«Deuxième front», «couardise», «trahison»: la déroute d’Alep ulcère les faucons russesLes forces jihadistes et rebelles sont entrées vendredi dans la ville d'Alep, ont indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et des témoins. « Ils sont entrés dans les quartiers ouest et sud-ouest », a affirmé Rami Abdel Rahman, le directeur de l'OSDH. Deux témoins ont confirmé à l'AFP avoir vu des hommes armés et fait état de panique dans la grande ville du nord de la Syrie. Les combattants « ont pris le contrôle de cinq quartiers » alors que les forces du régime « n'ont pas opposé de grande résistance », a indiqué le directeur de l'OSDH. Dans la soirée, ils étaient entrés dans plusieurs rues de quatre autres quartiers, a précisé l'Observatoire.
Selon cette ONG, basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et des formations alliées, certaines proches de la Turquie, étaient parvenus vendredi aux portes de la ville « après avoir mené deux attentats-suicide avec des voitures piégées ». L'armée syrienne, qui a déployé des renforts à Alep, selon un responsable de la sécurité, a assuré avoir repoussé « la grande offensive des groupes terroristes » et regagné plusieurs positions.
Peut-être bien la fin pour Bachar El Assad qui s'était réfugié à Moscou.