mais en fait, le gars est sortit contre avis médical, pourquoi veut elle porter plainte ?Un Montpelliérain décède au CHU après trois passages aux urgences en cinq jours, sa mère accuse
François est mort au CHU de Montpellier le 30 novembre 2023, à l'âge de 40 ans. Avant son décès le même mois, il est passé trois fois aux urgences en cinq jours. Sa mère se pose des questions sur la prise en charge de son fils. Elle envisage de porter plainte.
Quand il arrive aux urgences du CHU de Montpellier la première fois, François, 40 ans, se plaint de nausées et de douleurs au ventre insupportables. "Sa prise en charge se fait dans les règles de l'art" se rappelle sa mère. Le lendemain, il sent qu'il va mieux et, contre l'avis des médecins, demande à sortir. Sur le procès-verbal de décharge, les risques médicaux liés à sa sortie "prématurée" sont indiqués : "trouble du rythme cardiaque, décès".
Sorti contre l'avis des médecins
Déborah Monaco, sa mère, ne comprend pas qu'on l'ait laissé partir aussi facilement, sachant que son fils était schizophrène, suivi dans le même CHU depuis 2020, à la Colombière. "Avec sa pathologie, il minimisait tout. Ils auraient dû avoir un doute sur son discernement et consulter son psychiatre, mais ils ne l'ont pas fait" croit-elle savoir.
À peine un jour plus tard, le 30 octobre 2023, l'état physique de François se dégrade à nouveau. Retour aux urgences où il fait quelques analyses, mais il n'est pas hospitalisé. "On m'a dit : 'il est sorti contre avis médical donc on ne le reprendra pas'" soutient Déborah Monaco dont le fils "très très faible, tenait à peine debout et vomissait abondamment".
"Je te dis au revoir, je t'aime"
Le 4 novembre, François retourne aux urgences pour la troisième fois en seulement cinq jours. "Agonisant, il souffrait atrocement" se désole sa mère. Depuis son lit, il lui donne de ses nouvelles, "il m'appelle et me dit : 'Maman, j'ai trop mal, je sais que je ne vais pas m'en sortir cette fois-ci, je te dis au revoir, je t'aime'". À l'évocation de coup de fil, les yeux de Déborah Monaco s'embrument.
Cette fois, son fils est admis au DAR, le Département d'anesthésie et de réanimation. Coma, infarctus, choc septique, défaillance sévère de plusieurs viscères, hémorragie... En 15 jours, François passe à six reprises au bloc opératoire. "On nous a informé qu'il n'y avait plus rien à faire pour lui et qu'on devait le laisser partir" conclut sa mère.
Une plainte contre le CHU ?
Anéantie par le décès de son fils, elle pointe du doigt sa prise en charge au service des urgences. "On a déshumanisé mon fils. C'était un cas, pas une personne, mais François était un patient avec des besoins spécifiques". Elle a saisi la CCI, la Commission de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux, qui n'a toujours pas rendu son avis. Déborah Monaco n'exclut pas de porter plainte au pénal.
Contacté par France Bleu Hérault, le CHU de Montpellier se refuse à tout commentaire en invoquant le secret médical. Il rappelle que "les patients et/ou leurs proches peuvent solliciter le service chargé des relations avec les usagers de tout dysfonctionnement perçu dans la prise en charge".
https://www.francebleu.fr/infos/faits-d ... ge-7211920
à côté de ça, j'ai un proche qui est décédé récément, qui est rentré un peu tard pour une occlusion intestinale (vers 21h) et qui n'a eu un scan que le lendemain matin à 9h décès à 11h.
Certes, il aurait du aller en urgence avant, vu que les symptômes avaient commencés dans la matinée de la journée précédente, mais si on l'avait scanné direct, peut être serait il allé au bloc....