oups a écrit : ↑05 décembre 2024 13:15
On sait toujours pas pourquoi certain on fait le choix du statut de fonctionnaire pour l’exercice de leur métier et pourquoi ce statut protecteur devrait être systématiquement minimisé parmis les éléments constitutifs de ce choix.? Mais bon , on a tous des amis fonctionnaires et tous nous l’on confié un jour , enfin surtout en fin de soirée .Alors le service des français , le don de sa personne , le sens de ...et aussi de..... ,l’implication citoyenne au quotidien ..
Imaginez une France sans fonctionnaire et les français seraient bien dans la mouise. Eux qui se plaignent de ne pas avoir ou peu de services publics n'en auraient plus du tout. Faites donc faire fonctionner ses services par des entreprises privés, et vous verrez que les services rendus deviendront payant.
Alors, les français sont bien contents d'avoir des fonctionnaires devant eux.
Alors, pourquoi suis-je devenue fonctionnaire ? Et bien par hasard.
Et oui, après un licenciement pour inaptitude professionnel (j'étais aide à domicile, licenciée suite à un accident de trajet me laissant des séquelles irréversibles incompatibles à la tenue du poste). Me voilà au chômage à ne pas quoi faire de ma vie professionnelle. Pôle emploi me propose une formation m'aidant à construire un projet professionnel. Lors de cette formation, je décide de renouer avec mon ancien métier : le secrétariat. Mais voilà, après 13 années sans effectuer ce poste, ai-je garder mes anciennes compétences ?
Vu que j'étais suivie par OHE Prométhée, association aidant les personnes en situation de handicap à trouver un travail, celle-ci m'annonce que la Métro, structure de la Fonction publique territoriale, a 2 postes ouverts en alternance. J'ai 47 ans et l'idée de retourner à l'école ne me tente pas trop, mais bon vaut mieux ça que le chômage. J'assiste aux entretiens et l'on me promet de rappeler, j'attends encore 7 ans après.
Entretemps, l'association m'annonce que l'Université X recherche un alternant pour tel poste et que des entretiens sont prévus le lendemain. J'assiste à l'entrevue et je suis embauchée.
J'obtiens mon BAC en 2019, puis je suis recrutée en CDD BOE (Bénéficiaire de l'Obligation d'Emploi) pendant 1 ans. Comme j'ai apporté toute satisfaction, j'ai été titularisée le 2 septembre 2020, en catégorie C.
L'année prochaine, je vais passer le concours afin d'accéder à la catégorie B.
En résumé, j'ai simplement pris la main qui se tendait vers moi et j'ai saisi l'opportunité. J'ai réussi par mon travail, et non par un quelconque favoritisme.
Beaucoup de fonctionnaires, pour accéder à leur poste, ont passé des concours. Et pour cela, ils ont bossé, potassé pour ensuite avoir le sésame.
D'autres ont été recrutés en CDD, puis ont été prolongés 3 fois avant d'être titularisés.
Et puis comme moi, d'autres encore ont été embauchés suite à une alternance.
Beaucoup de fonctionnaires d'aujourd'hui, ont eu des expériences pro dans le privé.
Ici, pas de ségrégation dû à l'âge, des personnes de 50 ans et plus ont été embauchés alors qu'ils ne trouvaient rien dans le privé.
Je me souviens d'une candidate qui pleurait de joie car elle ne pensait pas décrocher un boulot à son âge.
Alors, que l'on arrête de cracher sur les fonctionnaires. Pour information, on ne bénéficie pas de la prime d'intéressement, ni de la prime panier, ni de la prime Macron, alors que l'on arrête de nous accuser de n'avoir que des avantages !
Et pour finir :
"Salaires : entre le public et le privé, une progression bien différente
C'est dans l'actu. Alors que le dégel du point d’indice a été acté en 2022, une étude de l’Insee publié mercredi révèle que
la rémunération des agents publics n’a augmenté que de 0,2 % par an entre 2011 et 2021, contre 0,4 % pour celle des salariés du privé.
L’écart continue de se creuser entre salariés du privé et les fonctionnaires. Sur une période de dix ans, les premiers ont vu leur salaire augmenter deux fois plus vite que les seconds, d’après les chiffres publiés par l’Insee ce mercredi 25 octobre.
Entre 2011 et 2021, "le salaire net en équivalent temps plein a progressé en moyenne de 4,9 % en euros constants dans le privé", contre 2,1 % dans la fonction publique. Soit une augmentation respective de 0,4 % et 0,2 % par an.
Des écarts entre fonctionnaires
À noter néanmoins que tous les agents publics ne sont pas logés à la même enseigne. Si la rémunération des seuls fonctionnaires - hors contractuels - a progressé de 2,6 % en dix ans, et de 4,4 % pour les fonctionnaires de catégorie C, le salaire net des catégories A a diminué de 1,1 %. De même que celui des catégories B, qui enregistre un recul de 0,2 %.
Reste qu’après une "légère baisse" au cours des années 2010, le salaire des agents du public a "fortement rebondi" depuis 2020 à la faveur des mesures de revalorisation prises dans les hôpitaux à la suite de la pandémie de Covid-19.
Des écarts de rémunération homme-femme plus faibles dans le public
Il aura tout de même fallu attendre 2022 pour que la rémunération de base des fonctionnaires soit dégelée, et subisse une première augmentation de 3,5 %. Une seconde d’1,5 % a été actée en 2023. Une aubaine pour les agents du public qui n’avaient pas vu leur salaire augmenter depuis 2010 - à l’exception près d’une légère hausse de 1,2 % en 2016-2017.
Mais si la progression salariale a été plus lente que dans le privé, la fonction publique se distingue en revanche par des écarts de rémunération plus faibles entre hommes et femmes. Ils sont de l’ordre de 11,3 % chez les fonctionnaires, contre 14,5 % dans les entreprises."
Et voilà, nos avantages sont bien faibles par rapport à ce qu'un salarié gagne dans le privé.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells