Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

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Mesoke
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par Mesoke »

Outre le fait que le parti de Barnier a à peine fait mieux à la présidentielle et que ça ne l'a pas empêché d'être nommé premier ministre, Castets serait la représentante du NFP, soit la plus grosse coalition à l'assemblée, pas du PS.
Cépajuste a écrit : 04 décembre 2024 10:09 Ces groupes du centre accepteraient sans doute de soutenir une coalition avec le PS et les Verts, mais pas avec LFI.
Et puis il y a la question de la réforme des retraites qui pourrait devenir une pierre d'achoppement.
Ca dépend de ce que propose le NFP. Si c'est "le programme, rien que le programme" c'est sûr qu'ils ne seraient pas contents, surtout contre LFI. Si c'est pour mettre en oeuvre une politique de compromis, de centre gauche plutôt que de gauche, ça serait mieux que rien pour tout le monde.

Notez bien que je ne crois pas une seconde que ces partis se mettent d'accord pour le bien commun au-delà de leurs politiques partisanes, mais je pense que c'est théoriquement faisable.
papibilou
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par papibilou »

UBUROI a écrit : 04 décembre 2024 07:24
papibilou a écrit : 04 décembre 2024 00:18
Comment peut on parler de " solution la plus raisonnable" en parlant d'une dame qui ne connaît pas le monde politique puisque n'a jamais affronté les suffrages, ne connaît rien aux finances de l'état ni des entreprises et n'a comme objectif que faire passer un programme du NFP dont les dépenses ont été estimées à 140 milliards alors que nous sommes visés par une exigence de Bruxelles pour redresser la barre. Il est vrai qu'elle a été conseillère aux finances à la mairie de Paris dont les finances sont dans un état plus que médiocre ...
On me dirait Thierry Breton, je serais un peu plus rassuré, mais essayer une néophyte dans un contexte aussi difficile c'est casse gueule pour elle mais surtout pour la France.
Mais certains seront ravis puisqu'elle est de gauche.
Il y a eu des 1ers ministres de grande qualité qui n'avaient jamais fait campagne ni été élu. Tiens Georges Pompidou et aussi Raymond Barre, sauf erreur.
On a même un PDR qui ne sait pas frotté au peuple! E. Micron :hehe:
Par contre Mme Castets a un cursus post bac qui met la Marine et Bardella juste devant la voiture balai.
Par contre elle a exercé des fonctions qui lui permettent de maîtriser le poste de chef d'un gouvernement, au même titre qu'un Attal par exemple.

Mais elle est de gauche!

Papy parle des 140 Mrds€ de dépenses du programme NFP. Je ne saispas si ce chiffre est exact, mais le bougre omet que le NFP avait aussi un programme de RECETTES. Mais ces recettes touchaient plutôt les "nantis", les "riches" etc...Et ça c'est caca à droite :mdr3:
Sur ces recttes, je lui propose de lire ça https://www.lagrandeconversation.com/ap ... sation.pdf

Parfaitement jouable, non?
De mémoire, les recettes étaient estimées à 92 milliards, ce qui correspond peu ou prou avec votre estimation ( mais quelle louche : entre 60 et 120 !!! Pensez vous que l'on peut se permettre une fourchette de 60 milliards??). Il restait donc :
- un petit trou de 50 milliards alors que notre déficit ( chanter merci Macron sur l'air de " merci patron" des Charlots) de 2024 approchera de 190 et que l'on ne devrait pas dépasser 100 selon les critères de l'UE et 35 selon mes critères ( correspondant au taux de croissance déjà optimiste).
- un accroissement de la pression fiscale dans le pays le plus taxé au monde.
- une incapacité chronique à réduire les dépenses alors que notre pays ne fait pas mieux que les autres pour l'éducation, la santé, l'administration,...
Bref, le jour ou nos élus de gauche et d'ailleurs comprendront que leur élection ne doit pas forcément être la priorité du pays ...n'est pas arrivé.
Jouable ? Non ! Scandaleux et d'ailleurs ça n'a rien d'un jeu.
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Corvo
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par Corvo »

Et un et deux et trois articles !...

Assemblée nationale
Budget 2025 : la loi de finances «spéciale» est prête

La loi spéciale, qui contient trois articles, pourrait être déposée le 12 ou le 13 décembre à l’Assemblée nationale. Eric Coquerel, qui préside la commission des finances, déposera un amendement pour indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation. Ce texte tient jusqu’à ce qu’une loi de finances pour 2025 en bonne et due forme soit passée.

Sitôt dit, sitôt fait. La loi «spéciale» annoncée jeudi 5 décembre au soir par le chef de l’Etat lors de son allocution télévisée pour assurer «la continuité des services publics et de la vie du pays» est rédigée, confirment à Libération plusieurs sources gouvernementales et parlementaires. Ce texte, qui tient jusqu’à ce qu’une loi de finances pour 2025 en bonne et due forme soit passée, contient trois articles. Le premier pour autoriser la perception des impôts après le 1er janvier, les deux autres pour permettre à l’Agence France Trésor de continuer à lever de la dette sur les marchés ainsi qu’à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale, et aux caisses sociales, de pouvoir relever leur plafond d’endettement. Deux questions restent en suspens, sur lesquelles le gouvernement a demandé ce vendredi un avis au Conseil d’Etat : le premier article couvre-t-il la contribution de la France au budget de l’Union européenne et les transferts de l’Etat vers les collectivités ? Une fois ces doutes levés, le texte en entier sera envoyé en début de semaine au Conseil d’Etat, avant de passer en conseil des ministres.

Eric Coquerel, le président LFI de la commission des finances de l’Assemblée, indique à Libération que le gouvernement prévoit son dépôt le 12 ou le 13 décembre à l’Assemblée nationale, ensuite au Sénat et «la semaine suivante, tout aura été expédié». L’idée étant de finir la partie parlementaire avant les fêtes de fin d’année, confirme-t-on à Bercy. Le rapporteur général LR du budget au Sénat, Jean-François Husson, considère que «cette loi spéciale est le point de passage obligé pour ne pas mettre le pays dans une ornière. Cela permet de faire refroidir le moteur». La dernière fois qu’une telle loi a été présentée au Parlement, le gouvernement n’avait pas été renversé, c’était en 1979 et cela faisait suite à une décision du Conseil constitutionnel.

Risque d’inconstitutionnalité
Qu’Emmanuel Macron ait nommé un nouveau Premier ministre avant l’examen de cette loi de finances spéciale n’a, à cet égard, que peu d’importance, puisqu’elle peut être défendue au banc par un gouvernement démissionnaire. Il en faudra un, en revanche, de plein exercice pour réécrire les textes budgétaires. Leur examen prendra autour de trois mois, ce pourrait être plus rapide dans l’hypothèse peu probable où les textes en discussion avant la censure seraient repris. D’ici à la promulgation du budget pour 2025, le gouvernement n’aura guère de latitude sur les dépenses. Leur montant, indique la loi organique, ne pourra pas excéder ceux inscrits dans la dernière loi de finances votée, celle de 2024. Les ministères ont commencé à travailler sur les décrets.

Cette loi spéciale ne comportera pas de mécanisme prévoyant d’indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation. Sans cette disposition, qui était prévue dans l’article 2 du projet de loi de finances de Michel Barnier, 18 millions de foyers paieraient davantage d’impôts sur le revenu, de 50 à 400 euros en plus selon leur niveau de revenus et 380 000 foyers deviendraient imposables pour des recettes supplémentaires de trois milliards d’euros, selon les calculs de l’OFCE. Le secrétariat général du gouvernement n’est pas favorable à inscrire cette indexation dans la loi spéciale à cause du risque d’inconstitutionnalité. «L’introduction dans le projet de loi spéciale d’une disposition qui viendrait modifier une règle fiscale existante aurait à nos yeux un risque sérieux d’être censurée par le Conseil constitutionnel», considère-t-il dans une note que Libération a pu consulter. Pour deux raisons : aucune règle d’indexation n’est prévue dans le code général des impôts et si le gouvernement était toujours démissionnaire, cela poserait un «problème d’incompétence […] puisque le maintien du barème actuel de l’impôt sur le revenu n’empêche en rien son recouvrement et ne menace pas la continuité de la vie nationale et n’entre ainsi pas dans l’expédition des affaires courantes».

Eviter le «shutdown» à l’américaine
Ce débat sera amené à être tranché puisque l’indexation du barème sera introduite dans la loi spéciale par amendement. C’est Eric Coquerel qui le déposera. Est-il possible d’amender une telle loi ? «On verra si cet amendement est recevable et le Conseil constitutionnel aura alors l’occasion de s’exprimer sur ce sujet», explique le député.

Les débats consacrés à cette loi spéciale ne devraient pas, en revanche, se prolonger. La plupart des groupes politiques ont déclaré avant même l’adoption de la motion de censure qu’ils ne s’opposeraient pas à ce texte. Jean-François Husson dit tout de même se «méfier» : «Je pense qu’il faut que cette loi ait le contenu le plus restreint possible pour ne pas prendre le risque qu’elle ne soit pas votée. Je me méfie même si je n’ai entendu personne pour l’instant brandir de menaces à son endroit.» A Bercy, on répète que seule la loi spéciale permet d’éviter le fameux «shutdown» à l’américaine et on prévient : si elle ne passe pas, «il faudra aller l’assumer».

https://www.liberation.fr/economie/budg ... PM6AC7XT4/
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Mesoke
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par Mesoke »

papibilou a écrit : 04 décembre 2024 12:00 De mémoire, les recettes étaient estimées à 92 milliards, ce qui correspond peu ou prou avec votre estimation ( mais quelle louche : entre 60 et 120 !!! Pensez vous que l'on peut se permettre une fourchette de 60 milliards??). Il restait donc :
- un petit trou de 50 milliards alors que notre déficit ( chanter merci Macron sur l'air de " merci patron" des Charlots) de 2024 approchera de 190 et que l'on ne devrait pas dépasser 100 selon les critères de l'UE et 35 selon mes critères ( correspondant au taux de croissance déjà optimiste).
- un accroissement de la pression fiscale dans le pays le plus taxé au monde.
- une incapacité chronique à réduire les dépenses alors que notre pays ne fait pas mieux que les autres pour l'éducation, la santé, l'administration,...
Bref, le jour ou nos élus de gauche et d'ailleurs comprendront que leur élection ne doit pas forcément être la priorité du pays ...n'est pas arrivé.
Jouable ? Non ! Scandaleux et d'ailleurs ça n'a rien d'un jeu.
Le principe du programme du NFP c'est plus de déficit à court terme pour relancer l'économie et ainsi augmenter les recettes et réduire le déficit à moyen terme grâce à ces nouvelles recettes, le tout validé par des économistes de renom.

Perso je pense que c'est jouer avec le feu, prendre un risque, mais c'est faux de ne voir que l'augmentation des dépenses et du déficit ad vitam dans leur programme.
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par Georges61 »

le chimple a écrit : 04 décembre 2024 09:09
UBUROI a écrit : 04 décembre 2024 07:24

Il y a eu des 1ers ministres de grande qualité qui n'avaient jamais fait campagne ni été élu. Tiens Georges Pompidou et aussi Raymond Barre, sauf erreur.
On a même un PDR qui ne sait pas frotté au peuple! E. Micron :hehe:
Par contre Mme Castets a un cursus post bac qui met la Marine et Bardella juste devant la voiture balai.
Par contre elle a exercé des fonctions qui lui permettent de maîtriser le poste de chef d'un gouvernement,
au même titre qu'un Attal par exemple.

Mais elle est de gauche!

Papy parle des 140 Mrds€ de dépenses du programme NFP. Je ne saispas si ce chiffre est exact, mais le bougre omet que le NFP avait aussi un programme de RECETTES. Mais ces recettes touchaient plutôt les "nantis", les "riches" etc...Et ça c'est caca à droite :mdr3:
Sur ces recttes, je lui propose de lire ça https://www.lagrandeconversation.com/ap ... sation.pdf

Parfaitement jouable, non?
Sur le coté "élu " effectivement , un non élu peut être bien meilleur et c'est souvent le cas .
Par contre , le cursus post bac ne veut rien dire !
Surtout pas au niveau économie quand il a été reçu à Sciences Po !
Ma fille , 7 ans après Bac S , a une licence de droit , ça ne lui donne pas obligatoirement la faculté d'être un bonne premier ministre .
Encore faut il faire des preuves dans un poste de DRH par exemple .
Castets a fait la preuve à la mairie de Paris en participant à la banqueroute de 9 milliards de dette ! :super:
C'est ça que tu veux comme premier ministre pour la France ?,
T'es fou Ubu ?? :content36
Il est fort probable que la blonde ne soit pas non plus à la hauteur ..
C'est une fatalité qu'on se retrouve avec des politicards quasi tous sortis de fac de droit , de philosophie ou d'histoire , avec pour une bonne partie 3 années d'ENA , école de chefs de bureau ou Science Po .. tu parles d'une formation !
Ce qu'il nous faut , ce sont des personnes issus de grandes écoles comme Polytechnique , Saint Cyr , Ponts , etc ..
Des personnes qui gèrent aussi un budget prédéfini , et qui ont un devoir de résultat !
L'ENA , Science Po n'en font certainement pas partie !
C'est totalement faux, elle n'est en rien responsable de cette dette, vu qu'elle n'a occupé son poste à la mairie que quelques mois. S'il y a des responsables de cette "dette" ce sont les élus qui ont voté ces budgets. Il faudrait encore prouver que cette "dette" était inutile. La ville de Paris n'est pas la ville la plus endettée de France. Son statut de capitale l'astreigne à des dépenses qui ne pénalisent pas les autres villes.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par Mesoke »

Tout à fait. De la dette ça n'est pas forcément de la mauvaise gestion qui a conduit à dépenser plus qu'on ne gagne, ça peut aussi être une dette prévue dans un budget prévu. Et ce parce que même une ville comme Paris ne rembourse pas sa dette mais la fait tourner, la rembourse via d'autres emprunts. Donc peut-être qu'un projet important, qu'un gros investissement, pouvaient justifier d'un endettement dont l'influence diminuera avec le temps et la montée du PIB local.
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par papibilou »

Georges61 a écrit : 07 décembre 2024 15:07
le chimple a écrit : 04 décembre 2024 09:09

Sur le coté "élu " effectivement , un non élu peut être bien meilleur et c'est souvent le cas .
Par contre , le cursus post bac ne veut rien dire !
Surtout pas au niveau économie quand il a été reçu à Sciences Po !
Ma fille , 7 ans après Bac S , a une licence de droit , ça ne lui donne pas obligatoirement la faculté d'être un bonne premier ministre .
Encore faut il faire des preuves dans un poste de DRH par exemple .
Castets a fait la preuve à la mairie de Paris en participant à la banqueroute de 9 milliards de dette ! :super:
C'est ça que tu veux comme premier ministre pour la France ?,
T'es fou Ubu ?? :content36
Il est fort probable que la blonde ne soit pas non plus à la hauteur ..
C'est une fatalité qu'on se retrouve avec des politicards quasi tous sortis de fac de droit , de philosophie ou d'histoire , avec pour une bonne partie 3 années d'ENA , école de chefs de bureau ou Science Po .. tu parles d'une formation !
Ce qu'il nous faut , ce sont des personnes issus de grandes écoles comme Polytechnique , Saint Cyr , Ponts , etc ..
Des personnes qui gèrent aussi un budget prédéfini , et qui ont un devoir de résultat !
L'ENA , Science Po n'en font certainement pas partie !
C'est totalement faux, elle n'est en rien responsable de cette dette, vu qu'elle n'a occupé son poste à la mairie que quelques mois. S'il y a des responsables de cette "dette" ce sont les élus qui ont voté ces budgets. Il faudrait encore prouver que cette "dette" était inutile. La ville de Paris n'est pas la ville la plus endettée de France. Son statut de capitale l'astreigne à des dépenses qui ne pénalisent pas les autres villes.
Effectivement, seuls ceux ou celles qui ont décidé des dépenses et des recettes peuvent être tenus responsables des dérapages. Castets n'étant que conseillère financière n'est donc probablement pas la décisionnaire finale. Paris s'est endettée lourdement depuis le départ de Delanoë, mais qui procédé à l'analyse ? https://www.ifrap.org/etat-et-collectiv ... de%20Paris.
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par mic43121 »

jeandu53 a écrit : 03 décembre 2024 18:14
Kelenner a écrit : 02 décembre 2024 23:50 S'il avait décidé de respecter la démocratie et de nommer Lucie Castets à Matignon, on aurait pu s'épargner ce triste spectacle. Au passage, on voit que l'argument invoqué à l'époque, celui de la stabilité du gouvernement, était bel et bien bidon.
Castets se serait fait censurer en 15 jours.
Au premier vote // :hehe:
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par latresne »

Un fait acquis ,Macron ne se retirera pas .Et on ne peut pas porter de jugement sur le gvt Barnier ,il n'a pas eu le temps de mettre en place son plan à cause des extrèmes.Il garde toute la sympathie de la majorité des français.Belle pression pour le prochain .Fera t-il plus court ?
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par Cépajuste »

Mesoke a écrit : 07 décembre 2024 08:17 Le principe du programme du NFP c'est plus de déficit à court terme pour relancer l'économie et ainsi augmenter les recettes et réduire le déficit à moyen terme grâce à ces nouvelles recettes, le tout validé par des économistes de renom.

Perso je pense que c'est jouer avec le feu, prendre un risque, mais c'est faux de ne voir que l'augmentation des dépenses et du déficit ad vitam dans leur programme.
Nous avons une croissance d'à peine 1% malgré un déficit supérieur à 5%... Pour maintenir la croissance, nous devons avoir toujours plus de déficit, ce qui est préoccupant. Mais si on s'inquiète à juste titre du déficit budgétaire, on doit s'inquiéter encore davantage du déficit commercial. Or, une politique de relance comme la préconise la gauche aurait pour effet une aggravation du déficit commercial.
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par Mesoke »

Ca dépend : si le déficit budgétaire est causé par moins de prélèvements, donc moins de redistribution, alors on aura plus de sous qui partent dans de l'épargne plus ou moins planquée ou en luxe inutile, ce qui ne booste pas le PIB. Tandis que si on redistribue plus on peut faire circuler plus de sous dans la machine économique et ainsi générer du PIB.

Je ne vois pas en quoi une politique de relance pourrait aggraver le déficit commercial, surtout si on parle d'une relance industrielle. Et le déficit commercial n'est qu'un aspect du PIB, on peut très bien avoir une économie qui carbure malgré un déficit commercial important.
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par Cépajuste »

Mesoke a écrit : 08 décembre 2024 11:24 Ca dépend : si le déficit budgétaire est causé par moins de prélèvements, donc moins de redistribution, alors on aura plus de sous qui partent dans de l'épargne plus ou moins planquée ou en luxe inutile, ce qui ne booste pas le PIB. Tandis que si on redistribue plus on peut faire circuler plus de sous dans la machine économique et ainsi générer du PIB.

Je ne vois pas en quoi une politique de relance pourrait aggraver le déficit commercial, surtout si on parle d'une relance industrielle. Et le déficit commercial n'est qu'un aspect du PIB, on peut très bien avoir une économie qui carbure malgré un déficit commercial important.
Il y a 2 types de relance : la relance par la consommation et la relance par l'investissement.
La relance par la consommation va aggraver le déficit commercial, car nos faibles capacités de production ne permettent pas de répondre à une augmentation de la demande.
La relance par l'investissement, oui, mais c'est une politique de moyen long terme. Seulement, si on augmente les impôts, on ne favorise pas l'investissement.
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par papibilou »

Mesoke a écrit : 08 décembre 2024 11:24 Ca dépend : si le déficit budgétaire est causé par moins de prélèvements, donc moins de redistribution, alors on aura plus de sous qui partent dans de l'épargne plus ou moins planquée ou en luxe inutile, ce qui ne booste pas le PIB. Tandis que si on redistribue plus on peut faire circuler plus de sous dans la machine économique et ainsi générer du PIB.

Je ne vois pas en quoi une politique de relance pourrait aggraver le déficit commercial, surtout si on parle d'une relance industrielle. Et le déficit commercial n'est qu'un aspect du PIB, on peut très bien avoir une économie qui carbure malgré un déficit commercial important.
On ne décide pas d'une relance industrielle. Ça c'est du domaine du privé et des entrepreneurs.
Autrefois quand les échanges internationaux étaient réduits on pouvait faire du Keynes. On sait aujourd'hui ( et même depuis plusieurs dizaines d'années) que ça ne marche plus.
En clair la politique de l'offre et la politique de la demande sont vouées à l'échec. Seule une politique équilibrée entre les deux peut espérer une croissance.
Sur les 3 acteurs principaux, entreprises, familles, état, il doit y avoir un équilibre. Macron a supprimé des recettes ( taxe d'habitation, ISF, ..) et augmenté les dépenses en faveur des 2 autres acteurs majeurs ( Cice, exonérations sur bas salaires etc..) et c'est l'état qui trinque avec un déficit abyssal et des taux d'intérêt de plus de 50 milliards.
Mais, la gauche n'a pas compris non plus, c'est dommage.
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par Cépajuste »

papibilou a écrit : 08 décembre 2024 12:09 On ne décide pas d'une relance industrielle. Ça c'est du domaine du privé et des entrepreneurs.
Pourtant, c'est ce que font de nombreux pays, et c'est ce que faisait la France autrefois. Mais aujourd'hui, nous n'avons plus de politique industrielle, et c'est regrettable. Il reste que la politique fiscale peut encourager ou décourager les investissements des acteurs privés.
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Re: Conséquences de la censure sur les partis d'opposition

Message par papibilou »

Cépajuste a écrit : 08 décembre 2024 12:22
papibilou a écrit : 08 décembre 2024 12:09 On ne décide pas d'une relance industrielle. Ça c'est du domaine du privé et des entrepreneurs.
Pourtant, c'est ce que font de nombreux pays, et c'est ce que faisait la France autrefois. Mais aujourd'hui, nous n'avons plus de politique industrielle, et c'est regrettable. Il reste que la politique fiscale peut encourager ou décourager les investissements des acteurs privés.
La France a essayé d'encourager les entrepreneurs et investisseurs. Mais le petit succès obtenu (et qui est terminé aujourd'hui en raison de l'instabilité politique), ne permet pas de rebâtir une industrie. Je viens de vérifier les chiffres:
- France environ 150 000 PME,
- Allemagne environ 3.5 millions de PME.
D'ailleurs, je suis très déçu de l'Allemagne qui, au lieu de jouer le jeu de l'UE a joué le jeu de l'immigration de la main d'œuvre turque. Si, au lieu de faire venir million de turcs ils avaient accepté de déplacer les usines vers chez nous, ils auraient certes gagné moins d'argent mais ne seraient pas devant une montée d'un extrême droite beaucoup plus radicale que le RN.
Concernant les investissements étrangers en France:
En 2023, 1 815 décisions d'investissement ont été recensées. Ces projets vont permettre la création ou le maintien de 59 254 emplois à horizon 3 ans.
Autrement dit peanuts en matière d'emplois.
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