Comme quoi rien ne change vraiment...
- Corvo
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Comme quoi rien ne change vraiment...
À regarder et surtout à écouter sans modération.
Merci à Fernand Raynaud pour cet humour contre le racisme.
Merci à Fernand Raynaud pour cet humour contre le racisme.
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
Conclusion: nous avons besoin parfois d'étrangers qui viennent travailler chez nous. Ça s'appelle l'immigration choisie. À distinguer clairement de l'immigration illégale.
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
Tout à fait. Il est stupide de rejeter une personne parce qu'elle est étrangère. Mais c'est ça que les esprits faibles sont dans l'incapacité de comprendre. Ils confondent lutte contre une invasion massive et incontrôlée avec haine de l'étranger.
Aujourd'hui pratiquement tous les pays d'Europe sont en train de durcir leur politique d'immigration, y compris l'Allemagne , c'est juste une nécessité face à une situation qui est en train de dégénérer et qui entraine des problèmes graves à l'intérieur de tous ces pays.
L'étranger en lui même est toujours une chance pour le pays d'accueil encore faut il qu'il puisse être dignement accueilli et qu'il puisse s'assimiler au pays d'accueil, ce qui n'est plus possible quand l'accueil doit faire face à une invasion échappant à tout contrôle.
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* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
Le problème franco-français concernant la question de l'immigration est que -depuis 1975 environ- un seul type d'immigration est majoritaire : le regroupement familial. Un regroupement familial en provenance essentiellement du Maghreb et d'Afrique sub saharienne, donc insuffisamment diversifié sur le plan ethno culturel et religieux.
Idéologiquement, en France, c'est la question humanitaire qui l'emporte.
Mais parler d'immigration de travail et qualifiée est presque un sujet tabou dans le pays. Bref, ce ne sont ni les ouvriers ni les ingénieurs qualifiés qui débarquent clandestinement en France mais des jeunes généralement au niveau du Brevet des Collèges sans aucune formation professionnelle.
Alors que le pays a un besoin important de soudeurs qualifiés (il faut plusieurs années pour former un bon soudeur), d' électriciens, de plombiers, de médecins, d'aides soignant qui devraient débarquer dans des conditions décentes en nécessitant de vraies prises en charge avec l'octroi de visas provisoires et des statuts de "coopérants". Les ramasseurs saisonniers de fraises, les livreurs Deliveroo, ou des bosseurs de chantiers non qualifiés ou autres... ce n'est pas à l'honneur du pays, d' autant plus qu'ils profitent à des employeurs peu scrupuleux.
Mais non : idéologiquement, en France, c'est toujours la question humanitaire qui prime.Parce qu' en France "on se doit de", "on a des devoirs envers" au nom de la tradition "France Terre d'asile", "France Terre d'accueil", "France pays d'immigration" et au nom des "Droits de l'Homme" etc etc
Le programme de LFI en matière d'immigration est bourré de cette idéologie là : c'est l'immigration "open bar" comme future clientèle électorale potentielle de ce "mouvement".
Résultat : le RN ne cesse de faire des adeptes en ayant monopolisé la question à son seul usage,tandis que de nombreux nationaux qualifiés s'expatrient.
Idéologiquement, en France, c'est la question humanitaire qui l'emporte.
Mais parler d'immigration de travail et qualifiée est presque un sujet tabou dans le pays. Bref, ce ne sont ni les ouvriers ni les ingénieurs qualifiés qui débarquent clandestinement en France mais des jeunes généralement au niveau du Brevet des Collèges sans aucune formation professionnelle.
Alors que le pays a un besoin important de soudeurs qualifiés (il faut plusieurs années pour former un bon soudeur), d' électriciens, de plombiers, de médecins, d'aides soignant qui devraient débarquer dans des conditions décentes en nécessitant de vraies prises en charge avec l'octroi de visas provisoires et des statuts de "coopérants". Les ramasseurs saisonniers de fraises, les livreurs Deliveroo, ou des bosseurs de chantiers non qualifiés ou autres... ce n'est pas à l'honneur du pays, d' autant plus qu'ils profitent à des employeurs peu scrupuleux.
Mais non : idéologiquement, en France, c'est toujours la question humanitaire qui prime.Parce qu' en France "on se doit de", "on a des devoirs envers" au nom de la tradition "France Terre d'asile", "France Terre d'accueil", "France pays d'immigration" et au nom des "Droits de l'Homme" etc etc
Le programme de LFI en matière d'immigration est bourré de cette idéologie là : c'est l'immigration "open bar" comme future clientèle électorale potentielle de ce "mouvement".
Résultat : le RN ne cesse de faire des adeptes en ayant monopolisé la question à son seul usage,tandis que de nombreux nationaux qualifiés s'expatrient.
- Mickey
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
Pour l'anecdote, Raynaud planquait son pognon en suisse et les douaniers français ne se privaient pas de le faire iech.
Il se vangeait alors avec des sketch acerbes du genre, "j'suis pas con, j'suis douanier" en les faisant passer pour d'affreux racistes.
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Il se vangeait alors avec des sketch acerbes du genre, "j'suis pas con, j'suis douanier" en les faisant passer pour d'affreux racistes.
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
j'ai souvent rencontré sur les chantiers, des immigrés illégaux.
ils bossent. et plus dur que les autres.
ils veulent se hisser dans la société.
le problème, c'est ceux de parents sur notre sol qui d'ailleurs ont bossé, sont nés ici, et foutent rien.
mais la France a raté un palier d'intégration, il y a un ensemble de choses qui a tardé à venir, et c'est sans doute le fait d'un social sans devoir.
Après le racisme est aussi un facteur, hélas et trop présent dans nos institutions.
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
Ben non, il n'y a pas de racisme dans nos institutions et il n'y en a jamais eu à la différence de ce qui se passait en Amérique avec l'apartheid .Fonck1 a écrit : ↑15 septembre 2024 20:41j'ai souvent rencontré sur les chantiers, des immigrés illégaux.
ils bossent. et plus dur que les autres.
ils veulent se hisser dans la société.
le problème, c'est ceux de parents sur notre sol qui d'ailleurs ont bossé, sont nés ici, et foutent rien.
mais la France a raté un palier d'intégration, il y a un ensemble de choses qui a tardé à venir, et c'est sans doute le fait d'un social sans devoir.
Après le racisme est aussi un facteur, hélas et trop présent dans nos institutions.
Cela n'a jamais existé dans l'hexagone à la seule l'exception du gouvernement de Vichy qui est une période tout à fait spéciale. .
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
les étrangers qui veulent s'intégrer et essayer de travailler sont les bienvenus ..dans une certaine quantité.Mais ceux qui viennent pour casser doivent casser chez eux .Ils ne le font pas parce que dans leur pays on ne plaisante pas avec l'autorité,alors que chez nous ,ce sont les flics qui se font tabasser.Comme disait Roccard "pas toute la misère du monde".C'est lourdingue à force de répéter les évidences pour 72 %des français.
- mic43121
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
Once a écrit : ↑15 septembre 2024 12:46 Le problème franco-français concernant la question de l'immigration est que -depuis 1975 environ- un seul type d'immigration est majoritaire : le regroupement familial. Un regroupement familial en provenance essentiellement du Maghreb et d'Afrique sub saharienne, donc insuffisamment diversifié sur le plan ethno culturel et religieux.
Idéologiquement, en France, c'est la question humanitaire qui l'emporte.
Mais parler d'immigration de travail et qualifiée est presque un sujet tabou dans le pays. Bref, ce ne sont ni les ouvriers ni les ingénieurs qualifiés qui débarquent clandestinement en France mais des jeunes généralement au niveau du Brevet des Collèges sans aucune formation professionnelle.
Alors que le pays a un besoin important de soudeurs qualifiés (il faut plusieurs années pour former un bon soudeur), d' électriciens, de plombiers, de médecins, d'aides soignant qui devraient débarquer dans des conditions décentes en nécessitant de vraies prises en charge avec l'octroi de visas provisoires et des statuts de "coopérants". Les ramasseurs saisonniers de fraises, les livreurs Deliveroo, ou des bosseurs de chantiers non qualifiés ou autres... ce n'est pas à l'honneur du pays, d' autant plus qu'ils profitent à des employeurs peu scrupuleux.
Mais non : idéologiquement, en France, c'est toujours la question humanitaire qui prime.Parce qu' en France "on se doit de", "on a des devoirs envers" au nom de la tradition "France Terre d'asile", "France Terre d'accueil", "France pays d'immigration" et au nom des "Droits de l'Homme" etc etc
Le programme de LFI en matière d'immigration est bourré de cette idéologie là : c'est l'immigration "open bar" comme future clientèle électorale potentielle de ce "mouvement".
Résultat : le RN ne cesse de faire des adeptes en ayant monopolisé la question à son seul usage,tandis que de nombreux nationaux qualifiés s'expatrient.
J'ai un mail ...d'une Roumaine qui sort d 'un immeuble ..elle remercie la France ..logement indemnité ..etc ..
Et pour finir, pour remercier le journaliste elle dit" La France est le seul pays qui fait ça "...(en Roumain )
LFI c'est ça ...venez les portes sont ouvertes ...gites et couverts assurés ..

La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
- mic43121
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
J'adore Fernand ..
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La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
"Zones commerciales : un marché du travail illégal à ciel ouvert" : j'avais vu ce petit manège aux Etats-Unis où c'est la norme. Je ne pensais pas que ça existait en France.
Erreur ! ça commence à se développer discrètement mais au grand jour quand même sur les parkings de grandes surfaces de bricolage : cette vidéo en atteste et voici concrètement comment ça se passe :
"La scène est quotidienne sur certaines routes à Marseille. Des hommes sans papiers attendent du travail pour la journée. Vous les repérez aux abords des magasins de bricolage. Les salaires sont parfois dérisoires. Ils font de la peinture, manient des engins de chantier sans aucun permis ni assurance, et savent qu'ils ne seront pas couverts en cas d'accident. En France, au moins 315 000 personnes sans papiers sont recensées sur le territoire national."
La vidéo : https://www.tf1info.fr/vie-pro/videos/v ... 18954.html
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
Reportage
"Il n'y a pas d'autres moyens pour survivre" : à Marseille, les sans-papiers se tournent vers le travail illégal
"Tous les jours, dans les quartiers nord de Marseille, des sans-papiers se présentent pour trouver du travail pour une journée ou plus. Un phénomène qui n'est pas nouveau, mais qui s'intensifie avec la pénurie d'ouvriers.

Certains professionnels du bâtiment recherchent de la main d'œuvre pas chère et disponible rapidement. (Photo d'illustration). (DMYTRO SMOLIENKO / AVALON / MAXPPP)
Une bourse au travail illégal en plein Marseille, dans les quartiers nord, aux Arnavaux. Tous les jours, des travailleurs sans-papiers, pour l'immense majorité des jeunes qui arrivent d'Afrique subsaharienne, y attendent d'être embauchés par des artisans, qui cherchent de la main-d’œuvre pas chère et pour la journée.
Ce matin-là, ils sont une centaine à patienter devant un grand magasin de bricolage. Ismaël, un Ivoirien, est là tous les jours, dès 6 heures du matin.
Ces travailleurs illégaux sont payés entre 50 et 100 euros la journée. Momo est arrivé du Sénégal il y a quatre ans, et a appris le métier sur le tas."Je fais du placo, je connais un peu l'électricité, la plomberie aussi. Des fois, on te demande si tu veux travailler. Je demande dans quoi c'est, si je peux le faire, je monte, si je ne sais pas, je reste. Par exemple, casser le béton, c'est quelque chose qui est difficile, ça demande beaucoup d'énergie et de force."
Ici, c'est la loterie, explique Momo. Il peut patienter toute la journée avant qu'un artisan ne s'arrête, et les places sont chères. Dans leur camionnette, ces professionnels du bâtiment refusent de parler. Sauf Kader. Quand il manque de bras, il vient ici. Il reconnaît qu'il y a parfois des accidents du travail, mais c'est le prix à payer, regrette-t-il. "C'est quoi le mieux ? D'être blessé au boulot ou être blessé dans son estomac et dans son orgueil ?"
"C'est une main d'œuvre qui arrange tout le monde. Quand j'ai besoin de faire de la manutention, il n'y a personne qui veut le faire."
Selon lui, le premier responsable, c'est l'État qui ferme les yeux sur ces pratiques. "Ce sont des gens à qui on ne doit rien. Au bout de 10 ans d'une situation irrégulière, ils ne peuvent prétendre à rien. Ni retraite, ni CMU, rien."
L'ambition de "s'en sortir" et "de travailler"
Et pourtant, ils sont nombreux à tenter de trouver du travail ici. Comme Moktar, 25 ans, c'est son premier jour. "Je suis venu avec l'ambition de m'en sortir, de travailler, de ne pas faire des conneries ni être un poids pour la France." Arrivé du Cameroun quand il était petit, il n'a pas de papiers, il est conscient des risques qu'il prend, mais il n'a pas le choix.
"J'ai moins peur de monter avec un inconnu et d'aller travailler sans savoir où, ni pour combien de temps, ni pour combien d'argent, plutôt que d'être dans le stress de tous les jours de me dire, je ne sais pas quoi faire, je vais peut-être voler, arracher un sac, des choses que je n'ai jamais faites, ou peut-être dealer, que j'ai déjà fait."
Dans le quartier, la situation ne choque plus personne, pas même les voitures de police qui sont passées plusieurs fois sans jamais s'arrêter.
Pourtant, embaucher des travailleurs illégaux est puni par la loi de cinq ans d'emprisonnement pour l'employeur et 75 000 euros d'amende pour l'entreprise."
https://www.francetvinfo.fr/economie/em ... 62196.html
"Il n'y a pas d'autres moyens pour survivre" : à Marseille, les sans-papiers se tournent vers le travail illégal
"Tous les jours, dans les quartiers nord de Marseille, des sans-papiers se présentent pour trouver du travail pour une journée ou plus. Un phénomène qui n'est pas nouveau, mais qui s'intensifie avec la pénurie d'ouvriers.

Certains professionnels du bâtiment recherchent de la main d'œuvre pas chère et disponible rapidement. (Photo d'illustration). (DMYTRO SMOLIENKO / AVALON / MAXPPP)
Une bourse au travail illégal en plein Marseille, dans les quartiers nord, aux Arnavaux. Tous les jours, des travailleurs sans-papiers, pour l'immense majorité des jeunes qui arrivent d'Afrique subsaharienne, y attendent d'être embauchés par des artisans, qui cherchent de la main-d’œuvre pas chère et pour la journée.
Ce matin-là, ils sont une centaine à patienter devant un grand magasin de bricolage. Ismaël, un Ivoirien, est là tous les jours, dès 6 heures du matin.
Ces travailleurs illégaux sont payés entre 50 et 100 euros la journée. Momo est arrivé du Sénégal il y a quatre ans, et a appris le métier sur le tas."Je fais du placo, je connais un peu l'électricité, la plomberie aussi. Des fois, on te demande si tu veux travailler. Je demande dans quoi c'est, si je peux le faire, je monte, si je ne sais pas, je reste. Par exemple, casser le béton, c'est quelque chose qui est difficile, ça demande beaucoup d'énergie et de force."
Ici, c'est la loterie, explique Momo. Il peut patienter toute la journée avant qu'un artisan ne s'arrête, et les places sont chères. Dans leur camionnette, ces professionnels du bâtiment refusent de parler. Sauf Kader. Quand il manque de bras, il vient ici. Il reconnaît qu'il y a parfois des accidents du travail, mais c'est le prix à payer, regrette-t-il. "C'est quoi le mieux ? D'être blessé au boulot ou être blessé dans son estomac et dans son orgueil ?"
"C'est une main d'œuvre qui arrange tout le monde. Quand j'ai besoin de faire de la manutention, il n'y a personne qui veut le faire."
Selon lui, le premier responsable, c'est l'État qui ferme les yeux sur ces pratiques. "Ce sont des gens à qui on ne doit rien. Au bout de 10 ans d'une situation irrégulière, ils ne peuvent prétendre à rien. Ni retraite, ni CMU, rien."
L'ambition de "s'en sortir" et "de travailler"
Et pourtant, ils sont nombreux à tenter de trouver du travail ici. Comme Moktar, 25 ans, c'est son premier jour. "Je suis venu avec l'ambition de m'en sortir, de travailler, de ne pas faire des conneries ni être un poids pour la France." Arrivé du Cameroun quand il était petit, il n'a pas de papiers, il est conscient des risques qu'il prend, mais il n'a pas le choix.
"J'ai moins peur de monter avec un inconnu et d'aller travailler sans savoir où, ni pour combien de temps, ni pour combien d'argent, plutôt que d'être dans le stress de tous les jours de me dire, je ne sais pas quoi faire, je vais peut-être voler, arracher un sac, des choses que je n'ai jamais faites, ou peut-être dealer, que j'ai déjà fait."
Dans le quartier, la situation ne choque plus personne, pas même les voitures de police qui sont passées plusieurs fois sans jamais s'arrêter.
Pourtant, embaucher des travailleurs illégaux est puni par la loi de cinq ans d'emprisonnement pour l'employeur et 75 000 euros d'amende pour l'entreprise."
https://www.francetvinfo.fr/economie/em ... 62196.html
- Fonck1
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
dit le mec qui a présenté une 100 aine de candidats déjà condamnés pour racisme ou antisémitisme.gare au gorille a écrit : ↑16 septembre 2024 00:40Ben non, il n'y a pas de racisme dans nos institutions et il n'y en a jamais eu à la différence de ce qui se passait en Amérique avec l'apartheid .Fonck1 a écrit : ↑15 septembre 2024 20:41
j'ai souvent rencontré sur les chantiers, des immigrés illégaux.
ils bossent. et plus dur que les autres.
ils veulent se hisser dans la société.
le problème, c'est ceux de parents sur notre sol qui d'ailleurs ont bossé, sont nés ici, et foutent rien.
mais la France a raté un palier d'intégration, il y a un ensemble de choses qui a tardé à venir, et c'est sans doute le fait d'un social sans devoir.
Après le racisme est aussi un facteur, hélas et trop présent dans nos institutions.
Cela n'a jamais existé dans l'hexagone à la seule l'exception du gouvernement de Vichy qui est une période tout à fait spéciale. .
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Re: Comme quoi rien ne change vraiment...
Ben justement, ils ont été condamné, vous voyez bien que vous racontez des âneries et qu'il n'y a pas de racisme dans nos institutions et même qu'il n'y en a jamais eu. Contrairement aux Etats Unis nos lois n'ont jamais fait de différence entre les citoyens français en fonction de leur couleur de peau. Revoyez donc votre copie.Fonck1 a écrit : ↑16 septembre 2024 14:04dit le mec qui a présenté une 100 aine de candidats déjà condamnés pour racisme ou antisémitisme.gare au gorille a écrit : ↑16 septembre 2024 00:40
Ben non, il n'y a pas de racisme dans nos institutions et il n'y en a jamais eu à la différence de ce qui se passait en Amérique avec l'apartheid .
Cela n'a jamais existé dans l'hexagone à la seule l'exception du gouvernement de Vichy qui est une période tout à fait spéciale. .
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(Rimbaud)
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