risquait de déclencher un conflit utilisant des armes nucléaires ».
Néanmoins, Hodges estime que chaque fois que la Russie recourt à la menace nucléaire, Poutine apparaît comme faible.
«(Les Russes) n'utiliseront pas l'arme nucléaire parce que cela n'apportera aucun bénéfice à la Russie. Leurs armes nucléaires ne sont utiles que s’ils ne les utilisent pas, car elles peuvent menacer les gens de frappes nucléaires. Parce que (Poutine) voit comment nous réagissons », a déclaré Hodges, ajoutant que l’utilisation d’armes nucléaires aurait des conséquences catastrophiques pour la Russie.
Les craintes d’une escalade avec la Russie ont en partie empêché les partenaires occidentaux de transférer facilement les armes que l’Ukraine réclame désespérément, tandis que la difficulté d’accélérer la production en Europe l’a également obligée à se démener pour fournir à Kiev ce dont elle a besoin.
« Plutôt que de parler de troupes, les Européens devraient envoyer des armes plus nombreuses et de meilleure qualité en Ukraine », a déclaré Tocci. Pour ce faire, elle devra accroître sa production d’armes et de munitions et renforcer ses forces, selon Biscop.
Mais ce n’est peut-être pas si facile. "Quand il s'agit de plus (d'armes), c'est la France, comme l'Italie, qui manque cruellement, voire de manière choquante", a déclaré Tocci.
Lors du sommet de Paris sur l'Ukraine, Macron a annoncé le 26 février qu'une nouvelle coalition travaillerait à fournir à l'Ukraine « des missiles et des bombes à moyenne et longue portée ».
La France et d'autres alliés "créeront une coalition pour des frappes en profondeur et donc des missiles et des bombes à moyenne et longue portée", a déclaré Macron aux journalistes.
....
Quant aux roquets de Moscou, feraient mieux de s'entraîner à être de vrais patriotes...européens!
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Le "Pont de Putin" a été touché cette nuit!
C'est ballot de construire un pont "en plein air"
C'est ballot de construire un pont "en plein air"
Pourquoi un dépôt pétroler qui explose empêche la circulation sur un pont aussi éloigné, à plus de 70 kms!? Pour savoir la vérité avec un Russe...La circulation a été interrompue sur le pont de Crimée en raison d'explosions signalées.
Les autorités ont annoncé que la circulation des véhicules avait été bloquée sur le pont vers 3h40, heure locale. Plus tôt dans la nuit, les chaînes Telegram locales ont rapporté que des habitants avaient entendu des bruits d'explosions près d'un dépôt pétrolier à Feodosia.
- mic43121
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Olaf Scholz confronté à une embarrassante affaire d’espionnage russe
Le chancelier allemand a promis samedi une enquête “très approfondie” après la diffusion en Russie d’une “conversation secrète” entre hauts gradés de l’armée allemande sur les livraisons d’armes à l’Ukraine. Une affaire très embarrassante qui illustre la “vulnérabilité” de Berlin face à l’espionnage russe.
“Le commandant de l’armée de l’air allemande avait réuni ses officiers supérieurs pour une réunion secrète le mois dernier, afin de discuter de l’éventuelle livraison à l’Ukraine de missiles guidés [Taurus], les plus puissants de son pays”, raconte le Wall Street Journal. “Ce qu’ils ignoraient : des espions russes enregistraient leur conversation, qui a révélé des détails classifiés sur l’implication occidentale en Ukraine”, ajoute le quotidien américain.
Lire aussi : Vu d'Allemagne. Les relations diplomatiques entre Berlin et Moscou dans une “spirale infernale”
L’enregistrement de près de 40 minutes a été diffusé vendredi 1er mars sur les réseaux sociaux par le média de propagande russe Russia Today (RT), déclenchant une tempête politique en Allemagne. La rédactrice en chef de RT, Margarita Simonian, a assuré qu’elle avait reçu l’enregistrement des mains d’officiers de sécurité russes.
Le ministère allemand de la Défense “a confirmé samedi l’authenticité de l’enregistrement”, précise la Deutsche Welle. “D’après notre analyse, une conversation au sein de l’armée de l’air a été interceptée. Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure de dire avec certitude si des modifications ont été apportées à la version enregistrée ou transcrite qui circule sur les réseaux sociaux”, a déclaré une porte-parole du ministère.
Une affaire “très grave”
Depuis Rome, où il participait à une réunion des socialistes européens, Olaf Scholz a déclaré que cette affaire d’espionnage était “très grave, et c’est la raison pour laquelle elle fait désormais l’objet d’une enquête très minutieuse, très approfondie et très rapide”.
La conversation entre les hauts gradés allemands “aborde, entre autres, la question de savoir si les missiles de croisière Taurus seraient théoriquement capables de détruire le pont construit par la Russie vers la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée en violation du droit international” en 2014, rapporte Die Welt.
De pures conjectures, puisque le chancelier allemand s’est jusqu’ici refusé à livrer ses missiles Taurus à l’armée ukrainienne, en dépit des demandes insistantes de Kiev. Les experts militaires soulignent que les missiles, d’une portée de 500 km, pourraient aisément atteindre Moscou depuis l’Ukraine.
“Et c’est là que les choses se gâtent” pour Olaf Scholz, analyse Blick. “En effet, il refuse une éventuelle livraison de Taurus à l’Ukraine au motif qu’il faut des soldats allemands en Ukraine pour tirer les missiles de croisière” – pour le chancelier, la présence de soldats allemands sur le front ukrainien est inenvisageable, car elle impliquerait directement l’Allemagne dans les combats et provoquerait “une escalade du conflit”, note la BBC.
“Vulnérabilité”
Mais l’argumentaire d’Olaf Scholz est battu en brèche dans l’enregistrement, relève El Mundo, mettant le chancelier dans une position pour le moins embarrassante. Les officiers allemands estiment en effet que “les forces ukrainiennes, avec l’entraînement technique adéquat, pourraient tirer les missiles elles-mêmes”.
“Nous pouvons en tirer deux conclusions”, poursuit le quotidien espagnol. Soit “Scholz refuse de livrer les Taurus à l’Ukraine parce qu’il doute que l’Ukraine ne les utilise que pour défendre son territoire”, soit “il utilise la présence prétendument nécessaire des soldats allemands [en Ukraine] pour justifier son refus”.
Lire aussi : Renseignement. Entre Berlin et Moscou, la guerre des espions bat son plein
Plus gênant encore, les hauts gradés allemands affirment au détour de leur conversation que “la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis maintiennent des troupes en Ukraine” pour aider les forces locales à opérer leurs “systèmes d’armes occidentaux sophistiqués, ce que ces pays ont nié”, écrit le Wall Street Journal. Des indiscrétions qui pourraient “mettre à rude épreuve les relations avec les alliés allemands au sein de l’Otan”.
Pour le quotidien économique américain, l’affaire met une nouvelle fois en évidence “la vulnérabilité de l’Allemagne face à l’espionnage russe”, alors qu’un “officier supérieur du service de renseignement extérieur allemand a été récemment arrêté pour des allégations d’espionnage pour le compte de Moscou”.
Propagande russe
Les critiques n’ont pas manqué en Allemagne. “Si cette histoire se vérifie, elle serait hautement problématique”, a notamment déclaré le président de la commission parlementaire allemande de contrôle des services secrets, Konstantin von Notz.
Roderich Kiesewetter, député de l’opposition conservatrice (CDU) a pour sa part averti que “d’autres enregistrements” pourraient faire surface, rapporte la BBC. “Un certain nombre d’autres conversations ont certainement été interceptées et pourraient être divulguées ultérieurement au profit de la Russie”, a-t-il déclaré, estimant que le Kremlin avait pour objectif évident d’“empêcher la livraison des Taurus par l’Allemagne”.
Lire aussi : Taupes. Les services secrets allemands, pieds nickelés de l’espionnage
De fait, “la propagande russe n’a pas perdu une seconde pour critiquer Berlin” après la diffusion de l’enregistrement, “l’ancien président et Premier ministre russe Dmitri Medvedev affirmant à tort que des généraux allemands avaient discuté de projets d’attaques de cibles russes en Crimée”, note l’édition européenne de Politico, alors qu’il n’était question que de “scénarios” hypothétiques. “Nos adversaires historiques, les Allemands, sont une fois de plus devenus nos ennemis jurés”, s’est emporté l’ancien président.
Pour la Süddeutsche Zeitung, “cette fuite s’inscrit dans le cadre de la propagande russe selon laquelle l’Allemagne est depuis longtemps partie prenante à la guerre”, Moscou prétendant que les officiers espionnés “discutaient ouvertement du déploiement des Taurus en Ukraine”. Mais Die Welt, qui a écouté l’enregistrement, est formel : la conversation ne fait aucune référence à un quelconque “feu vert, au niveau politique, à la livraison des missiles de croisière réclamés par Kiev”.
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- gare au gorille
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Vous oubliez une chose monsieur Uburoi c'est que votre ami Poutine ne peut perdre cette guerre. La défaite totale de la Russie serait son arrêt de mort. Donc un dictateur en perdition, qu'il s'appelle Hitler ou Poutine n'a rien à faire de son peuple et croyez bien que si Adolph avait eu le bouton nucléaire à portée de sa main il n'aurait pas hésité à faire sauter la planète. Le danger de Poutine est juste la, et vouloir jouer à la guéguerre avec lui en ayant pour projet d'abattre la Russie n'a plus rien à voir avec ce qui s'est passé avec la défaite d'Hitler. Le nucléaire est toute la différence.
Et c'est ce qui explique la tiédeur des américains et celle de nos alliés européens car croyez bien que sans ce potentiel danger du nucléaire ils seraient tous en Ukraine pour mettre la pâté aux Russes come ils l'ont fait pour l'Allemagne dans les années 40.
Aujourd'hui tout le monde marche sur des oeufs.
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- Mesoke
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Ecoute son discours, Macron a clairement dit qu'il n'excluait pas d'envoyer des troupes au sol de manière assumée. Et ce alors qu'actuellement on envoie des troupes au sol en loucedé, mais que tout le monde le sait. C'est bien une manière d'officialiser l'existant. Il n'a en rien parlé d'envoyer des troupes de combat, juste des troupes au sol, sachant qu'il y a moults métiers non combattant dans l'armée.gare au gorille a écrit : ↑03 mars 2024 01:02 Ben non, vous fantasmez monsieur Mesoke. Monsieur Macron n'exclue pas "d'envoyer des troupes au sol", rien à voir avec une volonté d'officialisation quelconque de l'existant. Il est bien seul à tenir ce langage belliqueux et nous savons maintenant que la France ne sera jamais l'interlocuteur privilégié pour essayer d'aller vers une désescalade des tensions.
Monsieur Macron aurait du s'en tenir à des discutailles du bar du coin au lieu d'avancer des inepties macroniennes réprouvées par la communauté Européenne qui sait que le monde en ce moment marche sur des oeufs. Le nucléaire étant la menace qui pèse sur toute aggravation du conflit avec le dictateur Russe. Du jamais vu à ce niveau de dangerosité dans l'histoire de l'humanité.
Le nucléaire n'est pas une vraie menace, vu que même les russes savent très bien ce que signifierait l'envoi d'une arme atomique sur une ville étrangère : une probabilité non négligeable de fin de toute vie sur Terre.
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
C'est quoi "perdre la guerre" pour les russes ? Refluer les russes hors d'Ukraine ? Se faire envahir leur pays ? Rater la "dénazification de l'Ukraine", qui est jusqu'alors leur seul objectif déclaré ?gare au gorille a écrit : ↑03 mars 2024 12:36 Vous oubliez une chose monsieur Uburoi c'est que votre ami Poutine ne peut perdre cette guerre. La défaite totale de la Russie serait son arrêt de mort. Donc un dictateur en perdition, qu'il s'appelle Hitler ou Poutine n'a rien à faire de son peuple et croyez bien que si Adolph avait eu le bouton nucléaire à portée de sa main il n'aurait pas hésité à faire sauter la planète. Le danger de Poutine est juste la, et vouloir jouer à la guéguerre avec lui en ayant pour projet d'abattre la Russie n'a plus rien à voir avec ce qui s'est passé avec la défaite d'Hitler. Le nucléaire est toute la différence.
Et c'est ce qui explique la tiédeur des américains et celle de nos alliés européens car croyez bien que sans ce potentiel danger du nucléaire ils seraient tous en Ukraine pour mettre la pâté aux Russes come ils l'ont fait pour l'Allemagne dans les années 40.
Aujourd'hui tout le monde marche sur des oeufs.
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Perdre la guerre pour les russes, c'est se retirer des territoires conquis où les habitants ne veulent plus êtres ukrainiens.
C'est à dire l'assurance pour l'Ukraine d'avoir encore 100 ans de guerre civile. C'est peut-être ce que cherche les occidentaux.
C'est à dire l'assurance pour l'Ukraine d'avoir encore 100 ans de guerre civile. C'est peut-être ce que cherche les occidentaux.
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
tu crois qu'il reste des russes en Ukraine, à part un fusil à la main?
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
Et oui...
Guerre en Ukraine : derrière le tabou de l'envoi des troupes, la très secrète présence occidentale aux côtés de Kiev
La déclaration d'Emmanuel Macron sur l'éventuel envoi de soldats en Ukraine a suscité une levée de bouclier des alliés occidentaux. Pourtant, des forces étrangères sont déjà déployées depuis plusieurs années, plus ou moins officiellement, sur le territoire ukrainien.
Devant les députés de la Commission de la défense nationale et des forces armées, mardi 27 février, Sébastien Lecornu "précise" les choses : la France n'a absolument pas l'intention d'envoyer des soldats en Ukraine "pour faire la guerre à la Russie". Si le ministre des Armées tient à mettre les choses au clair, c'est parce qu'une déclaration d'Emmanuel Macron a semé le trouble la veille. A l'occasion d'une conférence de soutien à Kiev qui s'est déroulée à Paris, le président de la République a pour la première fois évoqué la possibilité d'envoyer des troupes au sol. Même s'"il n'y a pas de consensus aujourd'hui, (...) rien ne doit être exclu", a-t-il lâché.
De Londres à Berlin, l'ensemble des alliés européens de Kiev ont aussitôt opposé une fin de non-recevoir. Il n'empêche, la sortie du chef de l'Etat a remis sur la table la très sensible question de la présence des forces alliées aux côtés de Kiev. Officiellement, la France forme des militaires ukrainiens, envoie du matériel, mais elle n'agit pas directement sur le terrain.
"Tout est évidemment confidentiel"
"La France ne dispose pas d'unité constituée de soldats qui participent directement aux combats ou aux manœuvres en Ukraine, assure le général Jérôme Pellistrandi à franceinfo. En revanche, en livrant des armes à l'Ukraine, il faut imaginer que du personnel français est sur place pour aider à l'utilisation de ces équipements, pour aider à l'entretien, pour donner des informations aussi." Mais "le ministère des Armées ne peut pas le dire", explique-t-il. Tout comme il ne peut rien dire sur les agents de la DGSE qui sont présents en Ukraine. La nature de leurs actions étant de fait clandestine, tout est évidemment confidentiel."
"Il est évident que les Britanniques envoient des agents du MI6, que les Américains envoient des agents de la CIA, et que la France envoie des agents de la DGSE en Ukraine."
Sollicitée par Le Monde, une source diplomatique ukrainienne est tout aussi clair. "Tous les Etats alliés sont présents en Ukraine, assure-t-il. Il ne s'agit pas d'unités de combat, mais il y a par exemple des représentants de tous les services de renseignement."
D'ailleurs, la France n'a "pas découvert" l'Ukraine en février 2022. "Les deux pays avaient déjà des relations dans de nombreux domaines, précise le général Pellistrandi. Donc des agents de la DGSE avaient déjà l'habitude de faire des allers-retours avant l'invasion russe." De fait, la France, comme ses alliés occidentaux, suit de près la situation dans ce pays depuis l'annexion de la Crimée en 2014 et la guerre dans le Donbass entre Ukrainiens et séparatistes prorusses.
Révélations sur les bases secrètes de la CIA
Fin février, un article du New York Times a justement fait beaucoup de bruit. Son titre : "Comment la CIA aide secrètement l'Ukraine à combattre Poutine". Le quotidien américain révèle que I'agence de renseignement dispose de douze bases le long de la frontière entre la Russie et l'Ukraine. Et ce, depuis 2014. Ces installations ont permis d'anticiper l'invasion russe en février 2022. Ce "partenariat secret en matière de renseignement est désormais essentiel pour les deux pays dans leur lutte contre la Russie", écrit le journal, qui a pu visiter l'une des bases.
Quelques jours plus tard, vendredi 1er mars, c'est au tour de l'Allemagne d'être embarrassée. Une conversation entre des officiers allemands de haut rang, qui aurait dû rester confidentielle, s'est retrouvée diffusée sur les réseaux sociaux russes. Dans l'enregistrement, les participants évoquent l'envoi à l'Ukraine de missiles de longue portée Taurus, auquel Berlin s'oppose pour le moment. La diffusion est gênante car elle dévoile des secrets de pays alliés, et sous-entend la présence des Français et Britanniques sur le sol ukrainien. Olaf Scholz, qui a promis une enquête "très approfondie", essuie depuis "des critiques d'une violence inhabituelle" au Royaume-Uni, observe le quotidien Handelsblatt.
Londres plus transparente que les autres alliés
Pourtant, après deux ans de guerre, c'est bien Londres qui semble la plus transparente sur la présence de ses hommes en Ukraine. "Au-delà du petit nombre de personnels dont nous disposons dans le pays pour soutenir les forces armées ukrainiennes, nous n'avons aucun projet de déploiement à grande échelle", a déclaré mardi à la presse le porte-parole du Premier ministre britannique.
Fin 2022, déjà, un ancien commandant général des Royal Marines admettait que des commandos britanniques avaient mené des "opérations discrètes" dans un "environnement extrêmement sensible". C'était alors la première fois qu'un militaire reconnaissait la participation de Britanniques à des opérations spéciales comportant "un haut niveau de risque politique et militaire". Le ministère de la Défense avait alors tout juste assumé la présence de trente commandos de Sa Majesté déployés pour protéger l'ambassade britannique à Kiev.
https://www.francetvinfo.fr/monde/europ ... 99964.html
Guerre en Ukraine : derrière le tabou de l'envoi des troupes, la très secrète présence occidentale aux côtés de Kiev
La déclaration d'Emmanuel Macron sur l'éventuel envoi de soldats en Ukraine a suscité une levée de bouclier des alliés occidentaux. Pourtant, des forces étrangères sont déjà déployées depuis plusieurs années, plus ou moins officiellement, sur le territoire ukrainien.
Devant les députés de la Commission de la défense nationale et des forces armées, mardi 27 février, Sébastien Lecornu "précise" les choses : la France n'a absolument pas l'intention d'envoyer des soldats en Ukraine "pour faire la guerre à la Russie". Si le ministre des Armées tient à mettre les choses au clair, c'est parce qu'une déclaration d'Emmanuel Macron a semé le trouble la veille. A l'occasion d'une conférence de soutien à Kiev qui s'est déroulée à Paris, le président de la République a pour la première fois évoqué la possibilité d'envoyer des troupes au sol. Même s'"il n'y a pas de consensus aujourd'hui, (...) rien ne doit être exclu", a-t-il lâché.
De Londres à Berlin, l'ensemble des alliés européens de Kiev ont aussitôt opposé une fin de non-recevoir. Il n'empêche, la sortie du chef de l'Etat a remis sur la table la très sensible question de la présence des forces alliées aux côtés de Kiev. Officiellement, la France forme des militaires ukrainiens, envoie du matériel, mais elle n'agit pas directement sur le terrain.
"Tout est évidemment confidentiel"
"La France ne dispose pas d'unité constituée de soldats qui participent directement aux combats ou aux manœuvres en Ukraine, assure le général Jérôme Pellistrandi à franceinfo. En revanche, en livrant des armes à l'Ukraine, il faut imaginer que du personnel français est sur place pour aider à l'utilisation de ces équipements, pour aider à l'entretien, pour donner des informations aussi." Mais "le ministère des Armées ne peut pas le dire", explique-t-il. Tout comme il ne peut rien dire sur les agents de la DGSE qui sont présents en Ukraine. La nature de leurs actions étant de fait clandestine, tout est évidemment confidentiel."
"Il est évident que les Britanniques envoient des agents du MI6, que les Américains envoient des agents de la CIA, et que la France envoie des agents de la DGSE en Ukraine."
Sollicitée par Le Monde, une source diplomatique ukrainienne est tout aussi clair. "Tous les Etats alliés sont présents en Ukraine, assure-t-il. Il ne s'agit pas d'unités de combat, mais il y a par exemple des représentants de tous les services de renseignement."
D'ailleurs, la France n'a "pas découvert" l'Ukraine en février 2022. "Les deux pays avaient déjà des relations dans de nombreux domaines, précise le général Pellistrandi. Donc des agents de la DGSE avaient déjà l'habitude de faire des allers-retours avant l'invasion russe." De fait, la France, comme ses alliés occidentaux, suit de près la situation dans ce pays depuis l'annexion de la Crimée en 2014 et la guerre dans le Donbass entre Ukrainiens et séparatistes prorusses.
Révélations sur les bases secrètes de la CIA
Fin février, un article du New York Times a justement fait beaucoup de bruit. Son titre : "Comment la CIA aide secrètement l'Ukraine à combattre Poutine". Le quotidien américain révèle que I'agence de renseignement dispose de douze bases le long de la frontière entre la Russie et l'Ukraine. Et ce, depuis 2014. Ces installations ont permis d'anticiper l'invasion russe en février 2022. Ce "partenariat secret en matière de renseignement est désormais essentiel pour les deux pays dans leur lutte contre la Russie", écrit le journal, qui a pu visiter l'une des bases.
Quelques jours plus tard, vendredi 1er mars, c'est au tour de l'Allemagne d'être embarrassée. Une conversation entre des officiers allemands de haut rang, qui aurait dû rester confidentielle, s'est retrouvée diffusée sur les réseaux sociaux russes. Dans l'enregistrement, les participants évoquent l'envoi à l'Ukraine de missiles de longue portée Taurus, auquel Berlin s'oppose pour le moment. La diffusion est gênante car elle dévoile des secrets de pays alliés, et sous-entend la présence des Français et Britanniques sur le sol ukrainien. Olaf Scholz, qui a promis une enquête "très approfondie", essuie depuis "des critiques d'une violence inhabituelle" au Royaume-Uni, observe le quotidien Handelsblatt.
Londres plus transparente que les autres alliés
Pourtant, après deux ans de guerre, c'est bien Londres qui semble la plus transparente sur la présence de ses hommes en Ukraine. "Au-delà du petit nombre de personnels dont nous disposons dans le pays pour soutenir les forces armées ukrainiennes, nous n'avons aucun projet de déploiement à grande échelle", a déclaré mardi à la presse le porte-parole du Premier ministre britannique.
Fin 2022, déjà, un ancien commandant général des Royal Marines admettait que des commandos britanniques avaient mené des "opérations discrètes" dans un "environnement extrêmement sensible". C'était alors la première fois qu'un militaire reconnaissait la participation de Britanniques à des opérations spéciales comportant "un haut niveau de risque politique et militaire". Le ministère de la Défense avait alors tout juste assumé la présence de trente commandos de Sa Majesté déployés pour protéger l'ambassade britannique à Kiev.
https://www.francetvinfo.fr/monde/europ ... 99964.html
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Re: La RUSSIE sous POUTINE- Guerre contre l'UKRAINE suite 4 - Géopolitique du Kremlin
gare au gorille a écrit : ↑03 mars 2024 12:36 Vous oubliez une chose monsieur Uburoi c'est que votre ami Poutine ne peut perdre cette guerre. La défaite totale de la Russie serait son arrêt de mort. Donc un dictateur en perdition, qu'il s'appelle Hitler ou Poutine n'a rien à faire de son peuple et croyez bien que si Adolph avait eu le bouton nucléaire à portée de sa main il n'aurait pas hésité à faire sauter la planète. Le danger de Poutine est juste la, et vouloir jouer à la guéguerre avec lui en ayant pour projet d'abattre la Russie n'a plus rien à voir avec ce qui s'est passé avec la défaite d'Hitler. Le nucléaire est toute la différence.
Et c'est ce qui explique la tiédeur des américains et celle de nos alliés européens car croyez bien que sans ce potentiel danger du nucléaire ils seraient tous en Ukraine pour mettre la pâté aux Russes come ils l'ont fait pour l'Allemagne dans les années 40.
Aujourd'hui tout le monde marche sur des oeufs.
Quelle clairevoyance Mosieur gag! Et ça n'a pas empêché Marine de fricoter avec ce taré?! Voire même il y a un peu plus de 2 ans d'imaginer de coopérer avec la Russie de Poutine. Qu'un chef d'état doive "mettre des gants" diplomatiques avec un autre chef d'atat, on peut le comprendre; mais qu'un responsable politique libéré de ces obligations cire les pompes à un tel monstre, c'est un manque total de clairevoyance! Là, c'est pire, c'était de la collusion" idéologique" entre nationalistes xénophobes pur jus!