Syrie: les djihadistes de retour

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Once
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par Once »

On ne devient pas démocrate en quelques heures dans un pays qui n'a jamais connu ce genre de régime. La démocratie c'est du travail, ça ne vient pas comme ça, il faut des décennies pour y parvenir, parfois même des siècles.

C'est pourquoi, même si je partage la joie des syriens qui fêtent la fin de ce régime en ce moment, je demeure très pessimiste pour l'avenir.
oups
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par oups »

Once a écrit : 09 décembre 2024 12:57 On ne devient pas démocrate en quelques heures dans un pays qui n'a jamais connu ce genre de régime. La démocratie c'est du travail, ça ne vient pas comme ça, il faut des décennies pour y parvenir, parfois même des siècles.

C'est pourquoi, même si je partage la joie des syriens qui fêtent la fin de ce régime en ce moment, je demeure très pessimiste pour l'avenir.
Pourtant du côté de Téhéran, Damas , Bagdad, Le Caire ,Tripoli,Beyrouth ou Tunis il ya quelques décennies, de la démocratie, ils en étaient plus proche :-/ Quand on regresse, on régresse, on arrête " juste pas " de progresser . On arrete pas d’avancer , on recule ....epicetou !
Mais bon , la démocratie, on peut aussi légitimement hésiter :gene2:
Patchouli38
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par Patchouli38 »

""Un signe de faiblesse": pourquoi la chute de Bachar al-Assad en Syrie est un camouflet pour Vladimir Poutine

Le président russe, de par son incapacité à défendre son allié syrien, a fait preuve d'une faiblesse militaire importante alors que son armée est toujours bloquée sur le front ukrainien. Pour plusieurs experts interrogés par BFMTV, la chute de Bachar al-Assad est un coup dur au niveau diplomatique et militaire pour Moscou.

Un tournant dans l'Histoire et la fin d'une dictature sanguinaire sans partage. 24 ans après son arrivée au pouvoir, Bachar al-Assad et sa famille ont été contraints à l'exil face à l'avancée et l'offensive spectaculaire des rebelles islamistes radicaux de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), issus notamment de l'ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda.

Alep, Hama, Homs... Depuis la fin novembre, ces derniers se sont rapidement emparés de plusieurs villes du pays avant d'entrer dans la capitale Damas dimanche.

"Le monde entier a été surpris"

Ce renversement de régime marque une défaite pour Vladimir Poutine, tant le Kremlin s'est montré incapable de défendre son allié syrien, malgré des dizaines de frappes rapportées sur plusieurs points de la Syrie conquis par les rebelles ces derniers jours.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé ce lundi de confirmer la présence sur son territoire du dictateur syrien. "Le monde entier a été surpris par ce qui s'est passé (...) Nous ne faisons pas exception", a-t-il également ajouté.

Le théâtre syrien avait pourtant été pour Moscou l'occasion, entre 2011 et 2015, de s'illustrer de nouveau à l'échelle internationale et de retrouver une stature.

"Le soutien qu'avait apporté la Russie sous l’impulsion de Vladimir Poutine au régime syrien en 2015 pour se battre contre Daesh avait marqué son retour sur la scène internationale, une sorte de volonté de puissance de la Russie qu'elle commençait à exprimer à cette époque-là", explique Jean-Didier Revoin, correspondant BFMTV à Moscou.

"Les Russes ont capitulé en rase campagne"

Or, ce soutien s'est peu à peu étiolé, pour devenir quasi inexistant, alors que les rebelles islamistes progressaient de manière rapide à travers la Syrie. Un renoncement qui renvoie une image de faiblesse forte de la part du régime russe et de sa force militaire. "Sur la Russie, on a affaire à quelque chose de proprement ridicule", confirme à BFMTV Frédéric Encel, géopolitologue spécialiste du Moyen-Orient.

"Voilà cette grande puissance qui est manifestement incapable de mener une simple expédition sur un front secondaire face à des gens qui quand même ne sont pas aujourd’hui la grande armée de Bonaparte en 1810. Les Russes ont capitulé en rase campagne", tacle-t-il.

Pour lui, cet affaiblissement russe n'est pas si récent, et coïncide justement avec le début du conflit ukrainien. "C'était il y a deux ans et demi, les chars russes qui échouent devant Kiev. Depuis, on n'a jamais cessé de constater des signes de faiblesse de cette armée qui était considérée il y a encore trois ans comme la deuxième ou troisième au monde", ajoute-t-il.

Kiev, via le chef de sa diplomatie Andriï Sybiga, a d'ailleurs profité de cette situation pour critiquer la Russie, soulignant que "les événements en Syrie démontrent la faiblesse du régime de Poutine, qui est incapable de se battre sur deux fronts et abandonne ses alliés les plus proches au profit de son agression contre l'Ukraine."

Moscou n'a plus les moyens de ses ambitions?

À l'échelle internationale, l'incapacité de Vladimir Poutine et de la Russie de défendre le régime de Bachar al-Assad ne renvoie évidemment pas un message positif. Pire, Moscou semble peu à peu perdre du poids à la table des négociations internationales.

"La question qui se pose désormais pour Vladimir Poutine, c'est que, comme on constate que Moscou n’est pas en mesure de soutenir et venir au secours de son allié syrien, qu’en sera-t-il pour les autres partenariats importants que la Russie essaie de conclure notamment en Afrique et dans d’autres régions du monde. C'est la question de la crédibilité du soutien russe qui est aujourd’hui mis en question", indique Jean-Didier Revoin.

Depuis plusieurs années, la Russie tente en effet de s'implanter durablement sur le continent africain, notamment via la force Wagner, qui s'est peu à peu immiscée dans la vie politique locale, dont au Mali, Niger et Burkina Faso. Or, l'image donnée par Vladimir Poutine ces derniers jours pourrait faire repenser la collaboration de certains dirigeants africains avec la Russie, qui rechigne visiblement à défendre ses alliés et ne semble créer des alliances que par pur opportunisme.

"La duplicité de monsieur Poutine s'est une nouvelle fois exprimée lorsqu'il a capitulé en rase campagne vis-à-vis de ses alliés arméniens en 2020 lorsqu'ils ont été attaqués par l’Azerbaïdjan, Vladimir Poutine n'a jamais réellement soutenu Bachar al-Assad après 2016, et enfin Poutine est proche de l’Iran parce que l’Iran est capable de lui fournir ce qu’il n’a même pas, c’est-à-dire des drones suicide à employer sur le front ukrainien", précise encore Frédéric Encel.

Des points stratégiques bientôt perdus?

Cette baisse d'influence russe dans la région pourrait également s'illustrer par la perte des deux bases qu'elle possède dans le pays, la base navale de Tartous, qui date de l'Union soviétique, et cette aérienne de Lattaquié, créée après son intervention en 2015.

"C'est un camouflet pour Poutine qui disposait en mer chaude de deux bases, une navale et aérienne, qui lui permettant de se projeter en Afrique depuis la côte syrienne", indique Antoine Basbous, politologue et directeur de l’Observatoire des pays arabes.

Comme le précise RFI, ces deux bases sont des atouts militaires majeurs pour le Kremlin, et sont "des points de ravitaillement essentiels aux opérations militaires russes en Libye, au Sahel et en République centrafricaine."

"Les bases militaires russes sur le territoire de la Syrie sont en état d'alerte. Pour le moment, il n'y a pas de menace sérieuse pour leur sécurité", a bien tenté de rassurer le ministère russe des Affaires étrangères. "La Russie est en contact avec tous les groupes de l’opposition syrienne", assure-t-on de cette même source."

https://www.bfmtv.com/international/asi ... 90412.html
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Mickey
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par Mickey »

HTC ça fait marque de matériel informatique ou enseigne de banque mafieuse. Voilà qui devrait plaire aux occidentaux.
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par Georges61 »

Patchouli38 a écrit : 09 décembre 2024 13:52 ""Un signe de faiblesse": pourquoi la chute de Bachar al-Assad en Syrie est un camouflet pour Vladimir Poutine

Le président russe, de par son incapacité à défendre son allié syrien, a fait preuve d'une faiblesse militaire importante alors que son armée est toujours bloquée sur le front ukrainien. Pour plusieurs experts interrogés par BFMTV, la chute de Bachar al-Assad est un coup dur au niveau diplomatique et militaire pour Moscou.

Un tournant dans l'Histoire et la fin d'une dictature sanguinaire sans partage. 24 ans après son arrivée au pouvoir, Bachar al-Assad et sa famille ont été contraints à l'exil face à l'avancée et l'offensive spectaculaire des rebelles islamistes radicaux de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), issus notamment de l'ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda.

Alep, Hama, Homs... Depuis la fin novembre, ces derniers se sont rapidement emparés de plusieurs villes du pays avant d'entrer dans la capitale Damas dimanche.

"Le monde entier a été surpris"

Ce renversement de régime marque une défaite pour Vladimir Poutine, tant le Kremlin s'est montré incapable de défendre son allié syrien, malgré des dizaines de frappes rapportées sur plusieurs points de la Syrie conquis par les rebelles ces derniers jours.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé ce lundi de confirmer la présence sur son territoire du dictateur syrien. "Le monde entier a été surpris par ce qui s'est passé (...) Nous ne faisons pas exception", a-t-il également ajouté.

Le théâtre syrien avait pourtant été pour Moscou l'occasion, entre 2011 et 2015, de s'illustrer de nouveau à l'échelle internationale et de retrouver une stature.

"Le soutien qu'avait apporté la Russie sous l’impulsion de Vladimir Poutine au régime syrien en 2015 pour se battre contre Daesh avait marqué son retour sur la scène internationale, une sorte de volonté de puissance de la Russie qu'elle commençait à exprimer à cette époque-là", explique Jean-Didier Revoin, correspondant BFMTV à Moscou.

"Les Russes ont capitulé en rase campagne"

Or, ce soutien s'est peu à peu étiolé, pour devenir quasi inexistant, alors que les rebelles islamistes progressaient de manière rapide à travers la Syrie. Un renoncement qui renvoie une image de faiblesse forte de la part du régime russe et de sa force militaire. "Sur la Russie, on a affaire à quelque chose de proprement ridicule", confirme à BFMTV Frédéric Encel, géopolitologue spécialiste du Moyen-Orient.

"Voilà cette grande puissance qui est manifestement incapable de mener une simple expédition sur un front secondaire face à des gens qui quand même ne sont pas aujourd’hui la grande armée de Bonaparte en 1810. Les Russes ont capitulé en rase campagne", tacle-t-il.

Pour lui, cet affaiblissement russe n'est pas si récent, et coïncide justement avec le début du conflit ukrainien. "C'était il y a deux ans et demi, les chars russes qui échouent devant Kiev. Depuis, on n'a jamais cessé de constater des signes de faiblesse de cette armée qui était considérée il y a encore trois ans comme la deuxième ou troisième au monde", ajoute-t-il.

Kiev, via le chef de sa diplomatie Andriï Sybiga, a d'ailleurs profité de cette situation pour critiquer la Russie, soulignant que "les événements en Syrie démontrent la faiblesse du régime de Poutine, qui est incapable de se battre sur deux fronts et abandonne ses alliés les plus proches au profit de son agression contre l'Ukraine."

Moscou n'a plus les moyens de ses ambitions?

À l'échelle internationale, l'incapacité de Vladimir Poutine et de la Russie de défendre le régime de Bachar al-Assad ne renvoie évidemment pas un message positif. Pire, Moscou semble peu à peu perdre du poids à la table des négociations internationales.

"La question qui se pose désormais pour Vladimir Poutine, c'est que, comme on constate que Moscou n’est pas en mesure de soutenir et venir au secours de son allié syrien, qu’en sera-t-il pour les autres partenariats importants que la Russie essaie de conclure notamment en Afrique et dans d’autres régions du monde. C'est la question de la crédibilité du soutien russe qui est aujourd’hui mis en question", indique Jean-Didier Revoin.

Depuis plusieurs années, la Russie tente en effet de s'implanter durablement sur le continent africain, notamment via la force Wagner, qui s'est peu à peu immiscée dans la vie politique locale, dont au Mali, Niger et Burkina Faso. Or, l'image donnée par Vladimir Poutine ces derniers jours pourrait faire repenser la collaboration de certains dirigeants africains avec la Russie, qui rechigne visiblement à défendre ses alliés et ne semble créer des alliances que par pur opportunisme.

"La duplicité de monsieur Poutine s'est une nouvelle fois exprimée lorsqu'il a capitulé en rase campagne vis-à-vis de ses alliés arméniens en 2020 lorsqu'ils ont été attaqués par l’Azerbaïdjan, Vladimir Poutine n'a jamais réellement soutenu Bachar al-Assad après 2016, et enfin Poutine est proche de l’Iran parce que l’Iran est capable de lui fournir ce qu’il n’a même pas, c’est-à-dire des drones suicide à employer sur le front ukrainien", précise encore Frédéric Encel.

Des points stratégiques bientôt perdus?

Cette baisse d'influence russe dans la région pourrait également s'illustrer par la perte des deux bases qu'elle possède dans le pays, la base navale de Tartous, qui date de l'Union soviétique, et cette aérienne de Lattaquié, créée après son intervention en 2015.

"C'est un camouflet pour Poutine qui disposait en mer chaude de deux bases, une navale et aérienne, qui lui permettant de se projeter en Afrique depuis la côte syrienne", indique Antoine Basbous, politologue et directeur de l’Observatoire des pays arabes.

Comme le précise RFI, ces deux bases sont des atouts militaires majeurs pour le Kremlin, et sont "des points de ravitaillement essentiels aux opérations militaires russes en Libye, au Sahel et en République centrafricaine."

"Les bases militaires russes sur le territoire de la Syrie sont en état d'alerte. Pour le moment, il n'y a pas de menace sérieuse pour leur sécurité", a bien tenté de rassurer le ministère russe des Affaires étrangères. "La Russie est en contact avec tous les groupes de l’opposition syrienne", assure-t-on de cette même source."

https://www.bfmtv.com/international/asi ... 90412.html
Peut-être qu'il y a eu un accord plus ou moins tacite entre la Russie et les USA et la Russie et son allié l'Iran : laisser faire la chute de Bassar et les Américains mettent la pédale douce pour les futurs négociations entre la Russie et l'Ukraine.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par Once »

La Russie a demandé une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU. Elle doit avoir lieu aujourd'hui même.

Je me demande bien pourquoi cette demande urgente de la Russie (qui -comme les Etats-Unis- a l'habitude de se foutre royalement de toutes les résolutions de l'ONU qui ne vont pas dans son sens )

Oui, quelle est le motif de cette demande de réunion urgente ? "Discuter de la situation en Syrie". On devrait pouvoir dire plutôt : discuter de la situation de la Russie en Syrie devenue très inconfortable.

Les Etats-Unis se sont dégagés de la Syrie depuis longtemps, les pays occidentaux aussi. Resterait la Chine, alliée de la Russie.

On ne sait pas si cette "discussion" sera suivie d'une énième résolution de l'ONU dont tout le monde se contrefout mais si c'était le cas, je pense que -du seul fait que c''est la Russie qui est demandeuse- les Etats-Unis, la France et le RU voteront contre ou s' abstiendront.

Juste pour faire ch... la Russie.
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par Once »

"Chute de Bachar al-Assad en Syrie : l'Allemagne suspend les décisions sur les demandes d'asile d'exilés syriens, l'Autriche prépare un "programme d'expulsion"

https://www.francetvinfo.fr/monde/syrie ... 45281.html
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par Once »

"Chute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?"

"La Russie, principal allié du pouvoir syrien déchu, a deux bases militaires en Syrie et s’efforce de les évacuer et de sauver ce qui peut l’être. Une source au Kremlin, citée par les agences russes, assure que les rebelles auraient accepté de garantir la sécurité de ces bases, essentielles aux opérations en Afrique. "

https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/2024 ... en-afrique
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par vivarais »

le chimple a écrit : 09 décembre 2024 10:51
UBUROI a écrit : 09 décembre 2024 10:04 :super:

Et fallait laisser Bachar continuer à pendre ses opposants accusés dans des procès expéditifs dans la prison de Saidnaya, à raison de 200 par mois!
La peste ou le choléra .
Les ricains ont débarrassé l'Afghanistan des cocos !
Effectivement , ça va beaucoup mieux aujourd'hui ! :super:
Les occidentaux ont débarrassé l'Irak de leur infâme dictateur !
Ca va mieux aujourd'hui ! :super:
On ne va pas débarrasser le monde de ses méchants , certainement pas quand on essaie de trop s'en mêler .
Surtout avec la faune djihadiste qui traine dans nos banlieues , encore ces jours ci , entrain de préparer un attentat contre les croisés !
Qu'on s'occupe d'abord de faire le ménage sur notre sol , la police oeuvre dans le bon sens , je suis certain de certains partis politiques font l'inverse !!!!
La france et l'a grande bretagne ont débarrassé la Lybie de KADAFI , on voit aujourd'hui avec quelles conséquences pour le peuple lybien
Idem pour l'irak où georges bush les a débarrassé de Sadam Hussein
Idem pour le shah d'iran
Tout ce acquit par la violence et la force n'apporte rien de bon
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par Mesoke »

Genre les révolutions française ou américaine ?
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par papibilou »

Mesoke a écrit : 09 décembre 2024 18:28 Genre les révolutions française ou américaine ?
Quand on se débarrasse d'une dictature pour instaurer une démocratie, c'est généralement positif, mais quand c'est pour instaurer une théocratie, j'ai des doutes.
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par vivarais »

Mesoke a écrit : 09 décembre 2024 18:28 Genre les révolutions française ou américaine ?
Elles aussi en leur temps ont fait de nombreuses victimes "les guerres de Vendée ; le régime de la terreur où même les leaders ont été guillonnés"
Chaque révolution est suivie par des décennies d'instabilité pour les peuples qui la subissent
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par vivarais »

papibilou a écrit : 09 décembre 2024 18:47
Mesoke a écrit : 09 décembre 2024 18:28 Genre les révolutions française ou américaine ?
Quand on se débarrasse d'une dictature pour instaurer une démocratie, c'est généralement positif, mais quand c'est pour instaurer une théocratie, j'ai des doutes.
Et vous avez raison ; il suffit de voir l'Iran ou l'afghanistan
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par Mesoke »

vivarais a écrit : 09 décembre 2024 18:53 Elles aussi en leur temps ont fait de nombreuses victimes "les guerres de Vendée ; le régime de la terreur où même les leaders ont été guillonnés"
Chaque révolution est suivie par des décennies d'instabilité pour les peuples qui la subissent
Tu as affirmé "Tout ce acquit par la violence et la force n'apporte rien de bon". Les révolutions française et américaine ont été acquises par la violence. Elles ne sont donc pas "bonnes" ?
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Re: Syrie: les djihadistes de retour

Message par Corvo »

Réactions......

Chute de Bachar al-Assad : l’extrême droite française regrette le dictateur

La chute du régime syrien et la fuite d’Assad en Russie a provoqué un choc au sein de l’extrême droite hexagonale, du RN aux groupuscules, qui l’a soutenu depuis le début de la révolution.

Alors qu’en Syrie et à travers le monde, des milliers de ses citoyens célèbrent la fin du régime criminel de Bachar al-Assad, l’extrême droite française fait grise mine. Elle qui s’était rangée en ordre de bataille pour défendre le dictateur dès le début de la révolution en 2011, a assisté impuissante à la défaite du «boucher de Damas», dans la nuit de samedi 7 à dimanche 8 décembre, lâché par ses parrains russes et iraniens à la faveur d’une offensive éclair du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Cham.

Marine Le Pen a longtemps défendu le régime syrien et son allié russe. En 2017, après son entrevue avec Poutine à Moscou, elle avait ainsi loué l’intervention de la Russie en Syrie «qui [avait] porté un sérieux coup au fondamentalisme». En 2015, sur LCP, elle rechignait à qualifier Assad de «barbare» et mettait en doute les centaines de milliers de morts avancés par l’Observatoire syrien des droits de l’homme ou les attaques au gaz. Cela lui permettait d’estimer que les Russes ont eu raison d’aider la Syrie contre les rebelles, qu’elle assimilait dans leur ensemble à l’Etat islamique (EI). Depuis ce week-end, la députée du Pas-de-Calais n’a pas commenté la situation en Syrie.

Alors député UMP et désormais eurodéputé RN, Thierry Mariani faisait partie des plus vigoureux défenseurs d’Assad. Il lui avait rendu visite à plusieurs reprises après le début du conflit, allant jusqu’à louer la propreté des rues de Damas ou à se prendre en photo tout sourire avec Nicolas Bay en septembre 2019 en train de déguster du vin français à Saidnaya, à deux pas de la plus terrible prison du régime, qualifiée d’«abattoir humain». Au moins a-t-il le mérite de la constance puisque, ce lundi matin, il a fustigé ceux qui se réjouissent de la chute d’Assad. «Les inconscients et les naïfs finissent toujours par devenir les alliés inconscients des islamistes et du chaos», a-t-il tweeté. En 2015, Marion Maréchal, alors députée FN, souhaitait que la France s’engage fermement au côté du dictateur. «Au FN, nous pensons qu’il faut aller encore plus loin, disait-elle sur Sud Radio. Je pense en effet qu’il faut travailler en partenariat avec ce qu’il reste de l’Etat syrien, de l’armée syrienne contre l’EI.» Oubliant au passage que c’est Bachar al-Assad qui avait sorti des prisons les jihadistes qui deviendraient les cadres de l’Etat islamique, pour discréditer la révolte populaire. Elle non plus n’a pas jugé bon de s’exprimer ce lundi.

Déconfiture du côté de la jeunesse radicale
Et que dire de Frédéric Chatillon, proche parmi les proches de Marine Le Pen et prestataire de ses campagnes présidentielles ? Par le biais de sa société de communication Riwal, il a travaillé pour le ministère du Tourisme syrien en 2009. La même entreprise avait été sollicitée par le régime de Damas trois mois après le début de la révolution, en juin 2011, pour mettre en ligne un éphémère site d’information, en réalité vecteur de propagande : infosyrie.com. En 2012, Riwal ouvre un bureau à Damas et a perçu entre 100 000 et 150 000 euros par an pour faire la réclame du dictateur syrien, comme l’avaient révélé les Panama Papers, une vaste fuite de documents juridiques et financiers. Depuis la chute du régime, Frédéric Chatillon s’est fendu de plusieurs tweets moquant les adversaires du clan Assad et a partagé un visuel où un jihadiste de l’Etat islamique se dévoile sous un déguisement du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

Du côté de la jeunesse radicale d’extrême droite, l’heure est aussi à la déconfiture. «Puisqu’il faut le dire clairement : nous préférons cent fois Assad aux islamistes. Celui qui célèbre la chute d’Assad aujourd’hui se range dans le même camp que les artisans du Bataclan», a ainsi tweeté Raphaël Ayma, leader du groupuscule aixois Tenesoun et éphémère assistant parlementaire RN. Même son de cloche funeste chez Jean-Eudes Gannat, ancien leader de l’Alvarium (dissous par le ministère de l’Intérieur à l’automne 2021) et actuel chef du Mouvement Chouan, qui, dans un long message, a partagé ses souvenirs émus de son passage en Syrie en tant que membre de SOS Chrétiens d’Orient, association accusée de complicité avec le clan Assad, se qualifiant lui-même de «touriste privilégié» : «Si les Européens n’enclenchent pas un nécessaire (et nécessairement sanglant) réveil», ils seraient voués au même sort que la Syrie. «Voici donc, pour la première fois, les Arabes en avance sur nous», conclut-il. Sur un canal Telegram de suprémacistes blancs rassemblant plus de 7 000 personnes, des militants d’extrême droite se sont réjouis de l’accueil de Bachar al-Assad et de ses proches par la Russie, «une bonne nouvelle au milieu du chaos».

https://www.liberation.fr/politique/bac ... VYXUMRHPQ/
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