Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

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gare au gorille
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par gare au gorille »

Mickey a écrit : 03 décembre 2024 20:11
Corvo a écrit : 03 décembre 2024 20:04

Ben voyons !
"Celui-ci ne pourrait donc ni organiser un référendum, ni dissoudre l’Assemblée. De toute façon, même un nouveau président ne pourrait prononcer la dissolution de l’Assemblée avant l’été 2025, un an après celle décidée le 9 juin. Pendant cette période de « vacance », le gouvernement ne peut pas non plus être renversé et aucune révision constitutionnelle ne peut être entamée."

https://www.sudouest.fr/politique/emman ... 320943.php
C'est nettement moins sûr, les constitutionnalistes ne sont pas d'accord entre eux.


Tout à fait, d'après certains institutionnalistes le président Macron ne peut pas dissoudre une deuxième fois l'Assemblée avant un intervalle d'un an, mais d'après eux cela ne s'applique qu'à un président ayant déjà fait une dissolution. Un nouveau président ne serait pas tenu à cet intervalle d'un an, pourrait engager une dissolution et des législatives pour remodeler l'Assemblée.
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Corvo
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par Corvo »

gare au gorille a écrit : 04 décembre 2024 00:54
Mickey a écrit : 03 décembre 2024 20:11
C'est nettement moins sûr, les constitutionnalistes ne sont pas d'accord entre eux.


Tout à fait, d'après certains institutionnalistes le président Macron ne peut pas dissoudre une deuxième fois l'Assemblée avant un intervalle d'un an, mais d'après eux cela ne s'applique qu'à un président ayant déjà fait une dissolution. Un nouveau président ne serait pas tenu à cet intervalle d'un an, pourrait engager une dissolution et des législatives pour remodeler l'Assemblée.
Vous avez un lien qui prouverait vos dires ?...De toute façon Macron, il l'a encore martelé hier soir, n'ayant pas l'intention de démissionner :siffle:
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par UBUROI »

gare au gorille a écrit : 04 décembre 2024 00:54
Mickey a écrit : 03 décembre 2024 20:11
C'est nettement moins sûr, les constitutionnalistes ne sont pas d'accord entre eux.


Tout à fait, d'après certains institutionnalistes le président Macron ne peut pas dissoudre une deuxième fois l'Assemblée avant un intervalle d'un an, mais d'après eux cela ne s'applique qu'à un président ayant déjà fait une dissolution. Un nouveau président ne serait pas tenu à cet intervalle d'un an, pourrait engager une dissolution et des législatives pour remodeler l'Assemblée.
Mais comme Macron ne voudra et ne pourra être forcé à démissionner, même par le RN...et son quart des électeurs inscrits en France en juin. Le 1/4...bien loin de 51%!
Seule une vraie révolution à la Maïdan avec ses morts et ses veuves pourra mettre fin à la Présidence Macron.
Ben non, Marine devra attendre son jugement de mars sans bénéficier de l'opportunité d'une présidentielle anticipée...si tant est qu'elle puisse la gagner :mdr3:
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par papibilou »

L'article 12 de la constitution précise:
Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l'année qui suit ces élections.

Donc c'est clair, non ?
. Changement de président ou pas la dissolution ne pourra intervenir qu'en juin prochain.
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Mickey
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par Mickey »

Si on fait preuve d'un peu de logique, le nouveau président n'a pas à subir le mauvais choix de son prédécesseur. Par conséquent il devrait avoir droit de dissoudre l'assemblée puisqu'elle est le résultat d'une élection anticipée.
Mais il n'est pas certain que la composition de cette future assemblée soit radicalement différente, surtout si c'est Mélenchon ou Le pen qui gagne.
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par papibilou »

Mickey a écrit : 04 décembre 2024 12:40 Si on fait preuve d'un peu de logique, le nouveau président n'a pas à subir le mauvais choix de son prédécesseur. Par conséquent il devrait avoir droit de dissoudre l'assemblée puisqu'elle est le résultat d'une élection anticipée.
Mais il n'est pas certain que la composition de cette future assemblée soit radicalement différente, surtout si c'est Mélenchon ou Le pen qui gagne.
La constitution n'a pas prévue votre logique, au demeurant discutable. En revanche il est effectivement probable sue les résultats ressembleraient à ceux d'aujourd'hui à s'y méprendre. Et même que soit le vainqueur de la présidentielle.
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par Patchouli38 »

Le président de la République ne démissionnera pas, il l'a annoncé il y a peu de temps. Il considère ces appels à la démission de "politique-fiction" :

"Emmanuel Macron répond à ceux qui appellent à sa démission qu’il sera président « jusqu’à la dernière seconde »
Alors que des élus de la France insoumise ou du Rassemblement national mettent la pression depuis plusieurs jours, le président répond « politique fiction ».

GOUVERNEMENT - « Jusqu’à la dernière seconde ». En marge de sa visite en Arabie saoudite ce mardi 3 décembre, Emmanuel Macron a répondu aux invectives des derniers jours. Et d’estimer que les appels à sa démission de la part d’opposants étaient de « la politique-fiction », assurant qu’il n’avait jamais songé à quitter l’Élysée avant la fin de son mandat en 2027.

« Ça n’a pas de sens », « ce n’est franchement pas à la hauteur de dire ces choses-là », a déclaré le président de la République à des journalistes de l’AFP et de BFMTV notamment. « Il se trouve que si je suis devant vous, c’est que j’ai été élu deux fois par le peuple français. J’en suis extrêmement fier et j’honorerai cette confiance avec toute l’énergie qui est la mienne jusqu’à la dernière seconde pour être utile au pays », a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron a également assuré n’avoir « aucun » regret sur la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier.

Ne « pas faire peur aux gens »
« Ma priorité, c’est la stabilité », a-t-il ajouté durant ce déplacement international. Selon lui, le Rassemblement national serait d’un « cynisme insoutenable » s’il votait la motion déposée par la gauche, « qui insulte ses électeurs », tandis que le Parti socialiste, et notamment l’ex-président François Hollande, feraient preuve d’une « perte de repères complète » en votant cette motion de censure.

Bavard, Emmanuel Macron s’est également permis de recadrer plusieurs soutiens macronistes ainsi que le locataire de Matignon, qui avait déclaré la semaine dernière sur TF1 qu’une censure de son gouvernement entraînerait « une tempête probablement assez grave et des turbulences graves sur les marchés financiers ». En réponse, le président a appelé à ne « pas faire peur aux gens avec ces choses-là, on a une économie forte ».

« La France est un pays riche, solide, qui a fait beaucoup de réformes et qui les tient, qui a des institutions stables, une Constitution stable », a-t-il fait valoir, alors que Michel Barnier allait jusqu’à évoquer des taux d’intérêt proches de ceux de la Grèce."

https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 43089.html

Interrogé ensuite sur la possibilité d’un vote de censure du gouvernement de son Premier ministre Michel Barnier après l’activation du 49-3 sur le budget de la Sécu lundi, le chef de l’État a balayé cette idée en affirmant qu’il ne pouvait « pas croire au vote de la censure ».

Renverser le gouvernement serait « une dissolution des esprits », « mais je n’y crois pas », a encore dit Emmanuel Macron. « Tout le monde va prendre ses responsabilités demain. Le gouvernement les a prises, je lui en avais donné l’autorisation », a-t-il expliqué. « L’intérêt du pays est plus important que l’intérêt des partis. »

Il a bien raison de ne pas démissionner. Il ne va tout de même pas se plier aux ordres de ceux qui veulent sa peau.
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par LeGrandNoir »

papibilou a écrit : 04 décembre 2024 12:16 L'article 12 de la constitution précise:
Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l'année qui suit ces élections.

Donc c'est clair, non ?
. Changement de président ou pas la dissolution ne pourra intervenir qu'en juin prochain.
La prochaine dissolution ne peut avoir lieu avant le 8 juillet 2025, selon cet article. Nous avons donc RdV au bureau de vote en septembre. Les élections ont lieu au plus tôt 20 jour plus tard.
gare au gorille a écrit : 04 décembre 2024 00:54
Mickey a écrit : 03 décembre 2024 20:11
C'est nettement moins sûr, les constitutionnalistes ne sont pas d'accord entre eux.


Tout à fait, d'après certains institutionnalistes le président Macron ne peut pas dissoudre une deuxième fois l'Assemblée avant un intervalle d'un an, mais d'après eux cela ne s'applique qu'à un président ayant déjà fait une dissolution. Un nouveau président ne serait pas tenu à cet intervalle d'un an, pourrait engager une dissolution et des législatives pour remodeler l'Assemblée.
Elections législatives 2025 : juillet ou septembre ? La date à laquelle les Français pourraient revoter

Tissu de conneries habituel du RN. :mdr3:
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par LeGrandNoir »

Mickey a écrit : 04 décembre 2024 12:40 Si on fait preuve d'un peu de logique, le nouveau président n'a pas à subir le mauvais choix de son prédécesseur. Par conséquent il devrait avoir droit de dissoudre l'assemblée puisqu'elle est le résultat d'une élection anticipée.
Mais il n'est pas certain que la composition de cette future assemblée soit radicalement différente, surtout si c'est Mélenchon ou Le pen qui gagne.
Si ma grand-mère en avait, elle serait mon grand-père. Etc. :hehe:
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par gare au gorille »

LeGrandNoir a écrit : 04 décembre 2024 12:55
papibilou a écrit : 04 décembre 2024 12:16 L'article 12 de la constitution précise:
Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l'année qui suit ces élections.

Donc c'est clair, non ?
. Changement de président ou pas la dissolution ne pourra intervenir qu'en juin prochain.
La prochaine dissolution ne peut avoir lieu avant le 8 juillet 2025, selon cet article. Nous avons donc RdV au bureau de vote en septembre. Les élections ont lieu au plus tôt 20 jour plus tard.
gare au gorille a écrit : 04 décembre 2024 00:54




Tout à fait, d'après certains institutionnalistes le président Macron ne peut pas dissoudre une deuxième fois l'Assemblée avant un intervalle d'un an, mais d'après eux cela ne s'applique qu'à un président ayant déjà fait une dissolution. Un nouveau président ne serait pas tenu à cet intervalle d'un an, pourrait engager une dissolution et des législatives pour remodeler l'Assemblée.
Elections législatives 2025 : juillet ou septembre ? La date à laquelle les Français pourraient revoter

Tissu de conneries habituel du RN. :mdr3:




Pour ma part je ne fais que rapporter ce qu'est venu exprimé un politologue sur BFM TV, à savoir que Macron est obligé de respecter un délai d'un an avant de pouvoir dissoudre à nouveau le gouvernement, mais que ce délai ne s'appliquerait qu'au président ayant dissout une première fois.
Dans sa lecture de la constitution , rien n'empêcherait un nouveau président de prononcer une dissolution immédiatement après son élection.
Et si vous prenez la peine de bien lire l'article 12 vous constaterez qu'il est dit qu'un président ayant dissout l'Assemblée ne peut la dissoudre à nouveau avant un délais d'un an. C'est bien un président ayant prononcé une première dissolution qui ne peut dissoudre à nouveau, rien n'indique qu'en cas de démission de ce président ce délai d'un an s'appliquerait au nouveau président qui lui ne porte aucune responsabilité dans la dissolution précédente. Et le RN n'a rien à voir dans tout ça, c'est simplement l'avis d'un politologue qui s'est penché sur les textes et qui explique que rien dans les textes n'empêcherait un nouveau président de chercher une majorité en provoquant de nouvelles législatives après sa prise de pouvoir à la présidence.
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par jeandu53 »

gare au gorille a écrit : 05 décembre 2024 01:30 Pour ma part je ne fais que rapporter ce qu'est venu exprimé un politologue sur BFM TV, à savoir que Macron est obligé de respecter un délai d'un an avant de pouvoir dissoudre à nouveau le gouvernement, mais que ce délai ne s'appliquerait qu'au président ayant dissout une première fois.
Dans sa lecture de la constitution , rien n'empêcherait un nouveau président de prononcer une dissolution immédiatement après son élection.
Et si vous prenez la peine de bien lire l'article 12 vous constaterez qu'il est dit qu'un président ayant dissout l'Assemblée ne peut la dissoudre à nouveau avant un délais d'un an. C'est bien un président ayant prononcé une première dissolution qui ne peut dissoudre à nouveau, rien n'indique qu'en cas de démission de ce président ce délai d'un an s'appliquerait au nouveau président qui lui ne porte aucune responsabilité dans la dissolution précédente. Et le RN n'a rien à voir dans tout ça, c'est simplement l'avis d'un politologue qui s'est penché sur les textes et qui explique que rien dans les textes n'empêcherait un nouveau président de chercher une majorité en provoquant de nouvelles législatives après sa prise de pouvoir à la présidence.
Cette analyse est fausse. Le politologue raconte n'importe quoi.

L'article 12 dit clairement : "Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l'année qui suit ces élections. "

C'est pourtant clair, non ?

Là où la loi ne distingue pas, il n'y a pas lieu de distinguer.

Donc non, un nouveau président ne pourra pas dissoudre tout de suite. Mais pour moi, ce n'est pas trop grave. Il pourra procéder par référendum.
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par latresne »

Si on suit l'affaire ,Macron ne démissionnera pas.Pour le futur successeur à M.Barnier je mettrais bien une petite pièce sur Cazeneuve.Et vous ?
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par Fonck1 »

gare au gorille a écrit : 05 décembre 2024 01:30
LeGrandNoir a écrit : 04 décembre 2024 12:55

La prochaine dissolution ne peut avoir lieu avant le 8 juillet 2025, selon cet article. Nous avons donc RdV au bureau de vote en septembre. Les élections ont lieu au plus tôt 20 jour plus tard.

Elections législatives 2025 : juillet ou septembre ? La date à laquelle les Français pourraient revoter

Tissu de conneries habituel du RN. :mdr3:




Pour ma part je ne fais que rapporter ce qu'est venu exprimé un politologue sur BFM TV, à savoir que Macron est obligé de respecter un délai d'un an avant de pouvoir dissoudre à nouveau le gouvernement, mais que ce délai ne s'appliquerait qu'au président ayant dissout une première fois.
Dans sa lecture de la constitution , rien n'empêcherait un nouveau président de prononcer une dissolution immédiatement après son élection.
Et si vous prenez la peine de bien lire l'article 12 vous constaterez qu'il est dit qu'un président ayant dissout l'Assemblée ne peut la dissoudre à nouveau avant un délais d'un an. C'est bien un président ayant prononcé une première dissolution qui ne peut dissoudre à nouveau, rien n'indique qu'en cas de démission de ce président ce délai d'un an s'appliquerait au nouveau président qui lui ne porte aucune responsabilité dans la dissolution précédente. Et le RN n'a rien à voir dans tout ça, c'est simplement l'avis d'un politologue qui s'est penché sur les textes et qui explique que rien dans les textes n'empêcherait un nouveau président de chercher une majorité en provoquant de nouvelles législatives après sa prise de pouvoir à la présidence.
je ne vois pas trop l’intérêt d'un nouveau président de dissoudre une nouvelle fois l'assemblée.
Théoriquement, un président élu a sa majorité derrière.
à moins qu'on ait encore nos gilets jaunes pour venir nous coûter un max de pognon et mettre la chienlit partout, exprimée par les mauvais perdant de la même élection présidentielle.
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Re: Crise politique : quelles conséquences si Emmanuel Macron démissionnait ?

Message par Patchouli38 »

"Sondage exclusif : un Français sur deux souhaite la démission d’Emmanuel Macron

D’après un sondage Cluster17 pour « Le Point », les Français apparaissent profondément divisés sur la censure du gouvernement Barnier, reflétant l’incapacité des partis à fédérer leur électorat.

Selon un sondage exclusif Cluster17 pour Le Point réalisé entre le déclenchement du 49.3 et la chute du gouvernement Barnier, 36 % des Français estiment que la censure du gouvernement découle d'un mauvais choix initial du président dans la nomination de son Premier ministre. Pour Stéphane Fournier, analyste politique pour Cluster17, « ce chiffre met une certaine pression sur Emmanuel Macron dans le choix qu'il aura à nouveau à faire dans les prochaines heures. Les Français ont toujours tendance à attendre de leur président qu'il réalise des miracles ».

Ce désaveu s'accompagne d'un rejet des alliances politiques opportunistes : 19 % des sondés blâment ainsi l'alliance circonstancielle entre le RN et le Nouveau Front populaire (NFP) quand à peine 13 % jugent Michel Barnier directement responsable pour ne pas avoir su gérer les oppositions.

Cette répartition des responsabilités reflète une défiance accrue envers l'ensemble de la classe politique. Alors que 40 % des Français estiment qu'il n'y a aucune solution viable pour sortir de l'impasse actuelle, cette perception d'impasse traduit une crise de légitimité touchant l'ensemble des institutions démocratiques. « Le fatalisme cumulé à l'inquiétude, c'est effectivement de nature à accompagner la défiance croissante des électeurs vis-à-vis des politiques » analyse Stéphane Fournier.

Un Français sur deux souhaite une élection présidentielle anticipée
Selon ce même sondage, 54 % des Français souhaitent la démission du président Emmanuel Macron et une élection présidentielle anticipée dès 2025. Ce chiffre, qui dépasse la simple désapprobation politique, traduit un rejet profond de l'exécutif et un désenchantement généralisé envers les institutions.

L'adhésion à l'idée d'une élection anticipée se concentre principalement parmi les électorats les plus « antisystèmes », un « arc contestataire » traversant à la fois une large partie de la gauche radicale et du Rassemblement national (RN). À l'inverse, les électeurs modérés se montrent largement opposés à cette solution : 78 % des électeurs PS, 69 % des électeurs LR et 96 % des électeurs Renaissance souhaitent qu'Emmanuel Macron aille au bout de son mandat.

Alors qu'une majorité des Français semblent vouloir un changement rapide, les électorats des partis traditionnels, pourtant majoritaires dans les institutions, défendent la stabilité institutionnelle. Cette tension nourrit une polarisation politique croissante, où les institutions elles-mêmes deviennent un terrain de confrontation. « Il est important de comprendre que les Français se positionnent ici non pas seulement vis-à-vis d'Emmanuel Macron, mais dans une logique plus large de rapport aux institutions : les électeurs modérés veulent la stabilité même lorsqu'ils ne soutiennent pas forcément le président », précise ainsi Stéphane Fournier.

Moins d'un Français sur deux favorable à la censure du gouvernement Barnier

La censure elle-même divise profondément les Français : 47 % se disent favorables à la décision contre 41 % qui s'y opposent. Les électorats du PS et du RN, en particulier, sont profondément fracturés. Si 56 % des électeurs du RN soutiennent la censure, 39 % s'y opposent, dont une minorité significative de « très défavorables » (17 %). Du côté des électeurs PS, la division est encore plus marquée, avec une parfaite égalité (50 % pour, 50 % contre).

Ces divisions témoignent de l'incapacité des partis à mobiliser leur base autour d'une ligne claire et à fédérer leur électorat, « notamment parce que le RN a aujourd'hui un électorat très hétérogène agrégeant un noyau dur radical et un électorat de droite traditionnelle », juge Stéphane Fournier, aggravant le sentiment de désorientation au sein de l'opinion publique.

La censure a également provoqué un sentiment généralisé d'inquiétude et de colère. 31 % des Français se disent inquiets, et 15 % énervés par cette situation. Ces émotions traduisent un besoin de stabilité dans un contexte où les crises politiques se multiplient. Ce sentiment est particulièrement marqué parmi les électeurs modérés : 55 % des électeurs du cluster Social-Démocrate, par exemple, expriment leur inquiétude face à cette instabilité.

Interrogés sur les solutions pour sortir de l'impasse, les Français privilégient des options non conventionnelles. 25 % souhaitent la formation d'un gouvernement technique « non politique », tandis qu'une coalition classique incluant Ensemble, LR et RN ne recueille que 17 % d'adhésion. Cette préférence pour des solutions alternatives illustre un rejet croissant des configurations politiques traditionnelles et une quête d'innovation institutionnelle, bien que ces solutions restent floues dans leur mise en œuvre."

https://www.lepoint.fr/politique/exclus ... 192_20.php
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