Hezbollah et Israël : bientôt la paix ?

Actualité hebdo, politique, économie, informations...
papibilou
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 15224
Enregistré le : 25 août 2020 20:42

Re: Israël donne son feu vert à la finalisation de l'accord de cessez-le-feu avec le Liban

Message par papibilou »

Netanyahou a annoncé son accord. Reste à savoir s'il va tenir. C'est si rare.
latresne
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 16546
Enregistré le : 27 juin 2017 17:22

Re: Hezbollah et Israël : bientôt la paix ?

Message par latresne »

Est ce que le hamas va continuer à creuser des tunnels ?
Si oui ,faudra pas s'étonner de la réplique d'Israël.
Avatar du membre
Fonck1
Administrateur
Administrateur
Messages : 142528
Enregistré le : 02 mai 2006 16:22

Re: Hezbollah et Israël : bientôt la paix ?

Message par Fonck1 »

latresne a écrit : 27 novembre 2024 01:23 Est ce que le hamas va continuer à creuser des tunnels ?
Si oui ,faudra pas s'étonner de la réplique d'Israël.
vous croyez qu'ils vont creuser des tunnels du liban?
Appel à participation pour le forum

« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
Avatar du membre
sofasurfer
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 17175
Enregistré le : 19 septembre 2018 11:47

Re: Hezbollah et Israël : bientôt la paix ?

Message par sofasurfer »

C'est déjà positif dans une paix fragile, espérons que ce sera la même chose avec le Hamas, les populations n'ont que trop souffert...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne

Pierre Desproges
papibilou
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 15224
Enregistré le : 25 août 2020 20:42

Re: Hezbollah et Israël : bientôt la paix ?

Message par papibilou »

sofasurfer a écrit : 27 novembre 2024 12:03 C'est déjà positif dans une paix fragile, espérons que ce sera la même chose avec le Hamas, les populations n'ont que trop souffert...
Le Hamas a dit qu'il y était prêt, mais il lui faudra rendre les otages ou ce qu'il en reste.
latresne
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 16546
Enregistré le : 27 juin 2017 17:22

Re: Hezbollah et Israël : bientôt la paix ?

Message par latresne »

Fonck1 a écrit : 27 novembre 2024 08:41
latresne a écrit : 27 novembre 2024 01:23 Est ce que le hamas va continuer à creuser des tunnels ?
Si oui ,faudra pas s'étonner de la réplique d'Israël.
vous croyez qu'ils vont creuser des tunnels du liban?

Je sous entend que le hezbollah peut lui aussi refuser à sa manière le deal.Vous n'avez pas compris c'est pas la première fois et pas grave.
Avatar du membre
Fonck1
Administrateur
Administrateur
Messages : 142528
Enregistré le : 02 mai 2006 16:22

Re: Hezbollah et Israël : bientôt la paix ?

Message par Fonck1 »

latresne a écrit : 27 novembre 2024 23:22
Fonck1 a écrit : 27 novembre 2024 08:41

vous croyez qu'ils vont creuser des tunnels du liban?

Je sous entend que le hezbollah peut lui aussi refuser à sa manière le deal.Vous n'avez pas compris c'est pas la première fois et pas grave.
ce n'est pas moi qui ait parlé du hamas, qui n'est pas en titre du sujet.
Appel à participation pour le forum

« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
Avatar du membre
Corvo
Rang beau gosse d'Interaldys
Messages : 26364
Enregistré le : 31 décembre 2018 07:01

Re: Hezbollah et Israël : bientôt la paix ?

Message par Corvo »

🤞🤞

«Un jour pour l’histoire» : dans le Sud-Liban, les déplacés de guerre reviennent par milliers

Au premier jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, ce mercredi 27 novembre, des embouteillages monstres se sont formés en direction du sud du pays. Les habitants reviennent après avoir fui les bombardements et les combats. Et espèrent que la trêve, fragile, va perdurer.

La poussière retombe à peine dans le sud de Beyrouth. Le quartier de Jnah est toujours recouvert d’un voile opaque, nourri de la fumée qui émane des immeubles bombardés la veille par l’armée israélienne. Sur la grande rue de l’Imam Sader, un engin de chantier dégage les gravats d’une bâtisse à demi effondrée. En face, Malek pose une bâche sur les fenêtres de son appartement dont la façade est entièrement calcinée. «L’incendie nous a tout pris… mais si Dieu le veut, il n’y en aura pas d’autres.» Le trentenaire, même s’il a tout perdu, arbore un grand sourire. «C’est parce que la guerre est finie, c’est un jour pour l’histoire ! Le temps est venu de reconstruire maintenant.» Il dégage d’un coup de semelle les morceaux de murs qui bloquent l’ouverture de sa porte d’entrée. Il a l’air de ne pas savoir par où commencer devant le chantier qui s’impose à lui.

Le contraste est saisissant avec le chaos de la veille. La nuit du mardi 26 au mercredi 27 novembre a été la plus violente pour le Liban depuis le début de la guerre : des explosions incessantes, toute une partie du centre-ville de Beyrouth évacué dans l’urgence pour échapper aux bombardements de l’aviation israélienne. Et puis, finalement, au petit matin, plus rien. Pas même un drone pour venir couvrir le chant des oiseaux qui roucoulent à l’aurore. Aux quatre coins de la capitale, des familles font leurs bagages, chargent leur voiture, prêtes à quitter leurs centres de refuge dès les premières heures du cessez-le-feu. Autour d’eux, le feu nourri des tirs de joie. Des hommes, dans les rues qui bordent la banlieue sud, brandissent des portraits de martyrs en hurlant : «Gloire à Nasrallah ! Gloire à Nasrallah !»
«Tout m’a manqué de mon village»
Sur l’autoroute qui relie la banlieue sud à la ville de Tyr, dans le sud du Liban, ce sont des dizaines de milliers de voitures qui alimentent les files d’embouteillage interminables. Les sourires se lisent sur tous les visages, malgré l’attente. Des enfants grimpent sur les fenêtres, font le V de la victoire aux passants. Des hommes agitent des drapeaux du Hezbollah et de son allié, le mouvement Amal. La famille Alloush roule droit vers leur village de Ghazieh. Sur leur toit, ils ont accroché une demi-douzaine de matelas avec de la ficelle, ceux sur lequel ils ont dormi ces deux derniers mois, alors qu’ils étaient déplacés au nord de Beyrouth. A l’arrière, les enfants ont fait des petits stocks de gâteaux maamoul, conscients que le trajet jusque chez eux sera long et qu’ils n’arriveront sans doute que cette nuit. «Tout m’a manqué de mon village, raconte la mère, Khadija, la larme à l’œil au volant. Quand je vais arriver, je vais passer des heures à seulement le regarder, le contempler, l’embrasser.» Quand on lui demande si elle sait si sa maison est encore debout, elle répond en haussant les épaules : «Peu importe, je dormirai sur la terre, parce que c’est la nôtre.»

Quelques mètres plus loin, Khaled fait cracher les baffles de son autoradio. Six heures qu’il est sur la route à écouter en boucle les mêmes chansons de Julia Boutros, dont les textes exaltent la «résistance» dans le sud du Liban. «C’est une véritable victoire pour nous, j’ai une pensée pour tous les martyrs qui sont morts pour notre résistance, pour le Hezbollah», confie l’homme dans le phrasé convenu des sympathisants du parti-milice. D’une manière générale, malgré la décapitation de son état-major militaire, le Hezbollah n’a pas perdu de sa popularité auprès des populations du Sud-Liban. Mais selon l’accord de cessez-le-feu, il devra pourtant retirer ses forces armées au-delà du fleuve Litani, à une douzaine de kilomètres de la frontière avec Israël. Le reste de ses infrastructures (écoles, hôpitaux, comités de santé publique…) ont un destin encore incertain.

«On doit prendre le risque»
Arrivés la nuit tombée, une inquiétude commence à semer le doute chez les déplacés, sur la route depuis le début de la matinée. Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichai Adrae, avertit les Libanais via les réseaux sociaux : «Il sera interdit après 17 heures de franchir la rivière Litani.» C’est pourtant cette rivière que tous entendent traverser ce soir pour rejoindre Tyr. «On doit faire demi-tour ?» demande Sali à son mari en apprenant la nouvelle, ses deux enfants sur les genoux. «Impossible, lui répond-il. Il y a trop de voitures, on ne peut pas faire demi-tour. On doit prendre le risque.»

Dans le fond du discours tenu par ces habitants sur les routes, il y a ce sentiment paradoxal. Celui d’abord de revenir définitivement, avec toutes leurs affaires, de pouvoir préparer cette semaine les travaux pour réparer les maisons, et se persuader que la guerre est terminée pour de bon. Mais en réalité, beaucoup gardent une crainte en tête : celle que cette trêve ne soit qu’un mirage. Car les embûches sont encore longues sur le chemin de la paix, et des incidents pourraient faire voler toutes les négociations en éclat. Déjà, cet après-midi, des drones israéliens ont été entendus survolant la ville de Baalbek, dans le nord-est du pays. Quatre hommes du Hezbollah ont été arrêtés dans le sud du Liban, d’après un communiqué officiel de l’armée israélienne. Deux journalistes auraient également été blessés à la jambe par des tirs de l’armée israélienne, alors qu’ils photographiaient la région de Khiam, dans le Sud également.

Il est 19 heures, Khadija est toujours bloquée sur la route qui mène à Ghazieh, sa voiture vient à peine de dépasser le checkpoint militaire de la ville de Saïda. A l’arrière, les gamins ont fini de manger tous les gâteaux, commencent à s’agiter. «On ne sait pas si on va dormir ce soir… mais on arrivera à supporter un jour de plus loin de la maison.» La mère de famille se dit que chaque mètre la rapproche un peu plus de son village. Dans la voiture bondée, elle évoque les voisins qu’ils vont retrouver, se demande quels fruits et légumes auront survécu dans le petit jardin qui jouxte la maison. «Peut-être restera-t-il des oranges ?» s’égaye-t-elle. Eprise des jours de sérénité qui lui ont manqué, elle conclut d’une phrase qui lui semble une évidence : «La paix, c’est notre dignité.»
https://www.liberation.fr/international ... 36ODVAY2E/
Avatar du membre
mic43121
Rang Tisiphonesque
Rang Tisiphonesque
Messages : 32380
Enregistré le : 23 mars 2016 19:42

Re: Hezbollah et Israël : bientôt la paix ?

Message par mic43121 »

C'est touchant ...(lire entièrement)
:super:
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
papibilou
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 15224
Enregistré le : 25 août 2020 20:42

Re: Hezbollah et Israël : bientôt la paix ?

Message par papibilou »

Corvo a écrit : 28 novembre 2024 07:49 🤞🤞

«Un jour pour l’histoire» : dans le Sud-Liban, les déplacés de guerre reviennent par milliers

Au premier jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, ce mercredi 27 novembre, des embouteillages monstres se sont formés en direction du sud du pays. Les habitants reviennent après avoir fui les bombardements et les combats. Et espèrent que la trêve, fragile, va perdurer.

La poussière retombe à peine dans le sud de Beyrouth. Le quartier de Jnah est toujours recouvert d’un voile opaque, nourri de la fumée qui émane des immeubles bombardés la veille par l’armée israélienne. Sur la grande rue de l’Imam Sader, un engin de chantier dégage les gravats d’une bâtisse à demi effondrée. En face, Malek pose une bâche sur les fenêtres de son appartement dont la façade est entièrement calcinée. «L’incendie nous a tout pris… mais si Dieu le veut, il n’y en aura pas d’autres.» Le trentenaire, même s’il a tout perdu, arbore un grand sourire. «C’est parce que la guerre est finie, c’est un jour pour l’histoire ! Le temps est venu de reconstruire maintenant.» Il dégage d’un coup de semelle les morceaux de murs qui bloquent l’ouverture de sa porte d’entrée. Il a l’air de ne pas savoir par où commencer devant le chantier qui s’impose à lui.

Le contraste est saisissant avec le chaos de la veille. La nuit du mardi 26 au mercredi 27 novembre a été la plus violente pour le Liban depuis le début de la guerre : des explosions incessantes, toute une partie du centre-ville de Beyrouth évacué dans l’urgence pour échapper aux bombardements de l’aviation israélienne. Et puis, finalement, au petit matin, plus rien. Pas même un drone pour venir couvrir le chant des oiseaux qui roucoulent à l’aurore. Aux quatre coins de la capitale, des familles font leurs bagages, chargent leur voiture, prêtes à quitter leurs centres de refuge dès les premières heures du cessez-le-feu. Autour d’eux, le feu nourri des tirs de joie. Des hommes, dans les rues qui bordent la banlieue sud, brandissent des portraits de martyrs en hurlant : «Gloire à Nasrallah ! Gloire à Nasrallah !»
«Tout m’a manqué de mon village»
Sur l’autoroute qui relie la banlieue sud à la ville de Tyr, dans le sud du Liban, ce sont des dizaines de milliers de voitures qui alimentent les files d’embouteillage interminables. Les sourires se lisent sur tous les visages, malgré l’attente. Des enfants grimpent sur les fenêtres, font le V de la victoire aux passants. Des hommes agitent des drapeaux du Hezbollah et de son allié, le mouvement Amal. La famille Alloush roule droit vers leur village de Ghazieh. Sur leur toit, ils ont accroché une demi-douzaine de matelas avec de la ficelle, ceux sur lequel ils ont dormi ces deux derniers mois, alors qu’ils étaient déplacés au nord de Beyrouth. A l’arrière, les enfants ont fait des petits stocks de gâteaux maamoul, conscients que le trajet jusque chez eux sera long et qu’ils n’arriveront sans doute que cette nuit. «Tout m’a manqué de mon village, raconte la mère, Khadija, la larme à l’œil au volant. Quand je vais arriver, je vais passer des heures à seulement le regarder, le contempler, l’embrasser.» Quand on lui demande si elle sait si sa maison est encore debout, elle répond en haussant les épaules : «Peu importe, je dormirai sur la terre, parce que c’est la nôtre.»

Quelques mètres plus loin, Khaled fait cracher les baffles de son autoradio. Six heures qu’il est sur la route à écouter en boucle les mêmes chansons de Julia Boutros, dont les textes exaltent la «résistance» dans le sud du Liban. «C’est une véritable victoire pour nous, j’ai une pensée pour tous les martyrs qui sont morts pour notre résistance, pour le Hezbollah», confie l’homme dans le phrasé convenu des sympathisants du parti-milice. D’une manière générale, malgré la décapitation de son état-major militaire, le Hezbollah n’a pas perdu de sa popularité auprès des populations du Sud-Liban. Mais selon l’accord de cessez-le-feu, il devra pourtant retirer ses forces armées au-delà du fleuve Litani, à une douzaine de kilomètres de la frontière avec Israël. Le reste de ses infrastructures (écoles, hôpitaux, comités de santé publique…) ont un destin encore incertain.

«On doit prendre le risque»
Arrivés la nuit tombée, une inquiétude commence à semer le doute chez les déplacés, sur la route depuis le début de la matinée. Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichai Adrae, avertit les Libanais via les réseaux sociaux : «Il sera interdit après 17 heures de franchir la rivière Litani.» C’est pourtant cette rivière que tous entendent traverser ce soir pour rejoindre Tyr. «On doit faire demi-tour ?» demande Sali à son mari en apprenant la nouvelle, ses deux enfants sur les genoux. «Impossible, lui répond-il. Il y a trop de voitures, on ne peut pas faire demi-tour. On doit prendre le risque.»

Dans le fond du discours tenu par ces habitants sur les routes, il y a ce sentiment paradoxal. Celui d’abord de revenir définitivement, avec toutes leurs affaires, de pouvoir préparer cette semaine les travaux pour réparer les maisons, et se persuader que la guerre est terminée pour de bon. Mais en réalité, beaucoup gardent une crainte en tête : celle que cette trêve ne soit qu’un mirage. Car les embûches sont encore longues sur le chemin de la paix, et des incidents pourraient faire voler toutes les négociations en éclat. Déjà, cet après-midi, des drones israéliens ont été entendus survolant la ville de Baalbek, dans le nord-est du pays. Quatre hommes du Hezbollah ont été arrêtés dans le sud du Liban, d’après un communiqué officiel de l’armée israélienne. Deux journalistes auraient également été blessés à la jambe par des tirs de l’armée israélienne, alors qu’ils photographiaient la région de Khiam, dans le Sud également.

Il est 19 heures, Khadija est toujours bloquée sur la route qui mène à Ghazieh, sa voiture vient à peine de dépasser le checkpoint militaire de la ville de Saïda. A l’arrière, les gamins ont fini de manger tous les gâteaux, commencent à s’agiter. «On ne sait pas si on va dormir ce soir… mais on arrivera à supporter un jour de plus loin de la maison.» La mère de famille se dit que chaque mètre la rapproche un peu plus de son village. Dans la voiture bondée, elle évoque les voisins qu’ils vont retrouver, se demande quels fruits et légumes auront survécu dans le petit jardin qui jouxte la maison. «Peut-être restera-t-il des oranges ?» s’égaye-t-elle. Eprise des jours de sérénité qui lui ont manqué, elle conclut d’une phrase qui lui semble une évidence : «La paix, c’est notre dignité.»
https://www.liberation.fr/international ... 36ODVAY2E/
Il y a eu 900 000 déplacés au Liban et 100 000 israéliens. Espérons que le père Noël qui n'intéresse aucune des 2 adversaires leur apportera des colombes et qu'ils ne les boufferont pas.
Répondre

Retourner vers « DISCUSSIONS POLITIQUE - ACTUALITÉ - DÉBATS »